Les femmes pauvres recourant à la gestation pour autrui (GPA) sont de plus en plus nombreuses en Iran, rapporte le Courrier international. Pour faire porter un enfant par une Iranienne, il faut débourser entre 80 et 150 millions de tomans, l’équivalent de 2 600 à 4 800 euros. Une somme monumentale, dans un pays où le salaire moyen avoisine les 65 euros. Preuve que le phénomène est en pleine expansion : le prix d’un enfant par GPA se limitait à 20 millions de tomans (650 euros) il y a deux ans.
Sur les sites et réseaux sociaux iraniens, les annonces se multiplient : elles s’adressent, détaille le Courrier international qui se fait l’écho d’un article de l’Independent Persian, à de jeunes femmes extrêmement précaires et laissées pour compte, alors que sévit en Iran une très importante crise économique.
Pour autant, les femmes concernées sont loin de toucher l’intégralité des sommes payées par leurs riches clients iraniens ou étrangers. La plupart ont recours à des courtiers chargés de mettre en relation les deux parties, et qui se rémunèrent en captant une importante partie du tarif total. Le montant de cette commission dépasse parfois les 20% de la somme versée par le client.