ALGÉRIE – Ce 11 juillet, dans un article titré « Le détenu Benhalima révèle les liens étroits entre le terroriste Boukhors et le Makhzen marocain », l’Agence officielle Algérie Presse Service (APS) se fait le relais de prétendus « aveux » de l’ex-caporal de l’armée algérienne Mohamed Benhalima, diffusés le soir même sur la chaîne nationale algérienne.
Cet ancien officier de 32 ans, passé en Europe après sa participation au Hirak en 2019, s’était fait connaître par des vidéos dans lesquelles il dénonçait plusieurs scandales liés au pouvoir algérien. Condamné par contumace, en mars 2021, à 10 ans de prison pour « publications de fausses informations », il avait été arrêté en Espagne puis extradé vers l’Algérie.
APS affirme que « (Benhalima) a également dévoilé la relation qu’entretient le terroriste Amir Boukhors avec un journaliste marocain dénommé Ahmed Gharabi, travaillant pour le compte du journal « Jeune Afrique » et auteur d’un article à son sujet en janvier 2021, en plus des relations qu’il entretient avec des partis influentes (sic) en France, par le biais de son avocat juif qui, selon Benhalima, lui aurait demandé de payer 10 000 euros pour faciliter l’obtention de l’asile politique en France », peut-on ainsi lire sur l’Agence de presse officielle.
Celui que l’APS dépeint en « terroriste », Amir Boukhors, n’est autre, indique JA, qu’« Amir DZ ». Installé en France, Amir DZ, 38 ans, est très actif sur les réseaux sociaux où il publie des vidéos et des informations supposément compromettantes contre des dirigeants et des personnalités algériennes. L’APS, déplore JA, ne craint pas le ridicule en diffusant ce qu’il faut bien appeler une fake news caractérisée. Amir DZ n’est en contact avec aucun de nos journalistes et aucun journaliste marocain du nom d’Ahmed Gharabi n’a travaillé pour notre média. Il suffit, pour s’en convaincre, d’une recherche sur Google. Une tâche manifestement hors de portée des journalistes de l’APS.
MAROC – Face à la multiplication des plantations de nouvelles variétés de cannabis qui consomment énormément d’eau et épuisent par conséquent les nappes phréatiques du Nord, Nizar Baraka, ministère de l’Équipement et de l’eau a demandé à Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur de lui prêter main-forte. Déjà plusieurs puits fermés.
En tout, 236 412 puits ont été construits dans 66 localités à travers le Maroc et sont utilisés dans la culture de nouvelles variétés de cannabis : Khardala », dont les semences sont importées d’Amérique latine, la « Mexicana » et la « Pakistana », en référence aux noms des pays d’importation, ainsi que « Critical » venue des Pays-Bas. Ces variétés étrangères consomment cinq fois plus d’eau que la culture de haschich beldi. Ces nouvelles variantes représentent non seulement de gros risques sanitaires, mais elles constituent également danger écologique pour les nappes phréatiques dont elles épuisent rapidement les ressources. L’incapacité de la police de l’eau et ses faibles moyens face à la puissance du lobby du haschich a amené Nizar Baraka, ministère de l’Équipement et de l’eau à demander l’aide à son collègue, le ministre de l’Intérieur.
MAROC – Le roi Mohammed VI a entériné mercredi 13 juillet une réorganisation de la communauté juive au Maroc, « composante » de la culture nationale, lors d’un conseil des ministres qu’il a exceptionnellement présidé au palais royal de Rabat.
Ces mesures – « élaborées, en application des hautes instructions royales » – « viennent consacrer l’affluent hébraïque en tant que composante de la culture marocaine riche de ses multiples affluents », souligne le communiqué publié par l’agence officielle MAP. Elles instaurent un Conseil national de la communauté juive marocaine, chargé de « la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques ». Elles prévoient aussi la création d’une Commission des juifs marocains de l’étranger qui « œuvre à consolider les liens des juifs marocains établis à l’étranger avec leur pays d’origine, à renforcer leur rayonnement cultuel et culturel et à défendre les intérêts suprêmes du royaume ». Les quelque 700 000 Israéliens d’ascendance marocaine ont souvent gardé des liens très forts avec leur pays d’origine. Enfin est créée une Fondation du judaïsme marocain qui « a pour missions de promouvoir et veiller au patrimoine immatériel judéo-marocain, de sauvegarder ses traditions et de préserver ses spécificités ».
