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Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
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Dans le monde, ces dernières heures…
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LIBYE – Des combats entre groupes armés ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi à Zaouia, une ville de l’ouest de la Libye, faisant 5 morts et 13 blessés, selon les services de secours. Selon des médias locaux, les affrontements, notamment à l’arme lourde, ont opposé deux groupes officiellement affiliés aux ministères de la Défense et de l’Intérieur, au cœur de cette ville située à une quarantaine de kilomètres de la capitale Tripoli.

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Le Service des ambulances et de secours a fait état de 5 morts, dont une fille de 10 ans, et 13 blessés. Selon une source sécuritaire locale ayant requis l’anonymat, les combats ont éclaté après qu’un membre d’un des deux groupes a été tué par un partisan de l’autre en raison d’un différend en lien avec un trafic de carburants, très courant dans cette région proche de la frontière avec la Tunisie.

Ces heurts surviennent au moment où le pays d’Afrique du nord traverse une grave crise politique sur fond d’insécurité chronique marquée par des combats récurrents entre groupes armés. 

IRAN – Les Gardiens de la révolution iraniens ont mené ce lundi une vague de frappes de drones et de tirs d’artillerie, visant ce que Téhéran considère comme des bases de séparatistes kurdes iraniens dans le nord de l’Irak, selon une agence de presse semi-officielle.

Il s’agit de la deuxième attaque transfrontalière de ce type depuis le week-end dernier, à un moment où l’Iran est en proie à des protestations importantes suite à la mort d’une femme kurde iranienne de 22 ans qui avait été arrêtée par la police des mœurs du pays.

Samedi, les Gardiens de la révolution ont déclaré avoir pris pour cible des bases et des camps d’entraînement de groupes séparatistes kurdes dans le nord de l’Irak, affirmant avoir infligé de graves dommages.

Les protestations liées à la mort de Mahsa Amini se sont étendues à au moins 46 villes et villages. La télévision d’État iranienne affirmé qu’au moins 41 manifestants et policiers ont été tués depuis le début des protestations, le 17 septembre. Plus de 1 200 personnes sont été arrêtées.

L’agence de presse semi-officielle Tasnim a indiqué ce lundi que les attaques de la Garde étaient une réponse au soutien que les séparatistes auraient apporté aux troubles à l’intérieur de l’Iran, ainsi qu’à leurs tentatives de faire entrer clandestinement des armes.

L’année dernière, les Gardes ont également attaqué ce qu’elle a appelé des bases de « groupes terroristes » dans le nord de l’Irak.

IRAN – La mobilisation pour la liberté et contre les interdits imposés aux femmes, qui secoue depuis plus de dix jours l’Iran, a fait naître un nouvel hashtag de lutte : #HadisNajafi. Un cri de ralliement, celui du prénom et nom d’une jeune de 20 ans, tuée de plusieurs balles lors d’une manifestation organisée jeudi 22 septembre à Karaj, à l’est de Téhéran.

Très vite, de nombreux médias l’ont identifiée comme la femme qui, avant de faire face aux forces de l’ordre, a été filmée attachant ses cheveux libres de tout voile – un interdit dans l’espace public sévèrement sanctionné par la République islamique. Lundi 26 septembre, l’antenne farsi de la BBC a relayé un message de cette manifestante, démentant être Hadis Najafi, mais revendiquant avoir enregistré la séquence pour encourager ses compatriotes à « avoir le courage de descendre dans la rue ».

Hadis Najafi est l’une des dizaines de victimes blessées ou tuées lors des multiples mobilisations organisées dans tout l’Iran depuis le 16 septembre, date de la mort de Mahsa Amini.

LIBAN – Les banques ont repris ce lundi matin leur activité, après une grève entamée le 16 Septembre après une série de braquages, que les banques soupçonnent d’avoir été orchestrés contre elles.

Des files d’attentes ont pu être observées devant certains établissements dans la capitale libanaise, dans une atmosphère de vigilance accrue de la part des agents de sécurité relevant de chaque banque. Mais aucune mobilisation sécuritaire exceptionnelle n’a été rapportée.

De nouvelles dispositions relatives aux opérations ont par ailleurs été notifiées aux clients, comme la prise de rendez-vous impérative. Si certaines de ces dispositions avaient déjà adoptées ponctuellement, elles ont été généralisées et mises en œuvre plus rigoureusement au premier jour de la réouverture.

D’autre part, le débat budgétaire a repris sur fond de protestations populaires dans le périmètre du Parlement où 128 députés planchent sur un texte contesté, dénué de toute vision économique et financière, qui accable les Libanais de nouveaux impôts et taxes, qui risque d’aggraver l’inflation et qui n’est surtout pas présenté dans le cadre d’un plan redressement réfléchi.

LIBAN – Le Liban devrait recevoir cette semaine une première version de l’accord rédigé par le médiateur américain sur la question du tracé de la frontière maritime avec Israël, a indiqué le président libanais Michel Aoun sur son compte Twitter.

Les pourparlers entre le Liban et Israël se sont intensifiés ces dernières semaines avec des visites dans les deux pays du médiateur américain Amos Hochstein.

Les États-Unis mènent depuis deux ans une médiation entre le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, pour parvenir à un accord visant à délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d’hydrocarbures sur le champ offshore controversé de Karish.

Pour le Liban, le champ de Karish se trouve dans une partie des eaux contestées avec Israël. Mais pour Israël le champ est situé dans sa zone économique exclusive.

