ALGERIE – La directrice du complexe « Saidal », Fatoum Akacem, a confirmé que la commercialisation du vaccin anti-Corona fabriqué en Algérie sera lancée, dès l’obtention de la licence de l’Organisation mondiale de la santé. Elle a souligné que les autorités compétentes travaillent actuellement à la préparation des procédures d’obtention d’une licence en vue d’exporter le vaccin algérien. Le complexe achèvera bientôt les démarches, car il en est aux dernières étapes. Le responsable a ajouté que l’Association algérienne de l’industrie pharmaceutique attend actuellement la visite d’un expert de l’Organisation mondiale de la santé afin de délimiter la licence. Les pays vers lesquels le vaccin algérien sera exporté ont été identifiés, en coordination avec le partenaire chinois, pour éviter d’être sur un seul marché. De son côté, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abd al-Rahman Jamal Lutfi bin Bahamed, a confirmé que la production locale du vaccin « Coronavac » permettra une économie de 60% de sa valeur à l’importation. Le complexe Saidal pourrait produire annuellement 96 millions de doses du vaccin Coronavac.
MAROC – La police marocaine a ouvert ce samedi 15 janvier une enquête sur la mort d’une Française, tuée sur un marché dans le sud-ouest du royaume, a rapporté l’agence de presse nationale MAP qui a fait état de l’arrestation d’un suspect.
Selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la victime a été identifiée comme “une ressortissante française âgée de 79 ans, résidant dans un camping proche de la ville de Tiznit”, au sud d’Agadir. La police a arrêté ce samedi soir à Agadir un homme âgé de 31 ans et des investigations sont en cours pour déterminer les motifs de son acte. Il “a été arrêté après avoir tenté d’agresser physiquement les clients d’un café sur la côte d’Agadir, dont une victime belge qui a été transportée à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires”. Il est par ailleurs précisé que le suspect avait auparavant été admis dans un hôpital psychiatrique “du 25 septembre au 25 octobre 2021”.
LIBYE – La ministre libyenne des Affaires étrangères, Nadjla al-Mangoush, a appelé samedi à la coopération internationale contre la migration illégale dans le pays. La ministre a fait cette demande lors d’une visite dans un centre d’accueil de migrants clandestins dans la capitale Tripoli, dans le cadre des efforts du gouvernement pour leur fournir une assistance. « La ministre a déclaré que le dossier de la migration illégale coûte à la Libye de grandes ressources économiques et sécuritaires, ajoutant que cette question nécessite une coopération internationale sérieuse de la part des organisations humanitaires internationales et des pays voisins afin de contrôler la migration illégale et de protéger les droits humanitaires et sanitaires des migrants », selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 32.000 migrants clandestins ont été secourus et renvoyés en Libye en 2021.
SYRIE-FRANCE – Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik exhorte Emmanuel Macron à rapatrier les quelque 200 enfants français de djihadistes détenus en Syrie, ainsi que leurs mères, car ils constituent sur place « une menace pour notre sécurité » « Plus ils restent là-bas, moins ils aimeront la France. Ils sont récupérables si on s’en occupe maintenant », affirme le neuropsychiatre Boris Cyrulnik dans les colonnes du « Journal du dimanche ». « Je pense que le président craint que ces enfants rapatriés deviennent des djihadistes. Mais j’affirme que non, et mon idée ne tombe pas du ciel, elle se fonde sur des observations scientifiques […] si on s’en occupe très tôt, ils ne deviendront pas dangereux », ajoute le médecin et auteur de 84 ans. Président de la commission sur les « 1 000 premiers jours de l’enfant », qui a rendu en septembre 2020 un rapport au chef de l’État sur cette période cruciale – allant de la conception aux deux ans du nourrisson – pour le développement de l’enfant, Boris Cyrulnik plaide pour rapatrier également les mères de ces enfants.
IRAN-FRANCE – La Franco-Iranienne Fariba Adelkhah a été de nouveau incarcérée à Téhéran (Iran), après avoir été placée en résidence surveillée en 2020. La justice iranienne affirme avoir pris cette décision car la chercheuse « a délibérément enfreint des dizaines de fois les limites fixées à son assignation à résidence« , selon un communiqué publié 16 janvier. Fariba Adelkhah, âgée de 62 ans, devait porter un bracelet électronique, avec des déplacements limités dans un rayon de 300 mètres. Le chef adjoint du pouvoir judiciaire, Kazem Gharibabadi, déclare regretter que la chercheuse ait ignoré « les avertissements répétés des autorités judiciaires« , dans ce texte publié par Mizan, l’agence d’information de la justice iranienne. Spécialiste du chiisme et de l’Iran postrévolutionnaire à l’Institut d’études politiques de Paris, elle avait été arrêtée en juin 2019 puis condamnée en mai 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement contesté. L’Iran ne reconnaît pas la double nationalité et traite les personnes arrêtées comme des citoyens iraniens. «Il est très regrettable que les autorités françaises (…) en dépit de leur connaissance des violations de Mme Adelkhah, fassent état d’informations sans fondement ce qui est inacceptable», a ajouté Kazem Gharibabadi.
