Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ont exprimé jeudi soir leur intention de « travailler ensemble » contre les activités « déstabilisatrices » de l’Iran au Proche-Orient et le « soutien » de Téhéran à la Russie dans son offensive en Ukraine.
Macron a également dénoncé, à l’issue d’un dîner avec son hôte à l’Elysée, « la fuite en avant » de l’Iran dans son programme nucléaire, et averti Téhéran qu’une poursuite sur cette trajectoire ne resterait pas sans « conséquences », selon un communiqué de la présidence française.
Au-delà du nucléaire, dont le Premier ministre israélien n’a cessé de dénoncer les visées militaires, Téhéran est aussi accusé de déstabiliser les pays de la région, du Liban au Yémen, en s’appuyant sur des milices locales.
Le président Macron a par ailleurs exprimé la « solidarité peine et entière de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme », après l’attaque dans laquelle sept personnes ont trouvé la mort le 27 janvier près d’une synagogue à Jérusalem.
Il a rappelé la nécessité « d’éviter toute mesure susceptible d’alimenter l’engrenage de la violence » et sa « ferme opposition à la poursuite de la colonisation qui sape la perspective d’un futur Etat palestinien ».
Emmanuel Macron s’est félicité de la « normalisation des relations entre Israël et plusieurs Etats de la région » mais a « rappelé que cette dynamique restera incomplète tant qu’elle ne s’accompagnera pas d’une reprise d’un processus politique vers une solution » au conflit israélo-palestinien.