ALGERIE – L’Algérie recèle dans son sous-sol des réserves importantes de phosphate. La mise en service des gisements découverts fera de l’Algérie un acteur majeur du phosphate sur le marché international.
Le seul gisement de Bir El Ater dans la wilaya de Tébessa recèle des réserves interminables, a indiqué la semaine dernière, Mr Aouli Essaid conseiller à l’agence nationale des activités minières (ANAM), sur les ondes de la chaîne de 2 de la Radio nationale. ‘’Nous avons de très grandes réserves en phosphate. Ce qu’on appelle un scandale géologique’’, a-t-il affirmé avant d’ajouter : ‘’En plus du gisement de Bir El Ater, le phosphate est disponible à Khenchela, à Bordj Bou Arreridj et autres’’.
Pour exploiter cette richesse qui permettra à l’Algérie de fournir le marché mondial, l’Etat a créé une jointe venture avec les chinois. Elle a pour mission l’exploitation de gisement de Bir El Ater. Interrogé sur la date de la mise en exploitation du gisement, l’invité de la chaine 2 a préféré ne pas donner de date. Il s’est contenté de dire que les démarches sont sur la bonne voie, tout en précisant que l’exploitation d’une mine prend beaucoup de temps et nécessite la mobilisation d’importants moyens financiers.
A une question sur la production actuelle du phosphate, il dira que l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance en engrains. Le déficit est comblé par l’importation.
ALGERIE-FRANCE – Des veaux destinés à abattage, importés de France, seraient atteints de maladies, selon ce qu’a affirmé ce dimanche, le président du Conseil national interprofessionnel des viandes rouges (CNVIR), Miloud Boudis.
S’exprimant sur la chaîne TV d’Echourouk, Boudis a fait savoir que les veaux ont choppé ces maladies à partir du pays exportateur. « Les veaux ont été examinés par les vétérinaires qui m’ont affirmé que ces maladies prennent plusieurs mois pour qu’elles soient diagnostiquées chez l’animal », a expliqué le président de CNVIR. « Je suis plus que sûr que les maladies viennent d’ailleurs !», a-t-il insisté.
En indiquant que plusieurs éleveurs algériens sont dans la même situation, Boudis a appelé les autorités, notamment les services du ministère de l’Agriculture, d’ouvrir une enquête et procéder aux analyses de ces animaux importés. « Je mets les autorités de l’Etat devant leurs responsabilités. S’ils ne bougent pas, je décline toutes responsabilités ! », a-t-il déclaré.
En assurant que la viande de ces veaux est saine et propre à la consommation, Boudis a déploré le fait que cette importation d’animaux vivants n’est pas contrôlée en amant. « C’est de la devise qui sortes des caisses de l’Etat. Il n’est pas normal qu’on importe une marchandise de mauvaise qualité », a—t-il martelé.
Rappelons qu’en septembre dernier, les autorités algériennes ont refoulé une cargaison de plus de 780 bovins importés de France, pour raisons sanitaires. Les taurillons étaient restés bloqués depuis plusieurs jours au large d’Alger, après que les autorités algériennes aient refusé de les laisser débarquer. Ils ont été euthanasiés à leur retour et la France a indiqué que certains avaient été rendus malades par du foin algérien.
ALGERIE-TURQUIE – L’Algérie et la Turquie ont mis en place une stratégie globale de coopération dépassant les aspects économiques, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Intervenant, samedi soir à l’ouverture des travaux de la 1ere réunion de la commission de planification, de coopération et de partenariat global algéro-turque, le chef de la diplomatie algérienne, présent lors de cette rencontre en compagnie de son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, a salué la tenue de cette commission unique en son genre.
« Cette commission, unique en son genre, issue de la 1ere réunion au niveau du Sommet du Conseil de coopération de haut niveau algéro-turc à l’occasion de la visite d’Etat du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en Turquie en mai dernier, décidée par les présidents des deux pays, confirme que les relations algéro-turques sont devenues exceptionnelles », a-t-il soutenu.
LIBYE – Le Président du Conseil présidentiel libyen Mohamed al-Menfi a discuté, samedi, avec le président chinois, Xi Jinping, du retour des entreprises chinoises en Libye.
