ALGÉRIE – Saïd Bouteflika, frère cadet du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika, déjà en détention pour des poursuites dans d’autres affaires, a été condamné ce lundi à huit ans de prison ferme pour des faits de corruption, selon les médias. Son co-accusé, l’ancien patron des patrons Ali Haddad, également condamné dans plusieurs affaires, a été sanctionné de 4 ans de prison ferme. Les deux hommes doivent aussi verser des amendes au Trésor public.
Le parquet avait requis 10 ans ferme contre MM. Bouteflika, 64 ans, et Haddad 57 ans, qui ont comparu devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour « trafic d’influence », « abus de fonction », « blanchiment d’argent » et « non déclaration des biens ».
Fin mai Saïd Bouteflika avait été acquitté après avoir été condamné en octobre à deux ans de prison ferme pour « entrave à la justice ».
Ali Haddad a été condamné dans d’autres affaires de corruption avec une sanction de 4 ans de prison en janvier 2021. En novembre 2020, il a été condamné en appel à 12 ans de prison ferme et fin mars 2020 il a été condamné dans un autre procès en appel à quatre ans de prison ferme. Ex-dirigeant de la principale organisation patronale algérienne, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), de 2014 à mars 2019, M. Haddad avait été arrêté à un poste-frontière avec la Tunisie en possession de deux passeports et condamné en juin 2019 à six mois de prison pour détention illégale des deux documents de voyage.
Les deux hommes sont aussi poursuivis dans d’autres affaires.
SAHARA – Ce samedi 4 juin 2022 Jatri Adduh, chef politique du Front Polisario et membre du bureau permanent de la branche armée du Sahara Occidental, a averti qu’il ne compte pas abandonner la guerre contre le Maroc tant que l’Organisation des Nations Unies ne s’évertuera pas à assumer ses responsabilités pour trouver une solution au différend régional. «Les efforts de paix sont bloqués et il n’y a pas de signes apparents de la poursuite du processus de négociations», a-t-il alerté. «Après le retour de la guerre, le 13 novembre 2020, à cause du Maroc qui tente de saper la légitimité internationale et de rendre impossible le respect des décisions des Nations Unies qui devraient permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, le Front Polisario s’est dissocié du processus de paix, car il ne respecte pas la volonté du peuple sahraoui», a, selon le site Bladi, détaillé Jatri Adduh, lors de son discours au Forum hebdomadaire du Sahara libre. Accusant le royaume chérifien d’être «entièrement responsable de la rupture du cessez-le-feu signé en 1991», Jatri Adduh prévient que le Front Polisario poursuivra les hostilités «tant que l’ONU continuera de commettre les mêmes erreurs concernant le Sahara, sans faire pression sur le Maroc pour qu’il se conforme aux résolutions du Conseil de sécurité». Appelant au respect des accords signés, il dénonce que le Maroc «recourt au chantage, aux pressions, aux menaces, pour forcer les pays à accepter la supposée souveraineté du Sahara Occidental».
MAROC-NIGERIA – Le projet de gazoduc géant qui doit relier le Maroc au Nigeria par la façade atlantique pour alimenter l’Europe en gaz verra-t-il finalement le jour ? Annoncé en grande pompe fin 2016, ce mégaprojet a franchi une étape importante en recevant mercredi 1er juin un premier feu vert d’Abuja, a annoncé le ministre du Pétrole du Nigeria. Sur le papier, ce gazoduc doit parcourir près de 4 000 km et traverser une dizaine de pays pour, à terme, être connecté au marché européen, selon ses promoteurs, qui y voient un modèle de « coopération sud-sud ».
Le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a annoncé que le gouvernement fédéral avait donné « son accord pour que la compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) conclut un accord avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour la construction » de ce gazoduc. Le ministre a précisé que ce projet était toujours « au stade de la conception technique initiale », qui devrait notamment déterminer son coût. « C’est à ce moment-là que nous parlerons financement », a-t-il précisé. Ce pipeline serait une extension d’un gazoduc qui achemine le gaz du sud du Nigeria au Bénin, au Ghana et au Togo depuis 2010. « Ce gazoduc doit passer par 15 pays ouest-africains jusqu’au Maroc, et du Maroc jusqu’à l’Espagne et l’Europe », a rappelé le ministre. L’acheminement du gaz nigérian à l’Afrique du Nord alimente depuis longtemps de nombreux intérêts, l’Algérie ayant notamment mené des discussions en 2002 pour un projet similaire de pipeline traversant la région du Sahel. Le Nigeria, membre de l’Opep, dispose d’énormes réserves en gaz, les premières en Afrique et les septièmes au niveau mondial.