Les tensions ont été exacerbées avec l’arrivée en juin au champ de Karish d’un navire affrété par l’État hébreu par la société Energean Plc basée à Londres, qui a affirmé jeudi être prête à commencer « dans quelques semaines » la production de gaz sur ce champ controversé pour le compte d’Israël.

Le Hezbollah a mis en garde à plusieurs reprises Israël contre toute activité à Karish.

ISRAËL – Des violences ont éclaté dimanche soir entre les forces de sécurité israéliennes et des Palestiniens à Jérusalem-Est, peu après le début de la fête de Rosh Hashanah, le Nouvel An juif.

Des émeutiers ont tiré des feux d’artifice sur la police des frontières dans le quartier de Silwan, a rapporté le radiodiffuseur public Kan.

Des vidéos publiées par des médias arabes ont montré des incendies faisant rage dans le quartier A-Tor de la capitale.

Les causes de ces affrontements n’ont pas été précisées dans l’immédiat, alors que la police et l’armée sont en état d’alerte à Jérusalem et en Cisjordanie. Aucun blessé n’a été signalé.

Dans un autre incident, la radio de l’armée a déclaré que des assaillants ont lancé des explosifs improvisés sur un poste de contrôle militaire près de Jénine en Cisjordanie, alors que le chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kochavi, célébrait Rosh Hashanah avec les troupes à proximité. Il n’y a pas eu de blessés ni de dégâts.

Le chef de la police, Kobi Shabtai, a demandé à tous les Israéliens qui ont un permis de port d’armes à feu de porter leurs armes sur eux pendant les vacances, redoutant des attaques, a rapporté Channel 12 news.

Israël a fermé ses points de passage vers la Cisjordanie et la bande de Gaza pour les Palestiniens jusqu’à la fin de la fête, mardi soir.

Ces fermetures sont une pratique courante pendant les fêtes juives et les vacances. L’armée affirme qu’il s’agit d’une mesure préventive contre les attaques en période de tensions accrues. 

EGYPTE-LIBYE – Le Caire cherche à établir sur sa frontière occidentale une zone tampon aérienne d’au moins quinze kilomètres à l’intérieur de la Libye pour empêcher les flux d’armement et arrêter la contrebande à l’intérieur du territoire égyptien, selon le site Arabi21.

L’expert militaire Adel Abdel Kafi a déclaré au site internet que la zone tampon s’étendrait de 15 à 20 kilomètres et qu’elle serait mise en œuvre unilatéralement, sans coordination avec les forces du maréchal Khalifa Haftar, dont les forces contrôlent actuellement la frontière libyenne.

Adel Abdel Kafi a déclaré que la zone tampon serait maintenue via une surveillance aérienne continue, de sorte que toute personne entrant dans la zone pourrait potentiellement être ciblée par des militaires ou des hélicoptères.

Des chaînes de télévision et des sites internet libyens affirment que l’armée de l’air égyptienne a effectué mercredi des frappes aériennes à sept kilomètres à l’intérieur du territoire libyen, visant six véhicules militaires et faisant quatre morts parmi les garde-frontières de Haftar.

KENYA – Au moins 11 personnes, dont huit policiers et un chef local, ont été tuées samedi par des voleurs de bétail qu’ils poursuivaient dans le nord du Kenya en proie à la sécheresse, a affirmé dimanche la police kényane.

Les vols de bétail ou les querelles portant sur des sources d’eau ou des pâturages sont fréquents dans les zones pastorales du nord du Kenya, frontalière de l’Éthiopie et du Soudan du Sud.

La police kényane a dénoncé sur Twitter une « embuscade criminelle et lâche par des voleurs de bétails contre le public et des officiers de police » dans le comté de Turkana, qui a fait selon elle 11 morts: 8 policiers, 2 civils et un chef local.

Les policiers tués étaient à la poursuite de membres de l’ethnie Pokot qui avaient attaqué un village et s’étaient enfuis avec du bétail.

Les autorités ont annoncé l’envoi sur place de renforts supplémentaires.

En novembre 2012, quarante-deux policiers avaient été tués dans une embuscade d’une ampleur sans précédent dans le nord, dans la région de Baragoi.

En août 2019, toujours dans le nord, au moins 12 personnes avaient été tuées par des voleurs de bétail soupçonnés d’être des Éthiopiens d’ethnie borana.

Le Kenya, moteur économique de l’Afrique de l’Est, subit une sécheresse d’une intensité inédite depuis 40 ans, et la faim y touche au moins 4 millions d’habitants, sur un plus de 50 millions au total.

Rivières et puits se sont asséchés, les pâturages se sont transformés en poussière, causant la mort de plus d’1,5 million de têtes de bétail rien qu’au Kenya.

L’organisation météorologique nationale a mis en garde contre une possible hausse « des conflits humains et des conflits entre l’homme et la faune ».

KENYA – Un immeuble de plusieurs étages s’est effondré ce lundi près de la capitale du Kenya. Les sauveteurs fouillent les décombres à la recherche de plusieurs personnes portées disparues.

Le radiodiffuseur national du Kenya a rapporté qu’au moins trois personnes sont mortes dans l’accident à Kirigiti.

On ne sait pas immédiatement ce qui a causé l’effondrement du bâtiment.

De tels événements ne sont pas rares à Nairobi et ailleurs au Kenya dans un contexte de faible surveillance, de constructions de mauvaise qualité et de corruption.

RDC – La terreur règne dans plusieurs communes de Kinshasa à la suite de la résurgence des attaques des « kulunas », criminels qui amputent des membres, tuent, rackettent et volent des biens, le jour comme la nuit. Les autorités assurent que la situation est sous contrôle, mais la flambée des cas inquiète la société civile. Les députés dénoncent un vide sécuritaire dans la capitale.