IRAN – De fortes explosions ont été entendues ce dimanche dans plusieurs villes de l’ouest de l’Iran, ont rapporté les agences de presse et les médias locaux. Le gouverneur de la ville d’Asadabad, a déclaré qu’un « bruit terrible » avait été entendu, mais que son origine n’était pas établie, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Fars. « Nous avons d’abord pensé qu’il s’agissait du bruit d’orages, en raison des conditions météorologiques, mais cette possibilité a été écartée », a-t-il ajouté. Une vidéo publiée sur Twitter montrait des explosions semblant provenir d’un canon antiaérien. Reuters n’a pas été en mesure de vérifier immédiatement ces images.
LIBAN – Les puissants groupes libanais Hezbollah et Amal ont annoncé samedi leur intention de mettre fin à leur boycott des séances du gouvernement, ouvrant la voie à une reprise des réunions des ministres après trois mois d’arrêt durant lesquels la crise économique s’est aggravée et la devise dépréciée davantage encore. Les deux groupes, qui soutiennent plusieurs ministres dans un gouvernement composé de membres représentant l’ensemble du spectre politique et communautaire du pays, ont ajouté que leur décision était motivée par le désir d’approuver le budget 2022 et de débattre des moyens de relancer l’économie. A l’origine du boycott, des tensions autour de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en 2020 : le Hezbollah et Amal exigeaient que le juge Bitar soit remplacé.
Le réseau internet a été coupé ce dimanche en raison d’une pénurie de diesel, selon le fournisseur d’État. Imad Kreidieh, le chef du fournisseur d’accès Internet Ogero, avait tweeté plus tôt qu’à partir de dimanche matin, une grande station de l’ouest de Beyrouth, al-Mazraa, serait à court de carburant. Plus de 26.000 personnes qui se sont ainsi retrouvées sans accès à internet, notamment les salles d’opération de la sécurité générale du pays, a-t-il déclaré à Al-Jadeed TV. Un habitant a fait don de diesel, permettant à la station de fonctionner à nouveau.
SOUDAN – Brandissant des photos de confrères tués, des dizaines de médecins ont dénoncé, dimanche à Khartoum, les attaques perpétrées dans le cadre de la répression par les forces de l’ordre des manifestants anti-putsch En plus de la répression des cortèges des manifestants anti-putsch, souvent à balles réelles, les forces de sécurité ont attaqué plusieurs hôpitaux, affirment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le syndicat des médecins pro-démocratie, proche de la contestation, qui manifestent ce dimanche contre ces attaques. Des blessés ont été sortis de force d’ambulances ou même de lits d’hôpitaux et des grenades lacrymogènes ont été tirées dans des hôpitaux où des médecins ont été passés à tabac jusque dans des salles d’opérations. Les manifestants ont indiqué dimanche avoir déposé deux rapports d’incidents au parquet de Khartoum, tandis que l’OMS a « confirmé 11 attaques contre des soignants ou des établissements de santé depuis novembre ».
D’autre part, les autorités soudanaises ont décidé de retirer l’accréditation accordée à Al Jazeera Mubasher pour opérer dans le pays, qualifiant sa couverture médiatique de « non professionnelle ».
MALI – L’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a dirigé le Mali entre 2013 et 2020, est décédé ce dimanche 16 janvier à son domicile de Bamako à l’âge de 76 ans, a appris l’AFP auprès de sa famille. Cette information a été confirmée par plusieurs membres de sa famille et de son entourage. Ibrahim Boubacar Keïta, élu président du Mali en septembre 2013, avait été renversé par des militaires en août 2020. La cause de son décès n’a pas été précisée. Ibrahim Boubacar Keïta, qui se réclamait de la gauche, a connu une ascension fulgurante sous Alpha Oumar Konaré, premier président (1992-2002) de l’ère démocratique du Mali. Il a notamment été Premier ministre de 1994 à 2000. Prétendant malheureux à l’élection présidentielle de 2002, il tient sa revanche en accédant au palais de Koulouba, le siège de la présidence malienne à Bamako, en 2013. Il sera réélu en 2018 face à Soumaïla Cissé, alors leader de l’opposition et décédé en décembre 2020 du Covid-19. Le coup d’Etat qui l’a renversé en août 2020 a été suivi d’un deuxième en mai 2021. La junte conduite par le colonel Assimi Goïta a annoncé son intention de diriger le pays pendant plusieurs années, alors qu’elle s’était engagée auparavant à organiser le 27 février des élections présidentielle et législatives afin de permettre le retour des civils au pouvoir.