MAROC – La dépénalisation de l’émission de chèques sans provision, de la consommation de l’alcool préoccupe Abdellatif Ouahbi. Lors de sa participation à un séminaire organisé le 31 mai par la Fondation Lafquih Tetouani, il a relevé les contradictions existantes dans la pénalisation de certains délits comme la consommation de boissons alcoolisées, rapporte le quotidien arabophone Assabah. Selon le ministre, il est aberrant d’interdire au Marocain de boire de l’alcool tout en lui demandant de payer la taxe sur sa consommation.
Abdellatif Ouahbi a donc proposé l’adoption du bracelet électronique comme alternative à la prison, notamment pour les personnes et chefs d’entreprises condamnés pour l’émission de chèques sans provision, la consommation de l’alcool. Il a étayé sa proposition par le fait que les personnes qui purgent une peine de deux ans, et moins, représentent 47 % des condamnés alors que le Maroc cherche à en finir avec la surpopulation carcérale. Le ministre a en outre proposé l’imposition des travaux d’intérêt général ou le bracelet électronique en lieu et place de l’emprisonnement des mineurs.
À préciser que l’avant-projet du nouveau Code pénal qui devra être promulgué prévoit de nouvelles mesures devant mettre fin à l’augmentation du nombre des personnes en détention préventive à travers la mise en place du bracelet électronique.
SYRIE – Avec le changement climatique, les sécheresses et incendies de forêt sont de plus en plus fréquents dans le monde, et la Syrie — frappée par une guerre civile depuis plus de dix ans– connaît des années de plus en plus sèches et chaudes. La région du Nord-Est, autrefois fertile, est particulièrement touchée.
Dans le village de Oum Hajrah situé à 40 kilomètres au nord-est de la ville de Hassaké, M. Fatimi contemple son champ où désormais le bétail paît. Il se souvient d’une époque où des camions faisaient la queue pour transporter des sacs de blé. Aujourd’hui, ce sont des moutons qui occupent ses champs. « Quand je vois les moutons brouter dans ces champs, j’ai l’impression que les récoltes sont gaspillées. » « Pour la deuxième année consécutive, nous sommes confrontés à la sécheresse », explique à l’AFP cet agriculteur de 85 ans devant son champ aride dans une région autrefois qualifiée de grenier à blé du pays. « La récolte de cette année ne suffit même pas à assurer notre propre approvisionnement en pain. Nos pertes se chiffrent en millions », déplore-t-il.
La production de blé en Syrie s’élevait en moyenne à 4,1 millions de tonnes par an avant la guerre déclenchée en 2011. Les quantités étaient suffisantes pour répondre à la demande locale, mais le pays s’est depuis tourné vers les importations, en particulier de Russie.
IRAK – James Fitton, un Britannique de 66 ans reconnu coupable d’avoir tenté de sortir des antiquités d’Irak a été condamné, lundi 6 juin, à quinze ans de prison par un tribunal de Bagdad, tandis que son coaccusé, Volker Waldmann, un Allemand de 60 ans, a été acquitté. La peine prévue pour le crime commis par James Fitton « est la mort par pendaison », mais le tribunal a décidé de « réduire la peine à quinze ans de prison en raison de l’âge avancé de l’accusé », a expliqué le juge dans le verdict. L’avocat de M. Fitton a annoncé qu’il ferait appel de cette décision.
Les deux hommes ont comparu devant la cour pénale d’Al-Karkh, à Bagdad, vêtus de la combinaison jaune des prisonniers en Irak, selon une journaliste de l’Agence France-Presse présente à l’audience. Lorsque le juge leur a demandé s’ils se considéraient « coupable ou non coupable de trafic d’antiquités », ils ont chacun leur tour répondu : « non coupable ». James Fitton, géologue britannique à la retraite, et Volker Waldmann, psychologue berlinois, ont été arrêtés le 20 mars à l’aéroport de Bagdad avec dans leurs bagages des morceaux de pierre, des fragments de poteries brisées et de céramiques. James Fitton et Volker Waldmann étaient en Irak pour un voyage organisé et ne se connaissaient pas avant cette excursion.
IRAN – L’effondrement d’un immeuble dans le sud-ouest de l’Iran il y a plus de deux semaines a coûté la vie à 41 personnes, après la découverte de trois nouveaux cadavres, ont annoncé ce lundi 6 juin les autorités locales.