La communauté juive marocaine, estimée aujourd’hui à 3 000 personnes, reste la plus importante d’Afrique du Nord, malgré un départ massif vers Israël après la création de l’Etat hébreu en 1948.
MAURITANIE – Le parlement mauritanien a approuvé, mardi 12 juillet dernier, un protocole d’accord pour la réalisation du projet de route de 775 km devant relier la ville Tindouf (situe à 1 460 km au sud-ouest d’Alger) à celle de Zouerate en Mauritanie.
Le financement de l’infrastructure devrait être pourvu par l’État algérien, selon le ministre mauritanien en charge des Transports, Moktar Ahmed Yedaly, qui a déclaré devant la commission économique du parlement que la Mauritanie se chargera des aspects juridiques, administratifs, logistiques, des facilités fiscales et de l’approvisionnement en matériaux locaux nécessaires.
Le projet qui avait déjà fait l’objet d’approbation par le gouvernement algérien le 21 décembre 2021, est inclus dans un plus vaste plan d’offensive commerciale menée par l’Algérie pour atteindre les portes de l’Afrique de l’Ouest, vu la proximité de la Mauritanie avec le Sénégal. L’Algérie qui a ouvert une liaison maritime avec son voisin en janvier dernier avait aussi annoncé pour bientôt le lancement d’une route aérienne.
LIBYE – Le patron de la National Oil Corp (NOC) de Libye a rejeté mercredi la décisions du Premier ministre de le limoger, laissant entrevoir la perspective d’une lutte ouverte pour le contrôle de la compagnie. Dans un discours télévisé, Mustafa Sanalla a déclaré que le mandat du Premier ministre Abdulhamid Dbeibah avait expiré et l’a averti de ne pas toucher à la NOC. Plus tard dans la journée, une force armée s’est déployée devant le bâtiment de la CNO, selon trois témoins. L’un d’eux a déclaré que la force était contrôlée par Dbeibah.
La situation politique désordonnée de la Libye a déjà retiré 850 000 barils par jour du marché cette année en raison du blocus des factions orientales, soulignant les risques pour l’approvisionnement énergétique mondial déjà restreint. M. Sanalla a accusé les Émirats arabes unis, qui ont précédemment soutenu les forces de l’Est pendant la guerre civile, d’être derrière une série de blocus pétroliers libyens et son limogeage.
IRAN – Depuis plusieurs semaines, les autorités ont lancé une nouvelle campagne pour faire respecter le voile islamique à l’extérieur mais aussi dans les banques et les administrations. Face à ces durcissements, des femmes ont manifesté sans voile dans la rue ce mardi 12 juillet.
Sur les réseaux sociaux, on a pu voir des vidéos de femmes marcher dans la rue ou aller dans des magasins sans voile. Certaines sont filmées de dos ou avec un masque sur la bouche pour ne pas être reconnues. D’autres montrent leur visage et affirment devant la caméra leur hostilité face à l’obligation du port du voile islamique. Mais il s’agit plutôt d’actions individuelles menées par des militantes féministes ou de simples Iraniennes.
Dans le même temps, quelque 10 000 femmes se sont rassemblées dans un stade du centre de Téhéran pour soutenir le port obligatoire du voile. D’autres rassemblements pro-hijab, organisés par le pouvoir étaient prévus ensuite dans plusieurs villes du pays. Il y a un mois, le gouvernement a décidé d’appliquer une nouvelle loi sur le voile en imposant de nouvelles restrictions vestimentaires aux femmes.
ISRAËL-ETATS UNIS-IRAN – Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Yaïr Lapid devaient signer ce jeudi un accord par lequel ils s’engageront à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.