HAÏTI – John Joël Joseph, un ancien sénateur haïtien, qui était recherché par les autorités, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi en Jamaïque, a-t-on appris samedi de source policière jamaïcaine. Il est pour l’heure maintenu en détention, a précisé cette source sans se prononcer sur la suite de la procédure. Elle s’est bornée à expliquer que les forces de l’ordre jamaïcaine agissaient en coordination avec leurs « partenaires internationaux » et que des « enquêtes conjointes » étaient en cours. La source n’a pas non plus voulu dire où exactement sur l’île des Caraïbes avait été arrêté l’ex-élu haïtien, ni s’il avait été interpellé en compagnie d’autres personnes. Dès juillet, les autorités haïtiennes avaient lancé un avis de recherche contre John Joel Joseph, décrit comme un individu « dangereux et armé ». Au début du mois, Mario Palacios, un ancien militaire colombien accusé d’avoir fait partie du groupe d’une vingtaine d’hommes ayant tué Jovenel Moïse et grièvement blessé son épouse dans leur résidence présidentielle à Port-au-Prince, le 7 juillet 2021, a été inculpé aux Etats-Unis. Il avait aussi initialement été arrêté en Jamaïque avant d’accepter une « extradition volontaire » auprès la justice américaine, et encourt la réclusion à perpétuité.
UKRAINE – Microsoft a averti ce dimanche que la cyberattaque massive subie par les ministères et sites gouvernementaux ukrainiens, dans lequel Kiev voit la main de Moscou, pourrait rendre toute la structure informatique du gouvernement inopérable. Plusieurs sites gouvernementaux ukrainiens ont été la cible vendredi d’une cyberattaque qui s’est produite dans un contexte de vives tensions entre Kiev et Moscou, accusé de préparer une invasion de son voisin ukrainien. «Le logiciel malveillant (malware), qui ressemble à un rançongiciel mais n’a pas de mécanisme de récupération de la rançon, vise à détruire et rendre inopérables les sites visés, et non pas à récupérer une rançon», a déclaré le géant américain des logiciels dans un post sur son blog. De plus, l’attaque semble avoir visé plus d’organismes qu’on ne le pensait initialement, selon Microsoft. «Nous avons trouvé ce logiciel malveillant sur des dizaines de systèmes appartenant au gouvernement mais aussi à des ONG et à des organisations d’informations technologiques, toutes basées en Ukraine. Microsoft a également indiqué n’avoir pas jusqu’à présent pu identifier l’origine de ces attaques.
KAZAKHSTAN – Le bilan des violences a encore été revu à la hausse. Les troubles, qui ont débuté par des manifestations pacifiques contre la hausse des prix de l’ énergie, ont fait 225 morts, ont annoncé samedi les autorités. « Pendant l’état d’urgence, les corps de 225 personnes ont été admis dans les morgues, dont 19 étaient des agents des forces de l’ordre et des militaires », a déclaré Serik Shalabaev, un représentant du Procureur général. D’autres cadavres étaient ceux de « bandits armés qui ont participé à des attaques terroristes », a-t-il ajouté. « Malheureusement, des civils ont également été victimes d’actes terroristes ». Asel Artakshinova, porte-parole du ministère de la Santé, a pour sa part annoncé que plus de 2.600 personnes avaient été hospitalisées, 67 d’entre elles se trouvant actuellement dans un état grave. Les autorités ont imputé les actes de violence à des bandits et à des « terroristes » internationaux qui, selon elles, ont détourné les manifestations.
TEXAS – Une prise d’otages dans une synagogue de Colleyville, à 40 km de Dallas, s’est terminée par la mort de l’assaillant tué par la police dans la nuit de samedi à dimanche. Le ravisseur réclamait la libération de la Pakistanaise Aafia Siddiqui, condamnée à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains alors qu’elle était détenue en Afghanistan. Un agent spécial du FBI, la police fédérale américaine, à Dallas, Matthew DeSarno, a déclaré que les quatre otages – parmi lesquels un rabbin local respecté – n’avaient pas besoin de soins médicaux et seraient bientôt réunis avec leur famille. « Il ne leur a pas été fait de mal », a-t-il dit. Aafia Siddiqui est actuellement détenue dans un hôpital-prison à Fort Worth, près de Dallas. Des mouvements jihadistes avaient par le passé réclamé sa libération. Formée aux États-Unis, elle a été la première femme à être soupçonnée de liens avec Al-Qaida par les États-Unis. Aafia Siddiqui « n’est absolument pas impliquée » dans la prise d’otages, a cependant assuré dans une déclaration à la chaîne CNN son avocate. Elle a confirmé que l’homme n’était pas le frère d’Aafia Siddiqui, tout en assurant que sa cliente condamnait ces action.