Le 23 mai, l’immeuble Metropol, en construction à Abadan, l’une des principales villes de la province du Khouzestan, dans le sud-ouest du pays, s’est partiellement effondré au cœur d’une rue très fréquentée. Cette catastrophe, l’une des plus meurtrières depuis des années en Iran, a entraîné une série de manifestations à travers le pays en solidarité avec les familles des victimes et contre les autorités, accusées de corruption et d’incompétence. Quelques jours après le drame, des manifestations nocturnes ont eu lieu à Abadan et d’autres villes, notamment dans le centre du pays, pour pleurer les victimes et réclamer la poursuite des responsables. La justice régionale a affirmé avoir arrêté 13 personnes, dont le maire d’Abadan et deux anciens maires, accusés d’être « responsables » du drame.
« Les restes du bâtiment seront complètement détruits après avoir retiré les débris », a déclaré le vice-président chargé des Affaires exécutives, Solat Mortazavi, cité par Irna.
IRAN NUCLEAIRE – Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a débuté lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l’Iran, sur fond d’impasse des négociations pour restaurer l’accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l’E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à « coopérer pleinement » avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, dont le directeur général Rafael Grossi a ouvert la réunion à 10H30 (08H30 GMT).
S’il est adopté par les 35 Etats membres du Conseil, réuni jusqu’à vendredi, il s’agira de la première résolution critique depuis juin 2020, signe de l’impatience grandissante des Occidentaux. Car la République islamique s’affranchit chaque jour un peu plus de ses engagements nucléaires, tout en restreignant sa collaboration avec l’instance onusienne, chargée de s’assurer du caractère pacifique de son programme. Dans un récent rapport, l’AIEA a dénoncé l’absence de « réponses satisfaisantes » et « techniquement crédibles » de l’Iran concernant des traces d’uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés dans le pays. « Une résolution critique est nécessaire pour envoyer un message, signaler que cette obstruction aura des conséquences », poursuit-elle.
De son côté, l’Iran a promis une riposte « immédiate », mettant en garde contre une initiative « non constructive » au moment où les pourparlers pour ressusciter le JCPOA (acronyme anglais de l’accord de 2015) sont au point mort. « Ceux qui poussent à une résolution anti-Iran devront en assumer les conséquences », a insisté dimanche sur Twitter le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
LIBAN-ISRAËL – Le président libanais a invité l’envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth pour poursuivre les négociations sur la démarcation de sa frontière maritime sud avec Israël, a déclaré ce lundi le bureau du premier ministre intérimaire libanais. Le Liban a mis en garde dimanche Israël contre toute « action agressive » dans la zone maritime que le deux pays se disputent et où ils prévoient des projets énergétiques. Suite à l’arrivée au large de la côté d’un navire pour produire du gaz pour Israël, le président libanais Michel Aoun a indiqué que toute activité dans les eaux disputées constituerait un acte d’agression et une provocation. Le Premier ministre Nagib Mikati a de son côté accusé Israël de chercher à provoquer « une nouvelle crise » avec le Liban, en « empiétant sur ses ressources offshore » et en cherchant à « imposer un fait accompli ». « Cela est extrêmement dangereux et pourrait créer des tensions dont personne ne peut prévoir les répercussions », a prévenu le chef du gouvernement. Israël assure de son côté que le champ gazier se trouve dans une zone économique exclusive et non dans la zone maritime disputée. Le Hezbollah a accusé les Etats-Unis d’être la cause principale qui empêche le Liban d’exploiter ses ressources pétrolières et gazières.
ISRAËL – Les autorités israéliennes ont reconduit dans la nuit de dimanche à lundi pour au moins trois autres mois la détention de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, selon des documents de justice consultés par l’AFP. Salah Hamouri, âgé de 37 ans, a été condamné en mars à trois mois de détention administrative – une mesure controversée permettant à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle- par la justice militaire israélienne qui le considère comme un membre du FPLP, ce qu’il nie.
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) est une organisation considérée comme terroriste par l’Etat hébreu et l’Union européenne. Les autorités israéliennes accusent des ONG palestiniennes, comme Addameer, pour laquelle œuvre M. Hamouri, de liens avec le FPLP, ce que celles-ci nient également.
Fin avril, le ministère français des Affaires étrangères avait dit souhaiter que Salah Hamouri « soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver ». Salah Hamouri avait été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour participation à la tentative d’assassinat d’Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et fondateur du parti ultraorthodoxe Shass, avant d’être libéré en 2011, peu avant le terme de sa peine, dans le cadre d’un échange de prisonniers ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.
ISRAËL – Le parti Raam a accusé dimanche soir la police d’avoir agressé une personnalité religieuse de premier plan du mouvement islamique, après qu’une vidéo a montré les forces de l’ordre maltraitant le cheikh Mohammed Hassan Salamah dans la Vieille ville de Jérusalem. Le député Walid Taha a déclaré que les policiers avaient agressé physiquement Mohammed Hassan Salamah après qu’il leur ait dit de ne pas fumer à l’entrée du mont du Temple, l’enceinte qui abrite la mosquée Al-Aqsa.