C’est ce qu’il a affirmé au terme d’une rencontre avec son homologue chinois en marge de leur participation au sommet arabo-chinois qui s’est tenu dans la capitale saoudienne, Riyad, selon un communiqué publié par le bureau des médias du Conseil.
Selon le communiqué, les deux parties ont discuté « de la reprise des activités des entreprises chinoises en Libye ».
De son côté, le président chinois a expliqué que « la reprise du travail des entreprises chinoises dépend de la sécurité en Libye ».
»Nous avons besoin du soutien du pays ami, la Chine, pour atteindre la stabilité en Libye, réussir les élections, en finir avec ce processus de transition et parvenir à une réconciliation nationale global », a répondu al-Menfi.
« Sur cette base, nous aspirons à ce que la Chine joue un rôle qui corresponde à son poids international pour le bien et la stabilité de la Libye », a-t-il souligné.
SYRIE – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé à son homologue russe Vladimir Poutine la nécessité de « nettoyer » le nord de la Syrie des forces kurdes, lors d’un entretien téléphonique ce dimanche. « Il est important et prioritaire de nettoyer le long de la frontière des terroristes, sur au moins 30 km de profondeur, conformément au mémorandum de Sotchi en 2019 », a affirmé M. Erdogan, faisant référence aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie, selon un communiqué de la présidence turque.
Le chef de l’Etat turc menace depuis novembre de lancer une opération militaire terrestre dans le nord de la Syrie pour repousser les combattants des YPG qu’Ankara accuse d’être derrière un attentat qui a fait six morts à Istanbul le 13 novembre.
Les forces kurdes ont nié toute implication. En 2019, un accord entre Ankara et Moscou avait mis fin à une autre offensive turque, promettant la création d’une « zone de sécurité » de 30 km pour protéger la Turquie des attaques qui pourraient venir du territoire syrien.
Un accord aux termes similaires avait été séparément conclu entre Ankara et Washington en 2019.
La Turquie reproche à la Russie, ainsi qu’aux Etats-Unis, de ne pas respecter ces accords et d’avoir failli à éloigner les YPG de la frontière turque. La Turquie a lancé le 20 novembre une série de raids aériens dans le nord-est de la Syrie sur des positions de combattants kurdes, qu’elle qualifie de « terroristes ».
SYRIE – Les autorités syriennes ont porté à plus de 1 600 le nombre de cas de choléra détectés depuis la déclaration d’une épidémie en septembre, dont l’épicentre se trouve dans la province septentrionale d’Alep, bien que l’on craigne que ce chiffre soit beaucoup plus élevé.
Le ministère syrien de la santé a déclaré que 1 609 cas ont été confirmés jusqu’à présent, dont 49 décès. Au total, 987 cas ont été détectés à Alep, la province la plus touchée, comme le rapporte l’agence de presse étatique syrienne SANA.
Les provinces les plus touchées sont ensuite Deir Ezzor (233), Lattaquié (97), Hasakah (90), Raqqa (54), Hama (38), Homs (28), Sueida (26), Damas (20), la campagne de Damas (17), Tartous (10), Daraa (5) et Quneitra (4).
Un total de 40 décès a été enregistré à Alep, tandis que Hasakah a confirmé quatre décès, deux à Deir Ezzor et un à Homs, Hama et Damas.
Les autorités syriennes ont lancé une campagne de vaccination la semaine dernière après avoir reçu deux millions de doses du vaccin.
IRAK – Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al Soudani, a annoncé ce dimanche la récupération de nouveaux fonds détournés liés à ce que les autorités irakiennes ont qualifié de « vol du siècle ».
La somme s’élève à plus de 134 milliards de dinars irakiens (environ 87,2 millions d’euros) qui ont été déposés sur un compte à la Rafidain Bank.
Cela porte les fonds récupérés à plus de 317 milliards de dinars (environ 206,3 millions d’euros). « Les efforts pour récupérer l’argent volé et poursuivre les personnes recherchées se poursuivent sous la supervision directe du Premier ministre, conformément au programme du gouvernement, qui fait de la lutte contre la corruption sa priorité absolue », a-t-il déclaré.