Un haut responsable de l’administration américaine, qui décrivait la déclaration aux journalistes, a indiqué que l’accord étendrait les relations qu’entretiennent de longue date les Etats-Unis et Israël en matière de sécurité. « C’est une déclaration d’importance, et elle inclut un engagement visant à ne jamais permettre à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, et à répondre aux activités déstabilisantes de l’Iran, particulièrement les menaces à l’encontre d’Israël », a-t-il expliqué.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision israélienne Canal 12 diffusé mercredi, Joe Biden a déclaré qu’il n’utiliserait la force qu’en dernier recours pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. « La seule chose pire que l’Iran tel qu’il existe aujourd’hui serait un Iran doté de l’arme nucléaire, et si nous pouvons retourner dans l’accord (de 2015), nous pourrons les retenir », a dit le président américain. Alors qu’on lui demandait si les Etats-Unis pourraient recourir à la force contre l’Iran si cela était nécessaire, Joe Biden a déclaré: « Si c’était le dernier recours, oui. »
ISRAËL – Le prix du pain en Israël devrait augmenter de 20% à partir de dimanche en conséquence d’une hausse mondiale des prix du blé, a annoncé mercredi 13 juillet la ministre de l’Economie et de l’Industrie, Orna Barbivai.
« Au vu des conditions définies par la loi, le prix du pain réglementé augmentera probablement à partir de dimanche, d’environ 20%, mais j’entends continuer à travailler pour améliorer le mécanisme par lequel les prix des produits sont mis à jour, afin que les considérations sociales et le bien public soient pris en compte, » a déclaré Orna Barbivai. « A mesure que les prix des matières premières deviennent moins chers, j’exigerai du Comité des prix qu’il réduise celui du pain», a-t-elle poursuivi.
Cette hausse vient s’ajouter à celle du prix des œufs qui a augmenté de 6,5 % vendredi dernier. Un œuf de grande taille coûte désormais 6 centimes de plus et le prix d’une barquette d’une douzaine d’œufs 75 centimes de plus, pour un total de 12,05 shekels. Une hausse du prix de l’électricité de 9.6% est attendue pour le mois d’août.
ISRAËL-FRANCE – L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, en détention dans une prison israélienne en Cisjordanie occupée qu’il qualifie de « Bastille », a demandé jeudi au président français Emmanuel Macron de « faire pression » sur l’Etat hébreu pour exiger sa libération.
Dans une lettre consultée par l’AFP et envoyée à dessein pour la fête nationale du 14-Juillet, M. Hamouri compare la prison d’Ofer, où il est écroué depuis mars, à la Bastille, et demande à la France de l’aider à en sortir.
« Aujourd’hui par cette lettre, je veux simplement vous rappeler que je me trouve dans une autre Bastille qui a pour nom « Ofer », située dans les territoires palestiniens occupés », affirme M. Hamouri.
Israël a prolongé en juin de trois mois sa détention administrative – une mesure controversée permettant à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle- par la justice militaire israélienne qui le considère comme un membre du FPLP, ce qu’il nie. Fin avril, le ministère français des Affaires étrangères avait dit souhaiter que Salah Hamouri « soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver ».
Ce militant des droits des Palestiniens avait été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour participation à la tentative d’assassinat d’Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et fondateur du parti ultra-orthodoxe Shass, avant d’être libéré en 2011, dans le cadre d’un échange de prisonniers ayant permis la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.
EGYPTE – À la veille de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP27) que l’Égypte accueillera en novembre 2022, le pays des pharaons s’attèle à la promotion de la mobilité verte. C’est dans ce cadre que le ministère d’État à la Production militaire et celui du Développement local ont signé un accord en vue de l’acquisition de 70 autobus électriques qui circuleront au Caire dès le mois d’octobre 2022.
Pour un coût total de 323 millions de livres égyptiennes (plus de 17 millions de dollars), ces autobus électriques baptisés « Setibus » sont produits localement dans l’usine du constructeur égyptien Manufacturing Commercial Vehicles (MCV) basée à Salheya, dans le gouvernorat d’Ach-Charqiya. Avec une vitesse maximale de 70 km/h, le « Setibus » peut transporter jusqu’à 73 passagers, soit 49 places assises. À en croire les autorités égyptiennes, le bus électrique est doté d’une climatisation automatique et d’un système intelligent pour les services internet.