Dans une déclaration commune, Raam et le Mouvement islamique qu’il représente ont condamné « l’attaque lâche de la police contre Sheikh Salamah et sa famille », et ont exigé que les officiers impliqués dans l’incident soient inculpés. Les forces de l’ordre ont affirmé de leur côté que le cheikh et sa famille avaient « troublé l’ordre public » en criant sur les policiers et en provoquant des tensions. Elles ont affirmé que les agents avaient tenté de « maintenir le calme », mais que les proches de Salamah étaient devenus de plus en plus violents, ce qui avait conduit à leur brève détention. La relation du parti Raam avec la coalition demeure fragile.
EGYPTE – Permettez-moi d’annoncer humblement une initiative visant à fournir 30 millions de doses de vaccins anti-coronavirus à nos frères des États africains, en espérant que cela pourra être coordonné avec l’UA« , a déclaré le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi. Il a fait cette annonce lors de l’ouverture de la première édition d’Africa Health ExCon, une exposition doublée d’une conférence médicale panafricaine de grande envergure qui se tient au Caire du 5 au 7 juin, sur le thème « Votre porte vers l’innovation et le commerce ».
VACSERA, le producteur de vaccins étatique égyptien, fabrique des vaccins anti-COVID-19 en coopération avec la société pharmaceutique chinoise Sinovac, et ambitionne de devenir un centre régional de production, de stockage et d’exportation de vaccins en Afrique. Cette conférence de trois jours a été organisée par l’Autorité unifiée des achats (UPA) d’Égypte.
Elle rassemblera plus de 2.000 représentants des autorités sanitaires gouvernementales d’Afrique et du Moyen-Orient, 350 entreprises venues de plus de 100 pays, ainsi que d’éminentes personnalités médicales, des experts, des professeurs et des scientifiques.
Dans son allocution, M. Al-Sissi a appelé à développer la coopération entre pays africains dans le domaine médical et a invité les entreprises pharmaceutiques internationales à venir investir en Afrique.
ETHIOPIE – Le forum censé réunir toutes les forces politiques du pays ne s’est pas matérialisé depuis son annonce par le gouvernement d’Abiy Ahmed en décembre dernier. Dimanche, dix des principaux partis d’opposition ont refusé d’y participer dans les conditions actuelles. Ils accusent le Premier ministre Abiy Ahmed de vouloir confisquer un processus qu’ils jugent justement comme non-inclusif. C’est un camouflet dont le Premier ministre Abiy Ahmed se serait bien passé, lui qui établit discrètement des contacts avec les rebelles tigréens du TPLF pour mettre un terme à la guerre dans le nord du pays.
Dix des plus grands partis d’opposition ont tourné le dos à son projet de dialogue national. Parmi eux, on retrouve notamment les poids lourds politiques des régions Oromia, Afar et Somali. Ensemble, ils dénoncent un environnement politique toxique. Dans leur viseur en particulier, l’attitude du Parti de la Prospérité du Premier ministre, qui a fait cavalier seul au moment de nommer les commissaires et les thèmes de ce dialogue national. Le projet est donc plus que jamais au point mort. Les dix partis ne ferment cependant pas complètement la porte. Ils exigent trois conditions préalables au dialogue : un processus plus transparent, la présence de médiateurs internationaux. Enfin et surtout, un cessez le feu dans la province du Tigré, en guerre depuis novembre 2020.
TANZANIE – Après avoir annoncé samedi une levée de l’interdiction d’exporter des animaux sauvages pour une période initiale de six mois, du 6 juin au 5 décembre, afin que les commerçants puissent « écouler leurs stocks d’animaux », le gouvernement tanzanien est revenu dimanche sur sa décision. La mesure ayant provoqué une vague d’indignation dans le pays. Le Fonds Mondial pour la nature par exemple a averti, qu’un assouplissement de l’interdiction en place depuis 2016, pourrait saper les efforts en faveur de la protection de la faune et de la flore et encouragerait le braconnage.
Les parcs nationaux tanzaniens sont riches en espèces fauniques. Des animaux qui ne sont pas à l’abri du danger. En 2010, les médias locaux avaient révélé qu’au moins 116 animaux et 16 oiseaux, dont certaines espèces protégées, avaient été exportés illégalement : quatre girafes, plusieurs types d’antilopes, des calaos et des vautours.