Le cas le plus récent des attaques des « kulunas » est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke, la plus peuplée des 24 communes de la capitale Kinshasa. Le député provincial Erick Bukula est excédé :

« La police n’arrive plus à contenir le phénomène. Il y a des  » kulunas  » qui abattent, tranchent la main ou la tête de telle ou telle personne, qui blessent même des policiers. Ils sont devenus comme des milices pour des règlements des comptes. »

La police fait, selon lui, face à plusieurs problèmes, dont des effectifs réduits, mais pas seulement : « Dans plusieurs communes, comme dans la commune de Limete par exemple, avec 14 quartiers, vous serez étonnés de savoir qu’il y a moins de quatre sous-commissariats. Dans ces commissariats, vous ne trouverez que trois ou quatre policiers, soit un seul qui a une arme à feu. Donc, il y a un problème d’effectifs, d’équipements et de recrutement des policiers. Le gouvernement national devrait financer la police de Kinshasa en ce qui concerne la sécurité. »

RWANDA – Félicien Kabuga, « financier » présumé du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, sera jugé à partir de jeudi pour génocide et crimes contre l’humanité devant un tribunal des Nations unies à La Haye. Arrêté le 16 mai 2020 dans la banlieue de Paris après 25 ans de cavale, il est notamment accusé d’avoir participé à la création des milices hutu Interahamwe, principaux bras armés du génocide qui a fait plus de 800.000 morts selon l’ONU, essentiellement au sein de la minorité tutsi.

Son procès est très attendu au Rwanda, où M. Kabuga était un des hommes les plus riches en 1994. Il était alors président de la tristement célèbre Radiotélévision libre des Mille collines (RTLM), qui a diffusé des appels au meurtre des Tutsi.

M. Kabuga est également soupçonné d’avoir contribué en 1993 à l’achat massif de machettes qui seront distribuées aux miliciens en avril 1994.

Il est accusé notamment de génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide et des crimes contre l’humanité, dont persécution et extermination.

Il a plaidé non coupable lors d’une première comparution en 2020.

MOZAMBIQUE – Le président mozambicain Filipe Nyusi rempile à la tête du Front de libération du Mozambique (FRELIMO), le parti au pouvoir au Mozambique, pour un nouveau mandat de cinq ans. Nyusi n’avait pas d’opposition à ce poste lors du 12ème congrès électif du FRELIMO qui se déroule depuis vendredi dans la ville de Matola, dans la province de Maputo. Il a été plébiscité à la tête du parti politique fondé en 1962 durant la guerre d’indépendance du Mozambique. Dans son discours d’acceptation, Nyusi a promis de « servir fidèlement le parti FRELIMO et la patrie mozambicaine et d’employer toute mon énergie à la réalisation et à la défense de l’unité et de la cohésion internes ». Élu en 2014 à la tête du Mozambique et largement réélu en 2019 avec 72% des voix, l’ancien ministre de la Défense a pris le contrôle du FRELIMO depuis 2017. Sa réélection lui confère le droit de diriger le parti jusqu’en 2027, alors que son mandat de président du pays doit se terminer en 2025. En effet, la constitution autorise au maximum deux mandats de cinq ans pour le chef de l’Etat. Le congrès, auquel participent plus de 2.100 délégués, a débuté le 23 septembre et devrait se terminer mercredi.  A l’ordre du jour figure l’élection du comité central du parti, qui sera chargé de choisir le secrétaire général et la commission politique.

MADAGASCAR – FRANCE – Le braconnage de pachydermes suscite, presque partout dans le monde, une vaste réprobation. Mais qui se soucie aujourd’hui du trafic illégal des Pachypodium ? Seulement quelques douaniers et une poignée de jardiniers de collection.

Si le terme scientifiquement obsolète de « pachyderme » (« peau épaisse ») renvoie aussi bien aux éléphants qu’aux rhinocéros, le genre « Pachypodium » (« pied épais ») est, lui, encore d’usage commun chez les botanistes. Il comprend des plantes de la famille des apocynacées, lesquelles se caractérisent par une tige très épaisse à leur base, le caudex. Originaires essentiellement de Madagascar et d’Afrique australe, ces superbes végétaux à croissance lente sont très prisés des collectionneurs.

Ces cinq dernières années, à l’aéroport de Roissy, les douanes françaises ont effectué 24 saisies de plantes protégées en provenance de la Grande Île, et quatre en provenance d’Afrique du Sud, sachant que la Thaïlande arrive en tête de ce triste classement, avec 29 affaires.

« Chaque jour, une de nos équipes se consacre au contrôle des colis. Certaines provenances font l’objet d’une attention particulière, explique Sylvie Ralle, cheffe du bureau de contrôle de la société Sodexi, qui intervient dans les aéroports parisiens. Dès que l’on a découvert que des plantes étaient exportées illégalement, on a pris conscience de l’importance du trafic en provenance de Madagascar. Il y a, dans ce pays, une grande quantité d’espèces protégées, aussi sommes-nous très vigilants. »

Les saisies de ces cinq dernières années étaient à 96% destinées au marché asiatique (Hong Kong, Singapour, Thaïlande). À Roissy, la valeur moyenne des 16 saisies de 2022 a été estimée à un peu moins de 3 230 euros chacune. Certes, on est loin du prix atteint par l’ivoire ou la corne de rhinocéros, mais c’est tout un patrimoine naturel d’une extrême fragilité que ce trafic met en danger. Les Pachypodium sont confiés au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui tente de les sauver.