ETHIOPIE – Le gouvernement éthiopien a chargé mardi un organisme de l’ONU de reconstruire certaines infrastructures détruites au Tigré, région en conflit avec Addis Abeba et contrôlé par des autorités rebelles, dans le cadre d’un projet financé par la Banque mondiale (BM).
La BM a accordé en avril une subvention de 300 millions de dollars à l’Éthiopie, finançant un projet d’aide aux communautés touchées par les conflits dans le pays.
Ce projet a pour objectif d’une part de reconstruire les infrastructures détruites par le conflit et améliorer l’accès aux services essentiels, et d’autre part de permettre aux victimes de violences sexistes de bénéficier plus facilement de programmes d’aide.
Un accord conclu avec le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (Unops) prévoit que l’organisme onusien « mette en œuvre dans la région du Tigré les activités définies par le premier objectif du projet », indique mardi le ministère éthiopien des Finances dans un communiqué.
Il se chargera notamment « de reconstruire des infrastructures procurant des services essentiels affectées par le conflit ». Selon le texte, « l’Unops mettra en œuvre le projet au Tigré jusqu’à ce que la situation au Tigré s’améliore et permette au gouvernement de mettre en œuvre le projet via ses propres structures ».
RWANDA – Les transports publics au Rwanda constituent un secteur traditionnellement dominé par les hommes. Mais il est désormais possible de voir des femmes aux commandes de motos taxis et de minibus dans la capitale, Kigali, et ailleurs dans le pays.
En ces temps où le marché du travail rwandais a été négativement affecté par la pandémie de nouveau coronavirus, le taux de chômage est passé de 12% en février 2020 à 16,5% en février dernier.
Certaines Rwandaises ont désormais franchi une nouvelle barrière culturelle et exercent maintenant cette activité presque exclusivement masculine qu’est le transport commercial par motos et minibus.
Le rapport annuel 2021 de l’enquête sur la main-d’œuvre au Rwanda a révélé que les femmes étaient employées à 0,3% dans le secteur des transports, contre 8,3% des hommes, sur une population âgée de 16 ans et plus.
En juin 2022, le conseil municipal de Kigali a fait don de plus de cent motos électriques et a encouragé les femmes à oser les conduire dans le cadre de leur développement.
MADAGASCAR – Dans ses efforts pour maintenir un niveau bas les prix des carburants à la pompe, le gouvernement de Madagascar a cumulé une dette d’environ 134 millions de dollars américains auprès des opérateurs pétroliers depuis le début de cette année 2022.
La directrice de cabinet de la présidence malgache, Baomiavotse Vahinala Raharinirina a présenté ces chiffres ce 13 juillet 2022, expliquant que l’exécutif n’avait pas d’autre choix, précisant que «les passifs de l’État envers les pétroliers pourraient grimper jusqu’à environ 293 millions de dollars jusqu’à la fin de l’année si on maintenait le gel des prix».
A Madagascar, les prix du carburant à la pompe sont administrés par l’Etat, ce qui permet de maintenir un tarif à la pompe largement inférieur au prix d’achat pour préserver le pouvoir d’achat des Malgaches.
Le dernier changement des prix à la pompe à Madagascar n’est intervenu que lundi dernier, avec une hausse de 44% sur les prix du gasoil et du supercarburant.
le secteur privé est sous le choc et encore dans l’expectative car la hausse du carburant a des impacts progressifs et diffus. Si l’augmentation a déjà affecté le prix du ticket de bus que leurs employés prennent pour travailler, les entrepreneurs s’attendent eux à des répercussions sur leur facture d’eau et d’électricité à la fin du mois, sans voir d’issue à la situation. La population malgache est déjà étranglée par l’inflation.
AFRIQUE DU SUD – L’ abondance d’armes à feu détenues illégalement dans le pays est selon plusieurs observateurs la cause principale de la hausse du taux de criminalité.