NIGERIA – L’attaque par des hommes armés d’une église catholique durant la messe a fait au moins 21 morts, dont des enfants, dans le sud-ouest du Nigeria, dimanche 5 juin, selon un premier bilan communiqué ce lundi matin par les autorités locales.
Cette attaque, dénoncée comme un « meurtre odieux de fidèles » par le président Muhammadu Buhari et qui n’a pas été revendiquée, s’est produite pendant l’office du matin à l’église catholique St Francis de la ville d’Owo, dans l’Etat d’Ondo (sud-ouest), habituellement épargné par les jihadistes et les bandes criminelles actifs dans d’autres régions du pays. Le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a appelé dans son communiqué les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette « attaque ignoble et satanique ». Selon la porte-parole de la police de l’Etat, ils ont attaqué l’église munis d’armes à feu et d’explosifs.
« Le pape a appris l’attaque [survenue] à l’église d’Ondo, au Nigeria, et la mort de dizaines de fidèles, dont de nombreux enfants, pendant la célébration de la Pentecôte », a réagi le service de presse du Vatican dans un communiqué.
INSOLITE – Deux Colombiennes ont été arrêtées vendredi 3 juin à l’aéroport international de Tocumen, au Panama, alors qu’elles tentaient de se rendre en Espagne avec de la cocaïne dissimulée sous des perruques, a indiqué le bureau du procureur général du pays d’Amérique centrale. La procureure antidrogue panaméenne Xiomara Rodriguez avait initialement signalé l’arrestation d’une Colombienne qui se trouvait sur un vol vers Madrid. Cette première détenue a été abordée par la police à l’aéroport après que sa coiffure eut éveillé les soupçons. Après un test au scanner, les agents ont pu constater que la suspecte avait des comprimés de drogue attachés à la tête, entre les tresses de ses cheveux naturels et sa perruque. Selon Xiomara Rodríguez, la femme, sur laquelle aucun autre détail n’a été donné, portait sous sa perruque «68 emballages cylindriques noirs contenant de la poudre blanche».
Il s’agit d’un mode de trafic «inédit» au Panama, a ajouté la procureure dans une vidéo publiée sur le compte Twitter du bureau du procureur général du Panama. Quelques heures plus tard, le bureau du procureur a annoncé l’arrestation d’«une deuxième femme» avec «67 emballages de drogues présumées» cachés sous une autre perruque. Elle voyageait également de la Colombie vers l’Espagne.
Des sources du bureau du procureur général ont confirmé à l’AFP que la deuxième détenue est également Colombienne. Parmi les formes curieuses de trafic de drogue, la police panaméenne a surpris en 2021, dans le périmètre d’une prison, le «narcochat», un félin portant de la cocaïne, du crack et de la marijuana attachés autour du cou.
KAZAKHSTAN – Le Kazakhstan était dimanche 5 juin en passe d’approuver une modification de sa Constitution, selon des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote diffusés après un référendum devant clore l’ère de l’ex-président Noursoultan Nazarbaïev et de son clan, aux commandes pendant 30 ans. Trois sondages indiquent que les changements constitutionnels ont rassemblé plus de 74% des voix en leur faveur, a dit sur la messagerie Telegram le gouvernement de la plus grande ancienne république soviétique d’Asie centrale, récemment ébranlée par des émeutes meurtrières. Les derniers bureaux de vote ont fermé à 15h00 GMT. Une heure plus tôt, la commission électorale avait annoncé un taux de participation de près de 68%. Le référendum constitutionnel organisé dimanche doit modifier environ un tiers des articles de la loi fondamentale kazakhe et, tout particulièrement, retirer à Noursoultan Nazarbaïev le titre d’«Elbassy» – «Chef de la nation» -, un statut qui lui donne une autorité considérable. Le Kazakhstan, riche en minerais et en hydrocarbures, a été secoué en janvier par des violences qui ont fait plus de 230 morts. Ces troubles, les plus meurtriers depuis l’indépendance de ce pays en 1991, avaient été précédés par des protestations pacifiques contre la hausse du prix du carburant, puis ont dégénéré en affrontements entre forces de l’ordre et civils. Avant les émeutes, l’actuel président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, 69 ans, était largement considéré comme l’homme de main de Noursoultan Nazarbaïev, 81 ans, qui avait démissionné en 2019, tout en continuant à jouer dans l’ombre un grand rôle.
PACIFIQUE – La Corée du Sud et les Etats-Unis ont tiré huit missiles balistiques lundi en réponse aux lancement du même nombre de missiles par la Corée du Nord la veille, a déclaré l’armée sud-coréenne.