AFRIQUE DU SUD – Le président Cyril Ramaphosa, qui a écourté des visites à l’étranger en raison d’une nouvelle aggravation de la crise de l’électricité, a averti, ce lundi 26 septembre, qu’il ne fallait pas compter sur une amélioration « à court terme ». « Vu les performances incertaines du parc de centrales électriques à charbon de [l’entreprise publique] Eskom, nous ne pourrons pas mettre fin aux délestages à court terme. C’est la triste réalité d’une situation qui dure depuis longtemps », écrit-il dans sa lettre hebdomadaire à la nation.

Après plusieurs semaines de délestages intenses entre juin et juillet, en plein hiver austral, la première puissance industrielle africaine est plombée par de nouvelles coupures drastiques, le réseau national étant incapable de produire suffisamment d’énergie après des années de mauvaise gestion et de corruption. Cela implique, pour les particuliers comme pour les entreprises, plusieurs coupures de plusieurs heures chaque jour, depuis près de deux semaines déjà. Ce système de délestages est appliqué depuis une quinzaine d’années.

Appelant les Sud-Africains à « utiliser l’électricité avec parcimonie », le président a assuré que les mesures pour créer de nouvelles capacités de production progressent, « même si les effets ne se font pas immédiatement sentir ».

INSOLITE – Il y a trois mois environ, à Maddock, dans le Dakota du Nord, Erin Christensen, 38 ans, a repéré un raton laveur sur le bord d’une route. Affaibli, l’animal ne semblait pas en état de survivre par lui-même, selon elle. Elle a donc décidé de le recueillir et de le retaper. Puis elle a dit qu’elle voulait le relâcher dans la nature quand il serait parfaitement rétabli.

Le 6 septembre, Erin Christensen s’est rendue dans un bar pour boire un verre en compagnie du raton laveur, baptisé Rocky. Tout s’est manifestement bien déroulé. Mais même si le petit mammifère n’a mordu personne, une alerte sanitaire pour exposition à la rage a par la suite été décrétée.

La semaine dernière, l’Américaine a été interpellée, chez elle. Et le raton laveur a été saisi. Même s’il n’avait pas la rage, est-il précisé dans la presse américaine, les autorités ont décidé de l’euthanasier.

Même si elle est autorisée dans d’autres États américains, la détention d’animaux à fourrure comme les ratons laveurs est en effet prohibée dans le Dakota du Nord. Erin Christensen est accusée de la détention d’un tel animal mais aussi d’avoir fourni de fausses informations aux forces de l’ordre et d’avoir falsifié des preuves matérielles. Elle risque jusqu’à deux ans de prison et une amende de 7500 dollars.

Erin Christensen a qualifié la situation d’«injuste», rapporte le «Bismarck Tribune». «Ils ne s’inquiétaient pas pour notre santé, que nous ayons ou non la rage. Ils se souciaient seulement de trouver et de tuer Rocky et de me mettre derrière les barreaux», a-t-elle pesté.

FRERES MUSULMANS – L’éminence grise des Frères musulmans, le prédicateur égyptien naturalisé au Qatar, cheikh Youssef al-Qaradaoui, est mort à 96 ans, annonce c lundi son compte Twitter. «L’imam Youssef al-Qaradaoui est décédé après avoir dédié sa vie à faire connaître l’islam et à défendre sa communauté», annonce un post sur son compte officiel.

Considéré comme l’un des pères spirituels de la confrérie fondée en 1928 en Égypte, Youssef al-Qaradaoui a été emprisonné à plusieurs reprises dans son pays où les Frères musulmans sont désormais considérés comme «terroristes» et encourent la peine de mort pour appartenance à leur organisation.

Cheikh Qaradaoui, condamné par contumace à la peine de mort en Égypte, vit depuis de longues années au Qatar qui ne s’est réconcilié que récemment avec l’Égypte – désormais dirigée par l’ancien maréchal Abdel-Fattah al-Sissi, architecte du renversement du président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi en 2013.

Le célèbre prédicateur, dont les sermons étaient souvent retransmis par la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazeera, présidait l’Union internationale des savants musulmans, une association de religieux sunnites basée dans ce petit émirat gazier du Golfe.

EQUATEUR – Trois personnes sont mortes et quatre sont portées disparues dans le naufrage, au large des îles Galapagos, d’une embarcation avec à son bord 37 personnes dont des étrangers, a-t-on appris ce lundi de source officielle.

« Selon les données préliminaires, trois personnes sont déclarées mortes, 30 secourues, quatre disparues », a indiqué la sécurité civile dans un communiqué.

Deux étrangers figurent parmi les morts, a indiqué sur un média local Angel Yanez, le maire de l’île de Santa Cruz, l’une des îles de l’archipel, parc national inscrit au patrimoine de l’humanité et célèbre sanctuaire de la faune marine situé dans le Pacifique à près d’un millier de km des côtes de l’Equateur.

Le bateau transportait 37 personnes, dont au moins 14 passagers étrangers originaires d’Israël, d’Allemagne, d’Espagne, des États-Unis et de Suisse, selon une source officielle locale qui a requis l’anonymat.

Il faisait la liaison entre les îles Isabela et Santa Cruz, a précisé la sécurité civile.

Ce « navire côtier, nommé Angy, était en détresse et était en train de couler », a ajouté la sécurité civile, qui n’a pas précisé les causes exactes de l’accident.