Samedi dernier, deux fusillades ont endeuillé le pays, faisant plusieurs victimes. Selon Adele Kirsten, directrice de Gun Free, trop d’armes sont volées à la police : la source la plus importante est la perte et le vol d’armes à feu chez les civils. 24 armes par jour sont soit perdues soit volées. Chaque jour, 24 armes passent de mains légales à des mains illégales. Cela inclut la sécurité privée, les flics – deux à quatre par jour. Nous avons donc une fuite à la fois de l’État et des civils.
La police de Soweto à Johannesburg a trouvé sur les lieux de la fusillade du samedi dernier plus de 100 cartouches vides. Les criminels ont utilisé des armes puissantes en occurrence des AK-47, ce qui pose le problème de la disponibilité de ce type d’armes.
Selon les statistiques officielles, plus de 12 900 personnes ont été arrêtées pour possession d’armes à feu et de munitions illégales entre 2020 et 2021.
INSOLITE – Un canard du parc d’attractions Europa-Park, en Allemagne, est devenu, malgré lui, une star des réseaux sociaux. Alors qu’il se trouvait sur une fontaine, éteinte, un puissant jet d’eau le propulse dans les airs à la manière d’un geyser.
Selon L’Alsace, la scène a été filmée au bord des rails de l’attraction « Poséidon » par un membre du personnel. La vidéo, publiée le 27 juin dernier, a fait un véritable buzz. Elle a déjà été visionnée plus de 41 millions de fois.
Même si les images sont impressionnantes, le canard ne semble pas avoir souffert de ce vol plané. Catapulté dans les airs sous la pression du jet, l’animal a finalement réussi à se poser dans l’eau à quelques mètres de là… à l’écart de toute fontaine.
« Likée » près de deux millions de fois, la vidéo a provoqué l’hilarité et la compassion des internautes qui ont largement commenté la mésaventure du palmipède. À ce jour, la vidéo cumule 42 millions de vues et plus de 13 000 commentaires.
Élu en 2021 meilleur parc de loisirs au monde pour la septième année consécutive lors des « Golden Ticket Awards », comme le rapporte France Bleu, Europa-Park est un immense complexe créé en 1975. Situé à Rust, en Allemagne, ce parc d’attractions à thème accueille chaque année plusieurs millions de visiteurs.
CHINE – Des propriétaires en Chine de logements en construction, dont les travaux sont inachevés en raison de la situation précaire de certains promoteurs, refusent de payer leurs mensualités, au risque de fragiliser davantage un secteur immobilier en crise.
L’immobilier a longtemps été un pilier de la croissance en Chine, galvanisé par la hausse du niveau de vie de la population et par une frénésie d’achats, dans un pays où l’acquisition d’un bien est souvent un prérequis au mariage.
Mais les incertitudes liées au Covid-19, qui pénalisent l’activité et pèsent sur le revenu des ménages, refroidissent les acheteurs, au moment où de nombreux groupes immobiliers en Chine sont en difficulté financière. Faute de liquidités, certains promoteurs sont incapables de poursuivre leurs chantiers et de remettre en temps voulu des logements vendus avant leur construction.
Résultat, les propriétaires de biens, dans au moins une centaine de projets immobiliers en Chine, refusent dorénavant de payer leurs mensualités, selon des données du cabinet spécialisé dans l’immobilier CRIC publiées mercredi.
Ces chantiers sont répartis dans 50 villes différentes.
PACIFIQUE – Les îles vulnérables du Pacifique ont demandé jeudi une action mondiale « urgente et immédiate » contre le changement climatique, tout en soulignant, face à l’influence croissante de la Chine dans la région, leur attachement à la démocratie et à l’ordre international « fondé sur des règles ».
Réunis en sommet dans la capitale des Fidji, Suva, les dirigeants des îles du Pacifique ont souligné que le temps était compté pour éviter les « pires scénarios » qui verraient leurs pays, dont beaucoup se situent juste au-dessus du niveau de la mer, engloutis ou rendus inhabitables par des tempêtes de plus en plus violentes.