Le vol de fonds a été annoncé en octobre par le ministre du pétrole, Ihsan Abdulyabar, qui a expliqué qu’une enquête du ministère des finances, qu’il a dirigé jusqu’à sa démission cette semaine, avait révélé qu' »un groupe spécifique », sans donner de détails, avait fait main basse sur 3 700 milliards de dinars irakiens (environ 2,5 milliards d’euros) dans un fonds de l’autorité fiscale nationale à la Rafidain Bank.
Dans la foulée, le ministère des finances a publié une longue déclaration détaillant le scandale et confirmant l’arrestation de certains des fonctionnaires accusés.
LIBAN – Le Premier ministre par intérim Najib Mikati a rencontré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Riyad à la suite d’une « demande du président Français Emmanuel Macron », a rapporté LBCI TV dans la nuit.
Un communiqué publié par l’agence de presse officielle saoudienne a déclaré que Mikati avait exprimé sa gratitude pour les « positions historiques de Riyad envers le Liban et le rôle essentiel du royaume dans l’établissement de l’ère libanaise de réconciliation et de paix ».
Najib Mikati a également souligné que « le gouvernement libanais est déterminé à prendre toutes les mesures qui empêchent les dommages contre l’Arabie saoudite et toutes les nations arabes, en particulier les pays du CCG ». Les autorités libanaises s’engagent à « prendre toutes les mesures pour ne pas offenser l’Arabie saoudite », a assuré le Premier ministre sortant
Mikati et Ben Salmane ont également souligné l’importance d’élire un nouveau président libanais et de mettre en œuvre les réformes tant attendues.
Le prince héritier saoudien a pour sa part souligné « l’intérêt du royaume pour la sécurité et la stabilité du Liban », promettant que son pays continuerait à offrir une aide humanitaire au « peuple libanais frère ».
FRANCE – LIBAN –Visé par plusieurs accusations de viols, Damien Abad a été nommé président du groupe d’amitié France-Liban à l’Assemblée nationale, a dénoncé la députée écologiste Sophie Taillé-Polian – une information confirmée par le groupe Renaissance à BFMTV.com.
« C’est un député comme les autres, il a postulé pour devenir président », explique le groupe Renaissance à l’Assemblée.
Toujours apparenté au groupe présidentiel, le député – accusé par quatre femmes – s’était fait très discret depuis son retour à l’Assemblée nationale en juillet dernier.
Élisabeth Borne avait exigé sa démission du gouvernement, quatre jours après l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre. Damien Abad, qui avait dénoncé des « calomnies ignobles » à son départ du ministère des Solidarités, nie tous les faits reprochés.
Contacté par BFMTV.com, Damien Abad se dit « très heureux de la confiance » accordée par son groupe parlementaire. « Le Liban est un sujet important pour le président, et je suis au travail pour l’aider sur les sujets géopolitiques », ajoute-t-il.
ISRAËL – Un exercice militaire surprise impliquant des milliers de soldats a été lancé samedi soir, simulant le déclenchement de combats à la frontière nord, a annoncé l’armée israélienne.
Tsahal a déclaré que l’exercice de trois jours, surnommé « Hot Winter 2 », visait à « renforcer l’état de préparation » des unités combattantes et la logistique de l’armée face « à des événements soudains et divers scénarios dans l’arène nord » impliquant le Hezbollah et d’autres mandataires iraniens dans la région. Quelque 8 000 conscrits et 5 000 réservistes participent à l’exercice, a indiqué Tsahal.
« Au cours de l’exercice, les forces s’entraîneront à gérer un déploiement soudain face à des scénarios opérationnels dans l’arène nord, en mettant l’accent sur l’état de préparation du réseau logistique et la coopération entre les unités des forces terrestres », selon l’armée, qui précise que l’exercice était planifié à l’avance et qu’il ne découlait pas d’une nouvelle évaluation sécuritaire.
EGYPTE – Un nombre record de 1 200 nouvelles mosquées ont ouvert leurs portes en Égypte cette année, selon le ministère des Affaires islamiques. Ayman Omar, un sous-secrétaire du ministère, a déclaré à Arab News que certaines d’entre elles ont été financées par le ministère, tandis que d’autres ont été construites par des particuliers sous la supervision du gouvernement.
Depuis septembre 2020, 2 712 nouvelles mosquées ont été ouvertes en Egypte, tandis que 404 autres ont été rénovées. Au total, 9 600 mosquées ont été construites ou rénovées pour un coût de 10,2 milliards de livres égyptiennes (400 millions de dollars) depuis l’entrée en fonction du président Abdel Fattah al-Sissi en juin 2014.