CUBA – L’autorité électorale cubaine a annoncé ce lundi que le nouveau code de la famille, qui inclut le mariage homosexuel et la gestation pour autrui, a été « approuvé » par référendum, précisant que les résultats partiels donnant 66% de suffrages favorables étaient « irréversibles ».

« Le code des familles a été approuvé par le peuple », les votes décomptés montrant une « tendance irréversible », a déclaré la présidente du Conseil électoral national (CEN), Alina Balseiro, à la télévision d’État.

Selon des résultats presque définitifs, la participation s’est établie à 74,01%, avec 66,87% en faveur du texte, et 33,13% contre, rapporte le CEN. Les résultats de 36 circonscriptions n’étaient pas encore connus en raison d’intempéries qui ont frappé l’est de l’île.

La nouvelle loi devait obtenir plus de 50% pour être approuvée et entrer en vigueur.

Le texte, qui remplace désormais l’ancien code de la famille datant de 1975, est un des plus progressistes d’Amérique latine en matière de droits sociétaux.

Il définit le mariage comme l’union de « deux personnes », légalisant ainsi le mariage homosexuel, et autorise l’adoption homoparentale.

Il renforce les droits des enfants, des personnes âgées et des handicapés, et introduit la possibilité de reconnaître légalement plusieurs pères et mères, outre les parents biologiques. Il autorise enfin la gestation pour autrui « solidaire », à savoir sans fins lucratives.

Quelque 8,4 millions de Cubains ont été appelés dimanche à répondre par oui ou par non à la question: « Êtes-vous d’accord avec le code des familles ? ».

Largement soutenu par le gouvernement, le vote en faveur du « oui » a fait l’objet d’une intense campagne officielle, dans la rue, à la télévision et sur les réseaux sociaux.

C’était la première fois que les Cubains étaient appelés à se prononcer sur une loi par référendum, ce type de scrutin étant jusque-là réservé aux textes constitutionnels.

CUBA – La tempête tropicale Ian s’est renforcée pour devenir un ouragan de catégorie 1 à l’approche de l’Ouest de Cuba, a annoncé ce lundi le Centre national des ouragans américain (NHC).

« Ian devient un ouragan », a expliqué le NHC, prévenant qu’« un renforcement supplémentaire rapide est attendu aujourd’hui ». Ian se dirigeait vers le nord-ouest, en direction de l’Ouest de Cuba et des Iles Caïman avec des vents soutenus de 120 kilomètres/heure, selon le NHC.

Il devrait toucher notamment l’Ouest de Cuba, avec « des impacts significatifs du vent et de l’onde de tempête », selon le NHC.

Aux Etats-Unis, les habitants de la Floride (Sud) se préparaient également à l’arrivée d’Ian. Le NHC a émis une alerte ouragan pour la côte occidentale de cet Etat, y compris la baie de Tampa.

Dimanche, le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, a déclaré l’état d’urgence dans l’intégralité des 67 comtés et les autorités multipliaient les préparatifs.

« Attendez-vous à des pluies violentes, des vents forts, des crues subites, une onde de tempête et même des tornades isolées », a-t-il déclaré.

Le gouverneur a demandé aux habitants de faire des provisions de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburants ainsi que de se préparer à des coupures de courant.

AFGHANISTAN – Une fosse commune contenant douze corps a été découverte dans le sud de l’Afghanistan, ont annoncé lundi les autorités talibanes.

Le charnier a été mis au jour par des villageois dans la ville de Spin Boldak, à la frontière pakistanaise, théâtre de combats acharnés entre les anciennes forces gouvernementales afghanes et les combattants talibans, avant que ces derniers accèdent au pouvoir en août 2021.

La fosse, découverte il y a quelques jours selon les autorités, n’a pas encore fait l’objet d’une enquête indépendante.

Selon le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid, ces personnes ont été tuées il y a neuf ans, lorsque le gouvernement précédent, soutenu par les États-Unis, était au pouvoir.

« Ce sont des personnes qui ont été arrêtées dans des villages » par le « cruel général Raziq ». « Ce sont tous des civils qui ont été tués et enterrés dans une fosse commune », a ajouté le porte-parole, faisant référence au défunt chef de la police de Kandahar, le général Abdul Raziq. Ce dernier a été un féroce opposant aux talibans qui l’ont assassiné en 2018.

« Nous examinons la question, après quoi nous déciderons du type d’enquête à mener » autour de cette fosse commune, a indiqué Zabihullah Mujahid.

COREE DU SUD – La Corée du Sud et les Etats-Unis ont entamé lundi leurs premiers exercices navals combinés en cinq ans près de la péninsule, au lendemain du lancement par la Corée du Nord d’un missile balistique.

Les Etats-Unis sont le principal allié en matière de sécurité de la Corée du Sud où sont stationnés quelque 28.500 soldats américains pour protéger le pays contre son voisin du Nord, doté de l’arme nucléaire.

Le président conservateur sud-coréen Yoon Suk-yeol, arrivé au pouvoir en mai, cherche à renforcer cette alliance militaire après l’échec des tentatives de rapprochement diplomatique avec Pyongyang menées par le gouvernement précédent.

« Cet exercice a été préparé pour démontrer la forte volonté de l’alliance Corée-du-Sud/Etats-Unis de répondre aux provocations nord-coréennes », a affirmé la marine sud-coréenne dans un communiqué.

Les exercices, d’une durée de quatre jours, mobilisent plus d’une vingtaine de navires, parmi lesquels le porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan, ainsi que d’importants moyens aériens.

Ils consisteront en des simulations de combat naval et de lutte anti-sous-marins, dans des manœuvres tactiques et autres opérations maritimes, a précisé la marine.

