«Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national» au second tour des élections législatives, a affirmé dimanche le Premier ministre et chef de la majorité sortante Gabriel Attal depuis l’hôtel Matignon.
«La leçon de ce soir, c’est que l’extrême droite est aux portes du pouvoir» et «donc notre objectif est clair: empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue au second tour», a-t-il déclaré, en dénonçant le «projet funeste» du parti lepéniste. Il a appelé au «désistement de nos candidats dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République».
Plus tôt, Jean-Luc Mélenchon avait enclenché la machine du Front républicain en annonçant le retrait de tous les candidats de LFI au profit, dans le cadre de triangulaires où ils seraient arrivés en troisième position, du camp présidentiel.
Le camp macroniste par la déclaration de Gabriel Attal, concède au Nouveau front populaire, la légitimité qui avait été discuté toute la campagne, d’un parti républicain.