Et si le monstre du Loch Ness existait vraiment ? Les 26 et 27 août, la «Loch Ness Exploration» essaiera de répondre à cette drôle de question. Des recherches, d’une ampleur jamais vue, seront menées par le personnel du centre du Loch Ness à Drumnadrochit, accompagné par des scientifiques et des bénévoles.
Pour cette exploration, les chercheurs se sont équipés d’un matériel technologiquement de pointe. Drones à caméras infrarouges et hydrophones, pour analyser l’acoustique de l’eau, seront de la partie pour sonder le lac le plus mystérieux d’Écosse.
La légende du monstre «Nessie» sillonnant les eaux sombres d’Écosse est un véritable serpent de mer qui n’a pas cessé de passionner les foules depuis maintenant plusieurs siècles. Dès le Moyen-Âge, une légende racontant que le lac serait habité par une étrange créature fait surface. Cette rumeur traverse les années, jusqu’en 1934 où elle reçoit une résonance internationale. Cette année-là, une photo, censée montrer le monstre, est publiée dans le Daily Mail. Les journalistes du monde entier se ruent sur place pour contempler la bête à l’allure de plésiosaure. Il s’avérera que le cliché n’était qu’un canular. Une supercherie qui ne découragera pourtant pas certains scientifiques voulant croire à la légende. En 1972, des recherches de grande ampleur sont entamées. Elles se révéleront infructueuses.En 2019, un généticien néo-zélandais avance une nouvelle théorie sur l’hypothétique monstre écossais. Durant deux ans, le scientifique recherche l’ensemble des vies possibles dans le Loch Ness. Pour ce faire, il séquence 250 échantillons d’eau du lac. Il remarque la présence «significative» d’ADN d’anguille. Un résultat qui, selon lui, démontrerait que le monstre écossais serait finalement une anguille géante. Une théorie que les équipes de chercheurs essaieront de tirer au clair à la fin du mois d’août.