Les chefs d’état-major interarmées ont déclaré que les alliés avaient lancé le missile sol-sol du système de missiles tactiques de l’armée (ATACMS) sur des cibles situées dans la mer de l’Est, également appelée mer du Japon, lundi à l’aube. Cette salve de dix minutes intervient au lendemain du lancement par Pyongyang de huit missiles balistiques à courte portée, à la suite d’un exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les Etats-Unis auquel participait un porte-avions américain. Le commandement américain pour l’Indo-Pacifique a indiqué qu’un missile de l’armée américaine et sept missiles sud-coréens ont été tirés depuis le nord-est de la Corée du Sud au cours de l’exercice de tir réel de lundi qui visait à démontrer leur capacité à « réagir rapidement à des situations de crise ».
BANGLADESH – Le bilan de l’explosion meurtrière survenue à Sitakunda, au Bangladesh, fait état pour l’instant de 49 morts, dont neuf pompiers, et plus de 300 blessés. Au surlendemain du drame, lundi 6 juin, les autorités du pays accusent l’exploitant d’un dépôt de conteneurs de n’avoir pas informé les pompiers de la présence de produits chimiques quand ils sont arrivées sur ce site, samedi soir. Ils intervenaient sur un incendie dans un entrepôt privé abritant quelque 4 000 conteneurs, à environ 40 kilomètres du grand port de Chittagong, quand une gigantesque explosion a retenti.
« Jamais dans l’histoire du service des incendies autant de pompiers n’avaient trouvé la mort », a déclaré à l’AFP Purnachandra Mutsuddi, directeur adjoint de la caserne de pompiers de Chittagong, qui conduisait les opérations de lutte contre l’incendie. Le site de 10,5 hectares « n’était doté d’aucun plan de sécurité anti-incendie », a-t-il ajouté, regrettant que les autorités du dépôt ne les aient « pas informés de la présence des produits chimiques », dont du peroxyde d’hydrogène. « S’ils l’avaient fait, le nombre de victimes aurait été bien moindre ». « Il y a des règles pour conserver le peroxyde d’hydrogène, a-t-il précisé, si nous l’avions su, nous n’aurions jamais utilisé d’eau. Nous ne serions jamais entrés avec notre véhicule dans le dépôt ». Ignorant la présence de peroxyde d’hydrogène sur le site, ses équipes se sont empressées de combattre les flammes avec de l’eau, ce qui a sans doute provoqué une réaction chimique fatale, a-t-il expliqué.
ETATS-UNIS – Une fusillade près d’une boîte de nuit du Tennessee tôt dimanche a fait trois morts et 14 personnes ont été blessées par balle et autres, a annoncé la police. Quatorze personnes ont été atteintes par des coups de feu et trois ont été touchées par des véhicules alors qu’elles tentaient de fuir les lieux, a déclaré la chef de la police de Chattanooga, Celeste Murphy, lors d’une conférence de presse. Deux personnes sont mortes de blessures par balle et une personne est morte après avoir été heurtée par un véhicule, a déclaré Murphy. Seize des victimes étaient des adultes et une était un mineur et plusieurs restaient dans un état critique, a-t-elle déclaré. Il y avait plusieurs tireurs et Murphy a demandé à toute personne dans la communauté ayant des informations sur la fusillade de se manifester. Elle a déclaré que la police pensait qu’il s’agissait d’un incident isolé et que les autorités ne croyaient pas qu’il y avait une menace permanente pour la sécurité publique.
Samedi soir, plusieurs tireurs avaient ouvert le feu samedi soir dans une rue animée de Philadelphie, tuant deux hommes et une femme, selon les autorités.
CHINE – Trois astronautes ont rejoint, dimanche 5 juin, la station que Pékin construit en orbite et qui devrait désormais être occupée en permanence. Le vaisseau de la mission Shenzhou-14 a été propulsé par une fusée Longue Marche-2F, qui a décollé à 10 h 44 (heure locale, 4 h 44 à Paris) du centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Gobi (nord-ouest). La télévision publique CCTV a diffusé en direct les images du lancement. Après environ « sept heures de vol », le vaisseau s’est d’abord amarré à la station spatiale, a précisé CCTV. Vers 20 h 50 (heure de Pékin), les trois astronautes ont finalement pénétré dans le module principal de la station, selon l’agence spatiale chargée des vols habités (CMSA).
Comme l’équipage de la mission Shenzhou-13, rentré à la mi-avril, les trois astronautes devraient rester environ six mois dans la station spatiale. Liu Yang, 43 ans, qui fut la première femme chinoise dans l’espace en 2012, fait partie de l’équipage. Elle est accompagnée de Chen Dong (43 ans) et Cai Xuzhe (46 ans), qui effectue son premier vol dans l’espace après douze ans de préparation.
