
Par Sayda BEN ZINEB
Comment mettre sur pied, structurer, organiser et rassembler tous les professionnels de la gastronomie tunisienne ; cuisine typiquement méditerranéenne qui découle d’une tradition ancestrale. Comment la faire connaitre et évoluer à l’échelle internationale, à l’image d’autres cuisines dans le monde comme en Asie, au Liban ou au Maroc, pour ne citer que ces contrées. Tels étaient les objectifs de la Fédération tunisienne du patrimoine gastronomique qui vient de voir le jour et dont les principales lignes ont été exposées lors d’une rencontre avec la presse en présence des principaux fondateurs, Fouèd Bouslama, président de ladite Fédération, Mounir El Arem (propriétaire du Baroque), ainsi que des restaurateurs de Tunis, Sousse et Paris .
Selon Mounir El Arem, la Fédération tunisienne du patrimoine gastronomique se veut un organisme rassembleur de toutes les forces vives du pays, de toutes les personnes (hommes et femmes) artisans ou entreprises qui exercent autour de la gastronomie, le patrimoine culinaire, l’art de la table et l’art de l’hospitalité. Le principal objectif selon ses dires, est de pouvoir léguer à nos enfants, une structure pérenne et viable avec ses propres ressources. Comment ? En répertoriant, en mettant en valeur et en promouvant notre patrimoine culinaire.
Ses missions sont nombreuses cependant, entre ‘autres, celles de défendre et protéger les droits des professionnels du secteur auprès des autorités. Pour cela, elle est appelée à travailler étroitement avec les ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, la Formation professionnelle, la Culture et le Tourisme.
La Fédération tunisienne du patrimoine gastronomique sera par ailleurs constituée de plusieurs chambres professionnelles, à savoir : un centre de formation, artisans patentés, cuisiniers et pâtissiers, gîtes ruraux et maisons d’hôtes, pâtisseries, boulangeries, restaurants non classés et restaurants de collectivités et traiteurs. Petit noyau deviendra grand car on est en face d’un engagement, d’un grand défi qu’on lance pour hisser le drapeau national, déclare Mounir El Arem.
Ligue professionnelle, la Fédération qui sera mise sous l’assistance de la présidence du gouvernement, se veut un fiable support pour assister et encadrer des jeunes entrepreneurs sur place en leur donnant les moyens nécessaires pour forger les compétences d’où la création d’un concours national du patrimoine culinaire… Bon vent à la FTPG !