Selon des sources concordantes, le remaniement ministériel ne concernerait pas uniquement les trois ministres, occupés actuellement par des intérimaires, à savoir l’Intérieur, l’Environnement et les Affaires locales et la Culture. Il concernerait également la séparation du Sport et de la Réinsertion professionnelle, la dissociation entre l’Industrie et l’Energie et les Mines, ainsi que les départements de la Santé, l’Agriculture et les Affaires foncières, jugés insuffisants dans les résultats de l’évaluation.
Des noms circulent comme des propositions pour des nominations, en attendant que les concernés approuvent (cas de Hechmi Louzir pour la Santé et Mongi Marzouk pour l’Energie et les Mines) ou qu’ils soient approuvés. les autres noms qui circulent sont Rached Hermi ou Moez Mokaddem pour le ministère de l’Intérieur. Méchichi n’accorderait confiance qu’à l’un de ses intimes pour ce ministère.
Pour la Justice, également, Hasna Ben Slimène serait pressentie. Là-encore, Méchichi ferait confiance à l’un de ses proches conseillers.
Concernant les autres portefeuilles, l’Industrie reviendrait à Ridha Ben Mosbah, l’Agriculture à Oussama Kheriji, l’Emploi à Chiheb Ben Ahmed, les Domaines de l’Etat et la Conservation foncière à Abdellatif Missaoui et la Culture à Fathi Heddaoui.
Il est donc clair qu’Ennahdha est en train de faire pression pour obtenir des noms qui lui soient proches, à l’image de Ben Mosbah, Marzouk, Kheriji, Missaoui ou Haddaoui, ou, à la limite, qu’ils ne lui soient pas opposés comme Mokaddem, Louzir ou Ben Slimene.
Le Ministère de l’Industrie: Ridha Ben Mosbah
Le ministère de l’Energie et des Mines : Monji Marzouk (en cas de refus les ministères de l’Industrie et de l’Energie resteront fusionnés)