Le cheikh Rafi Al-Sayed, un responsable du ministère, a déclaré que 2 451 mosquées sont désormais affiliées au ministère des waqf – dont 1 391 sont « de fortune ». « Cela change le célèbre dicton selon lequel Le Caire est « la ville aux mille minarets », car nous en avons désormais plus que cela », a-t-il ajouté.
OUGANDA – L’Ouganda va, de nouveau, nationaliser son secteur de l’électricité. Le gouvernement souhaite se libérer de ses partenaires privés étrangers, afin d’obtenir une électricité à moindre coût.
Dans un communiqué, le ministère ougandais de l’Energie explique que l’objectif de sa « réforme » du secteur est de « fournir aux Ougandais de l’électricité à des tarifs abordables ». En effet, le gouvernement reproche à ses partenaires privés étrangers – la société sud-africaine Eskom et le consortium international Umeme – de pratiquer des tarifs trop élevés.
Le président lui-même, Yoweri Museveni, les a critiqués à plusieurs reprises, allant jusqu’à les accuser d’escroquerie, en complicité avec de hauts responsables ougandais. En conséquence, le gouvernement a demandé au ministère de l’Énergie de ne pas reconduire les contrats qui le liaient à Eskom et Umeme. Ils arrivent respectivement à échéance en 2023 et 2025.
D’ici là, l’Ouganda entend créer une nouvelle société publique: la Compagnie nationale ougandaise de l’électricité qui gérera la production et la distribution. Cette réforme, selon le communiqué du ministère devrait « minimiser la part trop chère des capitaux privés investis. »
57 % des Ougandais ont accès à l’électricité, selon le Bureau national des statistiques, mais le service de distribution reste souvent défaillant.
ZAMBIE – Le corps du Zambien Lemekhani Nathan Nyirenda, recruté parmi les forces pro-russes alors qu’il était dans une prison et tué sur le front ukrainien doit arriver ce dimanche 11 décembre à Lusaka. Étudiant en ingénierie nucléaire et livreur à domicile, il purgeait une peine de quelque 9 ans de prison en banlieue de Moscou, après avoir été condamné en 2020 après la découverte de drogue dans l’une de ses livraisons. Il est décédé le 22 septembre après être enrôlé par le groupe Wagner.
Après un échange téléphonique avec son homologue russe, le ministre des Affaires étrangères zambien Stanley Kakubo a pu livrer vendredi 9 décembre au Parlement quelques informations supplémentaires autour de la mort du jeune homme de 23 ans.
C’est en août dernier que Lemekhani Nathan Nyirenda a été approché en prison. Le ministre explique avoir reçu comme justification le fait que « les lois russes permettent de proposer la possibilité d’être gracié en échange d’une participation dans le cadre d’opérations militaires spéciales ».
Nulle mention de Wagner, alors que le patron de ce groupe paramilitaire, Evgueni Prigojine, a affirmé sur Telegram avoir lui-même rencontré l’étudiant. Sans compter qu’une vidéo a déjà montré le groupe en train d’haranguer des détenus dans une prisons russes.
MALAWI – La directrice générale du Bureau de lutte contre la corruption du Malawi (ACB), Martha Chizuma, a été arrêtée par la police
Selon le média Malawi 24, qui cite Martha Kaukonde, son avocate, la responsable de la lutte anti-corruption est accusée d’avoir divulgué des informations dans un enregistrement audio dans lequel elle s’entretenait avec une tierce personne à propos de la lutte contre la corruption dans le pays. Dans cet audio, apparu sur les réseaux sociaux en janvier dernier, la mise en cause accuse également le président Lazarus Chakwera de ne pas la soutenir dans sa lutte contre la corruption.
« Je ne peux que confirmer que nous avons arrêté Chizuma ce matin. Nous fournirons des détails plus tard », a confirmé le porte-parole de la police nationale, Peter Kalaya, cité par Malawi Voice.