TRUMP – Un meeting sans surprise. Donald Trump a répété qu’il avait gagné la dernière élection présidentielle aux États-Unis et critiqué les “politiciens de Washington” qui veulent “contrôler” les vies des Américains, samedi 15 janvier lors d’un rassemblement devant ses partisans en Arizona. “On en a marre que les politiciens de Washington contrôlent nos vies. On en a marre des obligations”, a-t-il tonné. “Les démocrates extrémistes veulent faire des États-Unis un pays communiste”, a-t-il aussi lancé. Avant d’entonner son leitmotiv depuis le dernier scrutin présidentiel de novembre 2020: “Nous avons gagné les élections. Nous avons largement gagné. Nous ne pouvons pas les laisser s’en tirer à si bon compte”. Toujours dans sa réalité « alternative », il a affirmé que depuis l’élection de Biden, «les blancs sont repoussés à l’arrière des files d’attente» pour les distributions de tests et de doses vaccinales. Avant lui, des orateurs avaient déjà chauffé la foule, en désignant Joe Biden comme quelqu’un de “faible” et “dérangé”, et en ciblant les “médias boiteux”, sifflés par les partisans de l’ex-président républicain.
CHINE – Un cas d’Omicron a été détecté à Pékin, ont annoncé samedi les autorités de la capitale chinoise où doivent s’ouvrir le 4 février les Jeux olympiques d’hiver, alors que le pays lutte contre plusieurs foyers du variant hautement contagieux du coronavirus. Cette annonce intervient après que Zhuhai, ville côtière de 2,4 millions d’habitants du sud-est du pays, près de Macao, a imposé des restrictions de déplacements, suite à la découverte de sept cas de contamination par le variant Omicron. Des millions de Chinois ont reçu l’ordre de rester chez eux ces dernières semaines, des dizaines de vols intérieurs ont été annulés et des usines entières fermées, les autorités cherchant à juguler l’épidémie à l’approche des JO.
TSUNAMI – L‘éruption volcanique et le tsunami ont eu un impact important » sur la capitale des îles Tonga, « avec des bateaux et de gros rochers rejetés sur le rivage », mais aucune victime n’a été signalée, selon la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern. A plus de 10.000 kilomètres de là, au Pérou, deux femmes sont mortes noyées sur la plage de Naylamp à Lambayeque, dans le nord, en raison de « vagues anormales » consécutives à l’éruption aux Tonga, a annoncé ce dimanche le Centre national des opérations d’urgence local. La veille, le Pérou avait fermé 22 ports par précaution et la police avait indiqué avoir secouru 23 personnes sur la côte. L’éruption a déclenché des tsunamis dans le Pacifique, avec des vagues de 1,74 mètre mesurées à Chanaral, au Chili, et des vagues plus petites observées le long de la côte Pacifique, de l’Alaska au Mexique. Des vagues d’environ 1,2 mètre ont frappé la côte Pacifique du Japon. En Californie, la ville de Santa Cruz a été touchée par des inondations dues à un raz-de-marée généré par le tsunami. L’OMS et l’Unicef sont prêts à porter secours aux îles Tonga.
DJOKOVIC – Il cherchait en Australie un 21e titre du Grand Chelem, mais il est reparti les mains vides. Novak Djokovic a quitté ce dimanche Melbourne, embarquant à bord d’un vol à destination de Dubaï quelques heures après le rejet de son recours devant la justice australienne . Les trois juges de la Cour fédérale australienne ont confirmé l’annulation de son visa, après un nouveau placement en détention du champion serbe. Dans ses conclusions déposées samedi devant la Cour, le ministre de l’Immigration Alex Hawke avait soutenu que la présence de Djokovic dans le pays « est susceptible de représenter un risque sanitaire ». Selon lui, elle encourage « le sentiment anti-vaccination » et peut dissuader les Australiens de se faire injecter leurs doses de rappel, alors que le variant Omicron se répand à grande vitesse dans le pays. Le président serbe Aleksandar Vucic a estimé que les autorités australiennes s’étaient « humiliées elles-mêmes » en décidant d’expulser le N.1 du tennis mondial