CHINE – 320 mètres et de 85.000 tonnes…, le chantier n’est pas encore fini mais il marque une étape importante pour la défense chinoise. Depuis quelques jours les experts décryptent les dernières photos satellites prises au-dessus du chantier naval de Jian Gang.
Elles montrent que la cale sèche où se trouve le porte-avion est en train de se remplir progressivement, ce qui laisse présager une mise à l’eau imminente. Attention toutefois, cet immense navire est loin d’être achevé, il reste encore beaucoup de travail mais selon le Pentagone il pourrait être opérationnel en 2024. Ce porte avion de type 003 marque une étape importante pour l’industrie de défense chinoise. Jusqu’à présent le pays disposait de deux porte-avions. Le premier est en réalité un bâtiment de l’ex-URSS et le second a certes été construit pas la Chine mais basé sur des technologies Russes.
C’est donc le tout premier porte avion intégralement construit par la Chine. L’occasion pour Pékin d’embrasser de nouvelles technologies. Les avions pourront par exemple être catapultés grâce à des systèmes électromagnétiques. Les médias chinoise laissent par ailleurs entendre que sa propulsion pourrait être nucléaire.
RDC – Au moins vingt civils ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi en Ituri, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo, lors d’un nouveau massacre attribué aux Forces démocratiques alliées (ADF), a-t-on appris auprès d’experts et de la Croix-Rouge locale. « Nos volontaires sur terrain et le président des jeunes ont compté 36 corps », a déclaré à l’AFP David Beiza, président de la Croix-Rouge du territoire d’Irumu, expliquant que « ces rebelles ADF sont arrivés vers 20H00 (18H00 GMT). Ils ont opéré calmement. Heureusement que de nombreux habitants ont pu s’échapper », a-t-il ajouté.
L’intervention de l’armée s’est produite en « retard, je suis en colère », a réagi auprès de l’AFP Dieudonné Malangay, membre de la société civile de la chefferie de Walese Vonkutu où se trouve le village attaqué, Bwanasura.
Présenté par l’organisation jihadiste État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP en anglais), le groupe ADF est accusé d’être responsable de massacres de milliers de civils dans l’Est congolais et d’avoir commis des attentats en Ouganda. Les derniers massacres d’envergure attribués aux rebelles des ADF dans l’Est de la RDC remontent à fin mai, avec la mort d’au moins 16 personnes à Bulongo annoncée le 30 mai après celle d’au moins 27 personnes intervenue le 28 mai dans le village de Beu-Manyama, dans la région voisine de Beni.
CAMBODGE – Le Parti du peuple cambodgien, au pouvoir au Cambodge, a remporté une victoire écrasante aux élections locales, selon de premiers résultats annoncés lundi par le comité électoral national. Lors de ce scrutin qui s’est tenu dimanche, les partis d’opposition espéraient pourtant freiner le Premier ministre Hun Sen, qui dirige depuis 37 ans le Cambodge d’une main de fer, avant les élections législatives prévues en 2023. Son parti remporterait selon des résultats provisoires environ 80% des sièges.
Le Parti de la lumière des bougies (CP), le mieux placé, a obtenu 18% des sièges, selon ces résultats. Ce dernier a critiqué dans un communiqué des élections « non libres et malhonnêtes », qui « ne reflètent pas la volonté du peuple cambodgien », mais sans en rejeter les résultats.
Selon des documents du parti du peuple cambodgien obtenus par l’AFP, ce dernier a enregistré plus de 5,3 millions de votes, contre 1,6 million pour le CP. Au total, environ 7 millions de personnes ont voté dimanche selon le comité électoral, soit 78% de participation. Les résultats officiels seront annoncés le 26 juin.
UE-POLOGNE – Trois figures du groupe Renew (libéraux) au Parlement européen ont appelé ce lundi à soumettre au vote des eurodéputés une motion de censure contre la commission Von der Leyen, lui reprochant son feu vert au plan de relance polonais malgré les manquements de Varsovie sur l’état de droit.
Pour être mis au vote en séance plénière, ce texte contre l’exécutif de l’Union européenne préparé par la Néerlandaise Sophie in’t Veld, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt et l’espagnol Luis Garicano, vice-président du groupe Renew (auquel appartient la délégation française LREM), devra d’abord recueillir les signatures d’au moins un dixième des eurodéputés (soit 70 parlementaires).
Si Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, « continue de refuser à appliquer sérieusement les règles de conditionnalité sur l’état de droit », qui visent à conditionner le versement de fonds européens au strict respect par les États membres des droits fondamentaux, « nous lui retirons notre soutien », a indiqué M. Verhofstadt.