Le Malawi est secoué ces derniers mois par des affaires de corruption. Un média local explique qu’en août dernier, l’ex-patron du Bureau anti-corruption du pays, Reyneck Matemba a été arrêté, accusé d’avoir accepté un pot-de-vin pour un contrat de fourniture de nourriture aux services de police du pays. Ensuite, ce fut le tour de John Suzi Banda, l’ancien directeur de l’Agence des marchés publics d’être arrêté. Fin novembre, le vice-président du Malawi, Saulos Chilima a également été arrêté dans une autre affaire de corruption impliquant Zuneth Abdul Rashid Sattar, un homme d’affaires britannique.
INSOLITE – L’initiative s’adresse aux habitants et aux entreprises de Villeneuve-sur-Lot, en France dans le Lot-et-Garonne, et prend fin le 21 décembre. Paniers gourmands et repas au restaurant sont à gagner
L’Office de tourisme du Grand Villeneuvois participe de manière originale à l’effervescence des fêtes de Noël. Il organise, jusqu’au 21 décembre, un concours de pulls moches de Noël, une tradition anglo-saxonne qui commence à pointer son nez dans l’Hexagone.
Pour les salariés d’entreprise, la consigne est de se mettre en scène dans leur cadre de travail avec, évidemment, leur pull de Noël le plus moche. Même proposition pour les particuliers, mais dans un lieu de la bastide, du Villeneuvois ou à l’Office de tourisme. Du vendredi 16 au mercredi 21 décembre, un photo-booth y sera mis à disposition pour faciliter la séance photo. Une fois le cliché réalisé, les participants doivent le faire parvenir à l’Office de tourisme avant le 21 décembre et remplir un bulletin de participation sur le site Internet ou à l’accueil.
Des prix seront attribués aux photos les plus originales avec les pulls de Noël les plus moches ou les plus marquants : pour les entreprises, deux paniers gourmands (d’une valeur de 25 et 100 euros) ; pour les individuels, deux repas dans un restaurant d’une valeur de 25 euros chacun ainsi qu’un panier gourmand. S’ajoutent des places pour la patinoire ou les descentes en luge à Villeneuve-sur-Lot.
LOCKERBIE – Un Libyen soupçonné d’avoir assemblé et programmé la bombe de l’attentat de Lockerbie en Ecosse, tuant 270 personnes en décembre 1988, a été placé en détention aux Etats-Unis, ont indiqué ce dimanche les autorités écossaises.
« Les familles des victimes de l’attentat de Lockerbie ont appris que le suspect Abou Agila Mohammad Massoud est en détention aux Etats-Unis », a indiqué le parquet écossais dans un communiqué.
« Le parquet écossais et la police, en coordination avec le gouvernement américain et les collègues américains, continueront à poursuivre cette enquête avec pour seul but de mener devant la justice ceux qui ont agi au côté d’al-Megrahi », seul condamné dans cette affaire, est-il ajouté.
L’attentat avait visé un avion qui reliait Londres à New York, aux Etats-Unis. L’appareil avait explosé le 21 décembre 1988 au-dessus du village écossais de Lockerbie, tuant les 259 passagers et membres d’équipage et 11 personnes au sol.
Une seule personne a été condamnée pour cet attentat: le Libyen Abdelbaset Ali Mohamed al-Megrahi, décédé en 2012. Il avait toujours clamé son innocence.
En décembre 2020, 32 ans après le drame, la justice américaine avait annoncé poursuivre Abou Agila Mohammad Massoud, ancien membre des services de renseignement de Mouammar Kadhafi et à l’époque détenu en Libye. Il est soupçonné d’avoir assemblé et programmé la bombe.
L’attentat de Lockerbie est le plus meurtrier jamais commis sur le territoire du Royaume-Uni, mais aussi le deuxième plus meurtrier contre des Américains (190 morts) après les attentats du 11 septembre 2001.
Le régime du dictateur libyen Mouammar Kadhafi avait reconnu officiellement sa responsabilité dans l’attentat de Lockerbie en 2003 et payé 2,7 milliards de dollars de dédommagement aux familles des victimes.
L’enquête avait été relancée en 2016, quand la justice américaine avait appris que M. Massoud avait été arrêté après la chute du dictateur et aurait fait une confession aux services de renseignement du nouveau régime libyen en 2012.
KOSOVO – La tension était élevée ce dimanche dans le nord du Kosovo après que des inconnus eurent échangé des tirs avec des policiers et lancé une grenade assourdissante sur des forces de l’ordre de l’UE durant la nuit.