« Nous sommes en première ligne face aux effets néfastes du changement climatique », ont rappelé les dirigeants dans un document stratégique commun pour 2050, adopté après trois jours de discussions.
Ils ont alors appelé à « une action urgente, robuste et transformatrice » à tous les niveaux, national, régional et mondial.
L’édition 2022 du Forum des îles du Pacifique était la plus importante depuis des années: l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante pour les îles de faible altitude, et le forum n’a pas pu se tenir durant la pandémie de Covid-19.
Le sommet a été marqué par les rivalités géopolitiques dans la région, notamment entre les Etats-Unis et la Chine.
BRESIL – Le Parlement brésilien a approuvé mercredi une série de mesures proposées par le gouvernement de Jair Bolsonaro, augmentant plusieurs postes de dépenses pour créer de nouvelles prestations sociales d’ici la fin de l’année, à 81 jours de l’élection présidentielle.
A une large majorité, la Chambre des députés a donné son feu vert au texte, qui décrète un « état d’urgence » afin de contourner la loi électorale qui interdit l’adoption de nouvelles lois en période électorale.
Le gouvernement déboursera plus de 41 milliards de reais (environ 7,6 milliards d’euros) pour financer ces mesures, qui s’appliqueront jusqu’en décembre.
Parmi elles: une augmentation de 50% du programme Auxilio Brasil, anciennement appelé Bolsa Familia, créé par l’ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui passera de 400 à 600 reais (environ 110 euros) par mois.
Des subventions vont également être versées aux chauffeurs de camions à hauteur de 1.000 reais par mois, l’aide aux plus pauvres ainsi qu’aux chauffeurs de taxi pour acheter des bonbonnes de gaz sera elle aussi plus conséquente dans un contexte de flambée des prix de l’énergie.
MALI – L’état-major des armées de Côte d’Ivoire a livré, mercredi 13 juillet, ses précisions sur la présence de ses 49 militaires interpellés à l’aéroport de Bamako dimanche. Il insiste sur le fait que le contingent arrêté est bel et bien en mission officielle au Mali dans le cadre des opérations de la mission de maintien de la paix des Nations unies, la Minusma. Mais l’ONU a du mal à clarifier si ces déploiements, qui ont commencé en 2019, ont une mission aussi claire qu’Abidjan ne l’affirme.
Dans un premier temps, les équipes de l’ONU, tant à New York qu’à Bamako, ont corroboré la version ivoirienne. Mais après recoupement, de nouvelles informations ont permis de dévoiler que les soldats ivoiriens n’étaient pas considérés comme des éléments nationaux de soutien (NSE) par les Nations unies ; et pour l’organisation, il s’agissait avant tout d’une affaire bilatérale, rapporte RFI.
Cela a été confirmé par Fahran Faq, porte-parole des Nations unies : « Les troupes ivoiriennes n’appartiennent pas aux forces de la Minusma. Une requête de la Côte d’Ivoire, pour déployer des éléments nationaux de soutien, a été approuvée en 2019. Cependant, aucune troupe n’a été déployée sous cette convention depuis ce moment-là. Nous encourageons vivement les deux pays à travailler ensemble pour résoudre la situation et permettre la libération des troupes détenues. »
Si l’incompréhension générale persiste en raison de versions radicalement différentes, et si Abidjan demande la libération « sans délai » de ses militaires, Bamako a annoncé vouloir les traduire en justice.
META – Le géant des réseaux sociaux Meta, dont les plateformes sont régulièrement accusées par des ONG et élus politiques de nuire à ses utilisateurs et à la démocratie, a publié ce jeudi son premier rapport annuel sur ses efforts pour protéger les droits humains.
Il couvre les années 2020 et 2021 et revient sur différentes mesures prises sur Facebook et Instagram, pour combattre la désinformation autour du Covid, par exemple, et résume des études déjà publiées, comme celles sur les élections aux Etats-Unis ou aux Philippines.
« Le rapport explique comment notre règlement sur les données, notre équipe de réponse aux forces de l’ordre et nos évaluations contribuent à protéger les personnes de la surveillance illégale ou excessive des gouvernements », note le communiqué de presse du groupe californien.