Ces exercices démarrent au lendemain d’un test de missile balistique par Pyongyang, le dernier en date d’une longue série entamée il y a plusieurs mois.

La Corée du Nord, sous le coup de sanctions internationales pour ses programmes d’armement, a par ailleurs adopté début septembre une nouvelle doctrine proclamant qu’elle ne renoncera jamais à l’arme nucléaire.

Interrogé lundi sur le tir nord-coréen, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré que la Chine avait pris note de l’événement, tout comme de la tenue récente d’exercices militaires co-organisés par les Etats-Unis dans la région.

RUSSIE – Une fusillade a éclaté, ce lundi 26 septembre, dans une école d’Ijevsk, dans le centre de la Russie, et fait au moins 15 morts, dont sept enfants, ont déclaré les enquêteurs, qui ont ajouté que le tireur s’était suicidé. Quatorze enfants et sept adultes ont été blessés ».

« Le président [Valdimir Poutine] regrette profondément la mort de personnes et d’enfants dans cette école où un attentat terroriste a été perpétré, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le président souhaite la guérison aux blessés de cet attentat inhumain. »

Le suspect « portait un tee-shirt noir à la symbolique nazie et une cagoule », a ajouté la même source, précisant que « son identité est en train d’être établie ». Les enquêteurs ont publié une vidéo montrant le corps d’un individu allongé sur le sol, du sang autour du crâne et vêtu d’un pull noir sur lequel figurait une croix gammée rouge.

Les faits se sont déroulés dans la matinée dans cette ville juste à l’ouest du massif de l’Oural, chaîne montagneuse qui sépare la Russie européenne et asiatique. Cette cité abrite toujours les usines fabriquant les fusils d’assaut Kalachnikov.

ITALIE –  Avec plus de 26 % des voix, Fratelli d’Italia a remporté le succès éclatant que lui promettaient depuis plusieurs mois les sondages, et l’alliance des droites à laquelle elle appartient obtient, avec plus de 44 % des suffrages, une majorité claire et nette, tant à la Chambre des députés qu’au Sénat. Pourtant, c’est sans triomphalisme et sur un ton inhabituellement grave et mesuré que Giorgia Meloni a pris la parole pour annoncer qu’elle revendiquait « un gouvernement dirigé par Fratelli d’Italia » pour la prochaine législature.

Après avoir dénoncé la campagne « violente » et « agressive » que son parti aurait, selon elle, subie, Giorgia Meloni en a appelé au « respect réciproque », avant de lancer à ses partisans qu’il s’agira, dès demain, « de montrer notre valeur » et que le défi serait à l’avenir d’« unir les Italiens ». 

En empochant à peine 9 % des voix, la formation de Matteo Salvini connaît un recul historique. Forza Italia, avec près de 8 % des suffrages, obtient un score presque inespéré.

De l’autre côté de l’échiquier politique, la situation est nettement plus claire. Avec à peine 19 % des suffrages, et 26 % si l’on compte ses partenaires de coalition, le Parti démocrate (PD, centre gauche) est en net recul, et accuse 18 points de retard sur la coalition des droites. Dans le même temps, le Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Conte (M5S) empochait 15 % des suffrages, ce qui sonne presque comme une victoire alors que cette formation avait obtenu près de 33 % des voix aux mêmes élections, en 2018.

BRESIL – La semaine qui s’ouvre va voir Bolsonaro et Lula jeter leurs dernières forces dans la bataille, avec de gros meetings et, jeudi, un débat télévisé très attendu.

À une semaine de la présidentielle, le Brésil entre dans la dernière ligne droite d’une campagne électorale ultra-polarisée se résumant à un duel sans merci entre Jair Bolsonaro et Lula, dont l’élection dès le premier tour paraît possible.

Si 11 candidats s’alignent au départ, c’est la lutte entre l’ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (47% des intentions de vote selon le dernier sondage Datafolha) et le président d’extrême droite Jair Bolsonaro (33%) qui accapare l’attention. «Nous devons parler aux indécis et à ceux qui envisagent de ne pas aller voter», a déclaré Lula lors d’un meeting dimanche devant des milliers de supporters à l’école de samba Portela, à Rio.

C’est avec constance que les enquêtes d’opinion accordent depuis des mois un troisième mandat pour diriger la première puissance d’Amérique latine à Lula, président de 2003 à 2010 et chef de file du Parti des Travailleurs (PT, gauche).

CHINE -ETATS-UNIS – Après la divulgation en août dernier d’un rapport des Nations unies sur de «possibles crimes contre l’humanité» en Chine dans la province du Xinjiang contre la minorité ouïghoure, les États-Unis veulent faire adopter une résolution condamnant la Chine.

Les États-Unis ont demandé lundi 26 septembre un débat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang, où Pékin est accusé de crimes contre l’humanité.

La délégation américaine auprès des Nations unies à Genève a déposé un projet de résolution en ce sens devant le Conseil. Le texte, vu par l’AFP, demande que le débat se tienne à l’occasion de la 52e session du Conseil, l’an prochain.

C’est la première fois de l’histoire du Conseil des droits de l’homme, créé en 2006, qu’un projet de résolution vise la Chine. Le texte, vu par l’AFP, demande que le débat sur le Xinjiang se tienne à l’occasion de la 52e session du Conseil, qui doit se dérouler au premier trimestre de 2023. Le projet de résolution a été déposé avec le soutien du Royaume-Uni, du Canada, de la Suède, du Danemark, de la Finlande, de l’Islande et de la Norvège.