Des dizaines de Serbes, protestant contre l’arrestation d’un ancien policier, se sont réunis à nouveau dans la matinée sur des barrages édifiés la veille et qui paralysent le trafic à deux passages frontaliers entre le Kosovo et la Serbie.
Plusieurs heures après la mise en place des blocages routiers, la police a indiqué avoir subi trois attaques successives avec des armes à feu samedi soir sur l’une des routes menant à la frontière.
« Les unités de police, en situation d’autodéfense, ont été forcées de répondre avec leurs armes aux personnes et groupes criminels, qui ont été repoussés et sont partis dans une direction inconnue », selon un communiqué de la police.
La police de l’Union européenne déployée dans la région dans le cadre de la mission EULEX a déclaré avoir été aussi visée par une grenade assourdissante, qui n’a pas fait de blessés dans ses rangs.
Les tensions se sont accrues à l’approche des élections locales dans les municipalités à majorité serbe initialement prévues le 18 décembre, que le principal parti serbe veut boycotter.
Peu après l’apparition des barrages le président du Kosovo Vjosa Osmani a décidé un report des élections au 23 avril.
Les ambassades de France, d’Allemagne, d’Italie, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ainsi que la représentation de l’UE, ont salué ce report, y voyant une « décision constructive » pour « faire progresser les efforts pour parvenir à une situation plus sûre dans le nord ».
Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, mais Belgrade ne la reconnaît pas et encourage la majorité serbe du nord du Kosovo à défier l’autorité de Pristina.
Les Serbes représentent environ 120.000 personnes, sur une population kosovare totale de quelque 1,8 million de personnes, très majoritairement d’origine albanaise
TAÏWAN – Le Premier ministre taïwanais a accusé ce dimanche la Chine de violer les règles du commerce international et de faire preuve de « discrimination » à l’encontre de l’île après l’annonce par Pékin de nouvelles interdictions d’importations.
Selon le ministère taïwanais des Finances, les autorités douanières chinoises ont « subitement suspendu » vendredi les importations de certaines boissons alcoolisées en provenance de l’île.
Le ministère a précisé que cette mesure est liée à une réglementation imposée par Pékin le 1er janvier qui exige que tous les exportateurs de produits alimentaires et de boissons alcoolisées vers le continent soient enregistrés auprès des douanes chinoises.
Les dossiers de certaines sociétés taïwanaises sont toujours à l’étude.
Le Premier ministre Su Tseng-chang a reproché à Pékin d’enfreindre les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en « décrétant ses propres règles » et en « s’ingérant dans le commerce par le biais de moyens administratifs ».
La Chine « est particulièrement dure envers Taïwan et pratique une discrimination particulière à son égard… Elle a demandé à Taïwan de faire ceci et de faire cela », a-t-il déclaré à la presse dimanche.
Taipei entend faire appel à l’OMC et venir en aide aux sociétés impactées, a-t-il ajouté.
Les 23 millions d’habitants de Taïwan vivent sous la menace constante d’une invasion de Pékin, qui considère l’île comme une de ses provinces à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force.
Pékin a intensifié les pressions militaires, diplomatiques et économiques sur Taipei depuis l’élection en 2016 à la présidence de Mme Tsai et a déjà interdit des importations de produits taïwanais.
L’an dernier, Taiwan a vendu pour 250 millions de dollars (237 millions d’euros) de boissons et pour 43,4 millions de dollars (41,2 millions d’euros) de produits alcoolisés à la Chine, selon les chiffres officiels.
QATAR – PE – L’enquête sur des soupçons de corruption au cœur de l’Union européenne avance. La vice-présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire, ce dimanche 11 décembre, en Belgique, dans une enquête sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, a annoncé une source judiciaire à France Télévisions.
Le parquet fédéral belge n’a fourni aucun nom en annonçant le placement en détention provisoire de quatre des six personnes interpellées ces dernières 48 heures. Par ailleurs, une perquisition a eu lieu samedi soir au domicile d’un second eurodéputé, selon un communiqué du parquet. Le domicile bruxellois d’Eva Kaili avait été perquisitionné vendredi soir.
Depuis plusieurs mois, les enquêteurs belges « soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative » au sein de cette institution. Le pays du Golfe en question est le Qatar, a confirmé une source judiciaire à France Télévisions.