La Commission a donné mercredi son feu vert au plan de relance polonais de 35,4 milliards d’euros, bloqué depuis plus d’un an à cause des manquements reprochés à Varsovie en matière d’indépendance de la justice. Or, les trois responsables de Renew jugent insuffisantes les annonces de Varsovie, dont la levée de la suspension d’un juge et le vote au Parlement polonais de la suppression de la chambre disciplinaire censée contrôler les juges, qui ont ouvert la voie au feu vert de Bruxelles.
MEXIQUE – Fondé il y a sept ans à peine, le parti de gauche au pouvoir au Mexique a conforté dimanche sa suprématie en remportant quatre des six élections au poste de gouverneurs d’Etat, se substituant encore davantage à l’ancienne force politique dominante.
A deux ans de la prochaine présidentielle, le Mouvement pour la régénération nationale (Morena) du président Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) et ses alliés vont désormais diriger une vingtaine d’Etats sur 32, en plus de disposer de la majorité au Congrès et au Sénat. Morena domine largement une alliance d’opposition qui intègre l’ancien parti hégémonique du Parti de la Révolution institutionnelle (PRI), au pouvoir pendant plus de 70 ans jusqu’en 2000, et en perte de vitesse depuis la victoire d’AMLO à la présidentielle de 2018.
Le parti du président a par exemple décroché haut la main le poste de gouverneur dans l’Etat industriel d’Hidalgo (centre), fief du PRI pendant 93 ans, d’après le premier décompte de l’Institut national électoral (INE).
FRANCE – Les résultats du vote des Français de l’étranger au premier tour des législatives placent les candidats de la majorité en tête dans neuf circonscriptions sur onze. Nombre d’entre eux sont cependant talonnés, parfois de près, par ceux de l’alliance de gauche, la Nupes.
Comme en 2017, l’électorat des Français de l’étranger a significativement plébiscité les candidats LREM, le parti présidentiel devenu Renaissance. Toutefois, ceux que l’on appelle « les expat » votent relativement peu voire très peu, avec des taux de participation ne dépassant pas les 15% dans certaines circonscriptions. L’abstention a dépassé les 85% dans la deuxième circonscription, celle de l’Amérique latine et des Caraïbes. La candidate LREM Éléonore Caroit y a récolté 33,98 % des voix suivie de Christian Rodriguez (NUPES) avec 27,72 %. L’événement politique a été réalisé dans la cinquième circonscription (péninsule ibérique et Monaco) où l’ancien Premier ministre socialiste français Manuel Valls n’a pas atteint le second tour. Investi par le parti présidentiel, il avait pourtant pris la place du député sortant Stéphane Vojetta. Ce dernier disputera le siège face à Renaud Le Berre (Nupes) arrivé en tête avec 27,88% des suffrages. Autre circonscription où la Nupes a devancé un ancien membre du gouvernement : celle du Maghreb et Afrique de l’Ouest, la neuvième circonscription. Elisabeth Moreno, ancienne ministre de l’Égalité femmes-hommes du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a remporté 28,05% des voix tandis que Karim Ben Cheikh, le candidat de Génération.s investi par la Nupes, a totalisé 39,99 % des voix. La Nupes a par ailleurs réussi à décrocher la deuxième place dans presque toutes les autres circonscriptions.
TWITTER – Elon Musk affirme dans un document boursier publié ce lundi que Twitter « résiste activement » à ses demandes d’informations sur les spams et les faux comptes, ce qu’il considère comme une violation manifeste des obligations du réseau social dans le cadre de son offre de rachat. « M. Musk se réserve tous les droits en résultant, y compris son droit de ne pas consommer la transaction et son droit de résilier l’accord de fusion », est-il écrit dans une lettre adressée au responsable juridique de Twitter diffusée sur le site de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC).
Après avoir déposé en avril une offre de rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars, le multimilliardaire patron de Tesla a à plusieurs reprises mis en doute les données transmises par Twitter sur les spams et les faux comptes et les mesures prises pour en limiter la prolifération. Selon Twitter, ces derniers représentent moins de 5% des comptes enregistrés.
« La dernière offre de Twitter de simplement fournir des détails supplémentaires relatives à ses méthodologies de tests, que ce soit par le biais de documents écrits ou d’explications verbales, équivaut à refuser les demandes de données avancées par M. Musk », est-il écrit dans la lettre. Or, est-il aussi affirmé, l’entrepreneur a besoin de plus d’informations pour préparer la transition et finaliser le financement de l’opération.