La résolution sera soumise au vote des 47 États membres du Conseil le 6 ou le 7 octobre. 

SENEGAL – Tête de liste lors des législatives en juillet, la députée avait été écartée du poste de présidente de l’Assemblée nationale à la faveur d’Amadou Mame Diop, en raison de liens familiaux, selon elle. En conférence de presse, l’ancienne Première ministre a annoncé ce dimanche quitter le groupe parlementaire de la coalition présidentielle.

Face à la presse, Aminata Touré, surnommée « Mimi Touré », a annoncé vouloir rester députée à l’Assemblée nationale « pour défendre les intérêts du peuple sénégalais », mais tout en prenant ses libertés face au groupe parlementaire présidentiel Benno Bokk Yakaar, et donc en rejoignant les députés non-inscrits.

Avec un siège en moins, la coalition au pouvoir perdrait donc la majorité absolue dans l’hémicycle. Il s’agirait d’une rupture avec le président Macky Sall, après avoir été écartée du poste de présidente de l’Assemblée.

La raison, selon elle : la question du possible troisième mandat du chef de l’État en 2024, qui est « impossible juridiquement et moralement », rappelle l’ancienne Première ministre. « Dans exactement 15 mois, le président Macky Sall va quitter le pouvoir, dans la paix et la sérénité, car il ne sera pas acceptable que des vies soient perdues dans une tentative de troisième mandat impossible », a-t-elle continué.

À la question de sa propre candidature à l’élection présidentielle de 2024, Aminata Touré a lâché, en souriant, qu’elle y pense sérieusement. 

FRANCE – L’Etat compte lever 270 milliards d’euros de dette sur les marchés financiers en 2023, un record après 260 milliards d’euros en 2021 et 2022, a annoncé l’Agence France Trésor ce lundi en marge de la présentation du budget de l’an prochain.

En 2023, l’Etat doit trouver 305,5 milliards d’euros, contre 306 en 2022. Si ce chiffre s’annonce stable, la France ne pourra toutefois plus compter autant qu’en 2022 sur la trésorerie de précaution constituée en 2020 pour amortir les chocs sanitaires.

« En 2023, comme d’habitude, on rembourse des titres de dette à deux ans, à cinq ans et à dix ans. On rembourse en plus un titre à 15 ans et un titre à 30 ans », a détaillé Cyril Rousseau, directeur général de l’Agence France Trésor, au cours d’un point presse.

Pour trouver l’argent, l’Etat va donc émettre 270 milliards d’euros sur les marchés. L’encours des titres à court terme (BTF), va aussi augmenter de 10 milliards d’euros.

Rappelant que l’Etat avait « accumulé beaucoup de trésorerie en 2020 pour faire face à des chocs sanitaires et des confinements durs qui n’ont pas eu lieu », M. Rousseau a précisé que 18 milliards d’euros seront puisés dans cette trésorerie en 2023 contre près de 50 milliards cette année.

Depuis le début de l’année, l’Etat a emprunté en moyenne à un taux de 1,18% sur les marchés alors qu’il était négatif (-0,05%) en 2021, ce qui se traduit donc par une hausse de la charge de la dette publique.

Celle-ci, y compris celle liée à la crise du Covid-19, doit augmenter en 2023, selon les précisions budgétaires du gouvernement publiée lundi à l’occasion de la publication du budget 2023, approchant les 60 milliards d’euros.

Elle devrait ainsi talonner le premier budget de l’Etat, l’Education, qui s’élèvera à 60,2 milliards d’euros en 2023.

UKRAINE – Kiev a dit ce lundi enquêter sur une fosse commune présumée située dans le Nord-Est, près de la frontière avec la Russie, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d’Izioum, dans la même région de Kharkiv. Le site sur lequel enquêtent les autorités ukrainiennes est un élevage industriel de volailles situé près de Kozatcha Lopan, à moins de 3 kilomètres de la frontière avec la Russie. Pendant l’occupation de la région ces derniers mois, l’armée russe l’utilisait comme hangar pour y cacher ses chars. Les autorités ukrainiennes ont évoqué lundi « jusqu’à cent corps », sans toutefois donner plus de précisions.

Dimanche, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait déclaré dans un entretien à la chaîne américaine CBS News qu’avaient été découvertes « deux fosses communes de plus, des grosses fosses communes avec des centaines de personnes » enterrées, sans préciser le lieu de ces découvertes. 

                                                 « Erreurs » dans la mobilisation

Le Kremlin a admis lundi des « erreurs » au cours de le mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour aller combattre en Ukraine, alors que des manifestations de colère ont eu lieu et que de nombreux Russes fuient le pays. « Il y a des cas où le décret [de mobilisation] a été violé », a dit le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, ajoutant espérer que « les erreurs seront corrigées ».

Les autorités ont affirmé que la mobilisation de 300 000 réservistes ne concernerait que les personnes ayant une expérience militaire ou les compétences recherchées. Mais de nombreux cas de mobilisation de personnes âgées, malades ou sans expérience ainsi que des étudiants ont été recensés. La mobilisation a déclenché des manifestations et quelques milliers d’arrestations depuis que le président russe, Vladimir Poutine, l’a décrétée la semaine dernière. De nombreux Russes semblent aussi avoir choisi de fuir le pays, au regard de l’affluence aux frontières avec la Géorgie, le Kazakhstan, la Finlande ou la Mongolie. Les liaisons aériennes ont aussi été prises d’assaut.