JERSEY – Les secours ne s’attendent plus à retrouver des survivants, ce dimanche 11 décembre 2022, sous les décombres de l’immeuble qui a explosé et s’est effondré la veille, sur l’île anglo-normande de Jersey. Le drame a provoqué la mort d’au moins trois personnes tandis qu’« une douzaine » de personnes sont probablement encore ensevelies.
« C’est avec tristesse que je confirme que nos opérations de recherche et de sauvetage sont désormais des opérations de récupération » de corps de victimes, a indiqué ce dimanche 11 décembre 2022 le chef de la police de Jersey, Robin Smith. Les secours ne s’attendent plus à retrouver des survivants sous les décombres de l’immeuble qui a explosé la veille sur l’île de Jersey.
Une fuite de gaz est la cause présumée de ce drame survenu samedi vers 4 h dans la capitale de l’île, le port de Saint-Helier. Des images de caméras de vidéosurveillance ont montré une boule de feu embrasant le bâtiment de trois étages en bord de mer, puis une épaisse fumée.
TELETRAVAIL – Dans l’habituel débat sur les bienfaits du télétravail, James Dyson, industriel et milliardaire britannique a choisi son camp. Selon le fondateur du groupe éponyme, le renforcement de la flexibilité au travail voulu par le gouvernement britannique est « autodestructeur » pour son l’économie de son pays. Car aux yeux de l’inventeur qui a admis réalisé « 5.127 prototypes » de son aspirateur avant de trouver le bon, le travail en présentiel pratiqué dans l’avant-crise Covid, est source d’innovation entre les collaborateurs.
A l’inverse, le télétravail « empêche la collaboration et la formation en face à face dont nous avons besoin pour développer de nouvelles technologies et maintenir notre compétitivité », a assuré le fondateur du groupe Dyson dans une tribune parue dans le quotidien The Times.
Ce n’est pas la première sortie de l’entrepreneur sur le sujet. Déjà, en 2021, il encourageait le gouvernement britannique à promouvoir le retour au bureau. En cela, celui que l’on surnomme le « Elon Musk européen » est très proche de la vision de son homologue américain qui milite aussi pour le retour au bureau pour ses salariés (Tesla, SpaceX, Twitter).
Tandis que de nombreux employeurs au Royaume-Uni ont le plus grand mal à convaincre leurs salariés de revenir au bureau, le gouvernement britannique a annoncé qu’il veut augmenter la flexibilité au travail, notamment pour aider les salariés « à concilier leur travail et leur vie personnelle » en particulier ceux qui « s’occupent d’enfants ou de personnes vulnérables ».
GHANA – Le Ghana fait face à la pire crise économique de ces dernières décennies. L’inflation dans le pays est de plus de 40% et la monnaie nationale a perdu plus de la moitié de sa valeur. Pour tenter d’endiguer le phénomène et éviter le défaut de paiement, des mesures de restructuration de la dette intérieure sont entrées en vigueur .
Le ministre des Finances ghanéens, Ken Ofori-Atta, a annoncé la création d’une nouvelle série d’obligations pour remplacer les titres dont la maturité arrivait à échéance.
Une obligation souveraine est une obligation émise à moyen ou long terme par un État dans une devise autre que la sienne et qui prévoit le remboursement à 100% du capital à l’échéance. Les États émettent des obligations pour couvrir leur besoin de financement. Théoriquement, les obligations souveraines sont considérées comme des placements sûrs.
Et l’objectif de celles-ci est de stabiliser rapidement l’économie ghanéenne dans la tourmente, explique M. Ofori-Atta. « Notre engagement envers les Ghanéens et la communauté des investisseurs, conformément aux négociations en cours avec le FMI, est de rétablir la stabilité macroéconomique dans les plus brefs délais et de permettre aux investisseurs de réaliser les bénéfices de cette restructuration de dette », a-t-il expliqué, indiquant que le gouvernement du Ghana « a travaillé dur pour minimiser son impact sur les investisseurs détenant des obligations souveraines ».Prochaine étape : la restructuration de la dette extérieure du pays. Le Ghana est également en pourparlers avec le FMI pour l’obtention d’un crédit de 3 milliards de dollars.