Meta, comme son voisin Google, a récemment été interpellé par des élus, associations et journalistes sur le sujet de la protection des données des femmes qui chercheraient à avorter aux Etats-Unis, un droit constitutionnel que la Cour suprême américaine a révoqué fin juin. Ils craignent que les groupes technologiques ne soient forcés de remettre aux autorités, munies d’un mandat légal, les informations personnelles de femmes qui auraient, par exemple, contacté des services d’aide à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans les Etats américains où l’avortement est désormais interdit ou très restreint.
« Conformément à notre politique en matière de droits humains, nous avons pris l’engagement d’interpréter les requêtes des gouvernements de la façon la plus restreinte possible », a indiqué à l’AFP Miranda Sissons, directrice des droits humains chez Meta.
« En cas de différence entre les normes locales et internationales, nous cherchons à respecter les normes internationales le plus possible », a-t-elle ajouté, sans plus de précisions sur les inquiétudes concrètes pour les femmes aux Etats-Unis.
Le rapport mentionne que si une demande n’est pas conforme à la loi ou aux règlements de Meta, l’entreprise les « repousse ».
TWITTER – Une vaste panne a affecté temporairement jeudi l’accès au réseau social Twitter, notamment aux Etats-Unis et en Europe où plusieurs utilisateurs se sont retrouvés confrontés à un message d’erreur, avant le rétablissement apparent du service.
L’étendue de la panne n’était pas immédiatement connue et la plateforme n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP. Mais le site Downdetector a recensé près de 55.000 signalements d’internautes empêchés de se servir de la plateforme, les premiers étant apparus vers 10h50 heure de Tunis. La panne semble avoir duré environ une heure et en ce milieu d’après-midi, les choses sont rentrées dans l’ordre.
Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l’exception.
FRANCE – Le président de la République a promis jeudi un texte de loi sur la réforme du travail « dès cet été », qui concernera l’assurance-chômage et d’autres sujets comme la formation des seniors, lors de son interview télévisée du 14 juillet.
« Dès cet été, il faudra qu’il y ait un texte de loi, après discussion avec les partenaires sociaux », a dit Emmanuel Macron, qui a évoqué la « réforme du RSA », une « réforme de France Travail », mais aussi notamment celle du lycée professionnel et « le travail des seniors, qu’on doit améliorer par la formation tout au long de la vie ».
« Nous pouvons aller à 5% » de chômage à la fin du quinquennat, a assuré le chef de l’État, qui a rappelé que sous son premier quinquennat, le chômage avait déjà été ramené à 7%. « Le cœur de la bataille, c’est le plein emploi », a-t-il martelé.
Le président a également annoncé que l’’Etat va préparer cet été « un plan de sobriété » énergétique, pour faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine.« On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété », « on va préparer un plan pour se mettre en situation de consommer moins », a déclaré le chef de l’Etat, expliquant qu’il demanderait « aux administrations publiques, aux grands groupes de préparer un plan ».
UKRAINE – Au moins vingt personnes ont été tuées et quatre-vingt-six blessées dans des tirs de missiles russes ayant touché Vinnytsia, ce jeudi, selon les autorités ukrainiennes. Cette ville d’environ 370 000 habitants, située dans le centre-ouest de l’Ukraine, avait été jusqu’alors relativement épargnée par les combats, ce qui en faisait l’une des villes-refuges pour de nombreux Ukrainiens de l’est du pays.
Selon le chef adjoint du bureau présidentiel ukrainien, Kirill Timoshenko, les trois missiles russes qui ont touché un immeuble de bureaux et endommagé des immeubles résidentiels voisins ont été tirés « avec des missiles [de croisière] Kalibr lancés d’un sous-marin [russe] en mer Noire .Le gouverneur de la région de Vinnytsia, Serhi Borzov, affirme que quatre autres missiles visant la ville ont été abattus par les systèmes de défense aérienne ukrainiens.