Cet afflux a nourri la crainte que la Russie interdise de sortie du pays les hommes en âge de combattre. Le porte-parole du Kremlin a déclaré que les autorités n’avaient « pas pris de décision » à ce stade concernant la fermeture des frontières pour cette catégorie de citoyens. 

                                              Plus de 200 000 départs

Le FSB, service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, a signalé que 261 000 hommes auraient quitté le pays après l’annonce de la mobilisation « partielle » dans le pays, rapporte ce lundi Novaïa Gazeta Europe, qui cite une source proche de l’administration présidentielle. « Les discussions sur la fermeture de la frontière aux hommes en âge de servir ont débuté au sein de l’administration présidentielle mercredi 21 septembre, lorsque les forces de l’ordre ont commencé à signaler le nombre d’hommes quittant le pays. Selon notre source, le FSB affirme dans son dernier rapport, qui date du 25 septembre, que 261 000 hommes ont quitté la Russie entre mercredi et samedi soir », écrit le journal sur son site Internet.

                                            L’aveu de Prigojine

Evgueni Prigojine a reconnu ce lundi avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner pour combattre en Ukraine et reconnu sa présence notamment en Afrique et en Amérique latine. Dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord, l’intéressé dit avoir fondé le groupe afin d’envoyer des combattants compétents au Donbass ukrainien en 2014. « C’est à ce moment-là, le 1er mai 2014 qu’est né un groupe de patriotes qui a pris le nom de Groupe tactique de bataillon Wagner », dit-il dans ce communiqué. « Et maintenant un aveu (…) ces gars, des héros, ont défendu le peuple syrien, d’autres peuples de pays arabes, les démunis africains et latino-américains, ils sont devenu un pilier de notre patrie », a-t-il encore affirmé.

Le groupe paramilitaire est suspecté depuis des années de mener dans l’ombre les basses œuvres du Kremlin sur différents théâtres d’opération, ce que Moscou a toujours démenti. Evgueni Prigojine était accusé par nombre de puissances occidentales et médias russes d’être le financier de Wagner, dont les hommes ont été vus en Syrie, en Libye, en Ukraine et en République centrafricaine notamment. Le Kremlin a toujours démenti avoir des liens avec des groupes paramilitaires.

                                       L’OCDE et « le prix de la guerre »

L’absence d’accalmie sur le terrain au huitième mois de l’invasion russe en Ukraine, symbolisée par la récente mobilisation de réservistes par Moscou, incite l’organisation internationale au pessimisme quant au futur proche de l’économie. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale l’an prochain devant les effets plus durables qu’anticipé de la guerre en Ukraine, l’Europe payant la plus importante facture. « Les perspectives de croissance mondiale se sont assombries », a écrit l’OCDE dans un rapport publié lundi et intitulé « Payer le prix de la guerre ».

Après une année 2022 éprouvante pour les ménages et les entreprises, surtout en raison de la flambée inflationniste qui en a résulté, « la croissance mondiale devrait continuer à s’affaiblir en 2023 », insiste l’institution basée à Paris. Celle-ci table sur une progression du PIB mondial de 2,2 %, contre 2,8 % anticipés lors de précédentes prévisions en juin, bien qu’elle ait maintenu sa prévision pour cette année à 3 % après l’avoir nettement réduite ces derniers mois.

Pour montrer l’ampleur du choc de la guerre sur l’économie mondiale, l’OCDE a évalué à 2 800 milliards de dollars (2 890 milliards d’euros) les pertes financières à anticiper l’an prochain par rapport aux prévisions antérieures à l’arrivée des chars en Ukraine. Ce sont logiquement les pays voisins de Kiev et de Moscou qui subiront les coûts les plus importants d’après l’OCDE : la croissance en zone euro subit la révision la plus importante de toutes les régions du monde avec une croissance attendue à 0,3 %, contre 1,6 % anticipée en juin. Agitée depuis des mois comme un risque majeur par les principaux prévisionnistes mondiaux, la récession est le scénario anticipé par l’OCDE pour l’Allemagne.

                                                  La bourse des Moscou au plus bas

La Bourse de Moscou plongeait ce lundi matin de 10 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine fin février, sur fond de tensions dans de nombreuses régions quant à la mobilisation militaire. L’indice principal MOEX (en roubles) était en baisse de 10,25 % à 12 h 10, heure française, à 1 873,55 points, passant brièvement sous 1 900 points pour la première fois depuis le 24 février.

Le RTS (libellé en dollars) chutait, lui, de 8,59 % à 1 043,70 points.  L’action du géant russe Gazprom, contrôlé majoritairement par l’Etat russe, s’enfonçait ainsi de 6,11 %.

                                                    Lavés de leurs péchés

 Les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seront lavés de tous leurs péchés, a déclaré le chef de l’Eglise orthodoxe de Russie. Le patriarche Kirill Ier est un allié du président russe. Il a déjà exprimé son soutien à l’intervention militaire en Ukraine, a critiqué les opposants à cette guerre et a appelé les Russes à être solidaires du Kremlin.

« L’Eglise prie pour que cette bataille prenne fin le plus rapidement possible, afin que le moins de frères possible s’entretuent dans cette guerre fratricide » a déclaré Kirill Ier, âgé de 75 ans, dans son premier sermon dominical depuis l’ordre de mobilisation. « En même temps, l’Eglise a conscience que si quelqu’un, poussé par le sens du devoir et la nécessité d’honorer son serment (…), meurt dans l’accomplissement de ce devoir, alors (…) il se sera sacrifié pour les autres. Et donc, nous croyons que ce sacrifice lave tous les péchés qu’une personne a commis », a-t-il ajouté.

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