A Moscou, la rédactrice en chef du groupe médiatique d’Etat Russia Segodnya, Margarita Simonian, affirme que les frappes russes sur des immeubles de Vinnytsia visaient « la Maison des officiers, où des nationalistes avaient été déployés ».
Ces informations, issues de l’armée russe selon ses dires, n’ont pas pu être vérifiées indépendamment.
Sur toute la ligne de front, l’armée russe ne relâche pas sa pression. Selon le gouverneur de la région de Louhansk, Serhi Haïdaï, la Russie a tiré des roquettes et bombardé des zones habitées à la frontière de la région de Louhansk et de la région de Donetsk. « Les attaques massives d’artillerie et de mortier se poursuivent. (…) Les Russes tentent de percer vers Siversk et d’ouvrir la voie vers Bakhmout, c’est pourquoi ils détruisent tout ce qui se trouve devant eux », écrit-il sur Telegram.
D’après l’agence de presse russe d’Etat TASS, citant Vitali Kiselev, un responsable de la « république populaire de Louhansk », des forces russes et séparatistes sont entrées dans Siversk et la ville pourrait tomber dans quelques jours. Il n’est pas possible de vérifier, pour l’heure, ces affirmations.
Tribunal spécial
Lors d’une conférence internationale sur les crimes de guerre en Ukraine organisée à la Haye, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé, en visioconférence, la mise en place d’un « tribunal spécial pour juger les crimes de l’agression russe contre l’Ukraine », expliquant que « les institutions judiciaires actuelles ne peuvent traduire en justice tous les coupables ». Il s’est ému des tirs de missile russes sur des bâtiments civils de Vinnytsia : « Chaque jour, la Russie tue des civils, tue des enfants ukrainiens, tire des missiles sur des cibles civiles où il n’y a rien de militaire. Qu’est-ce que c’est, si ce n’est un acte ouvert terrorisme ? ».
Des camps de « filtration »
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se dit « gravement préoccupée » par le traitement infligé par Moscou aux civils ukrainiens dans des « camps de filtration », destinés à identifier ceux que la Russie soupçonne de liens avec les autorités de Kiev, selon un rapport qui doit être publié jeudi. « Selon des témoins », cette procédure « implique des interrogatoires brutaux et des fouilles corporelles humiliantes », écrivent les trois auteurs de ce document de 115 pages consulté par l’Agence France-Presse, estimant que ces camps connaissent un développement « alarmant ».
Les Ukrainiens évacués des villes assiégées, comme le port stratégique de Marioupol, ou ceux qui quittent des territoires occupés par les troupes russes sont obligés de transiter par ces centres. « Leurs données personnelles y sont enregistrées, leurs empreintes digitales relevées et leurs documents d’identité copiés », détaille ce rapport de l’OSCE. L’objectif est apparemment de déterminer si ceux qui sont ainsi interrogés ont combattu du côté ukrainien ou ont des connexions avec le régiment Azov ou les autorités ukrainiennes. « Si c’est le cas, ces personnes sont séparées des autres et souvent disparaissent purement et simplement ».
Céréales : des progrès
La Russie et l’Ukraine ont progressé, mercredi, au cours d’une réunion d’experts militaires à Istanbul sur l’épineuse question du blocage des exportations de céréales à partir des ports ukrainiens.
Des « progrès réellement substantiels » ont été réalisés, a commenté devant des médias, après la fin des entretiens russo-ukrainiens en Turquie, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, qui a dit espérer qu’un « accord formel » pourrait être prochainement conclu. « Aujourd’hui, à Istanbul, nous avons vu une étape capitale, un pas en avant pour assurer l’exportation sûre et sécurisée des produits alimentaires ukrainiens à travers la mer Noire », a-t-il poursuivi : « Nous avons une lueur d’espoir pour soulager la souffrance humaine et soulager la faim dans le monde. »
Optimisme prudent, également, du côté du ministre de la défense turc, Hulusi Akar, qui a souligné que les experts militaires russes et ukrainiens s’étaient entendus sur des « contrôles communs » dans les ports et sur les moyens de « garantir la sécurité des voies de transfert », autrement dit des couloirs sécurisés pour le transport maritime des produits agricoles.