Le Hezbollah a annoncé vendredi soir qu’Israël avait tué deux de ses commandants, confirmant la mort d’Ibrahim Akil, dans une frappe ‘’ciblée’’ sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement libanais, qui a fait au moins 14 morts.
Ibrahim Akil, ‘’un de nos grands dirigeants, a été tué sur la route de Jérusalem’’, selon l’expression utilisée par le Hezbollah pour désigner ses membres tués par Israël.
Cette annonce faite par voie de communiqué intervient plusieurs heures après la frappe israélienne menée par drone sur la ‘’Dahieh’’.
Selon sa biographie publiée par le Hezbollah, Ibrahim Akil ‘’a supervisé la fondation, le développement et le commandement de l’unité al-Radwane jusqu’à son martyre’’.
Le mouvement libanais ajoute qu’Ibrahim Akil ‘’a joué un rôle clé dans le développement des capacités humaines au sein des formations de la résistance’’ et a été ‘’l’un des commandants majeurs’’ lors de la guerre de juillet 2006, rapporte le quotidien local L’Orient-Le Jour.
Après avoir déploré la perte d’Ibrahim Akil, le parti pro-iranien a annoncé la mort d’un autre commandant : Ahmad Mahmoud Wehbé, connu sous le nom de ‘’Hajj Abou Hussein Samir’’.
Selon le Hezbollah, Ahmad Mahmoud Wehbé ‘’a dirigé les opérations militaires d’al-Radwane sur le front de soutien libanais depuis le début de la bataille du Déluge d’al-Aqsa jusqu’au début de l’année 2024, reprenant ensuite la responsabilité de l’unité de formation centrale après la mort de Wissam Tawil (un autre haut responsable de l’unité d’élite al-Radwane, ndlr)
Le Hezbollah a annoncé la mort de dix de ses combattants dans des communiqués distincts publiés durant la nuit de vendredi à samedi. Selon le ministère libanais de la Santé, la frappe israélienne sur la capitale libanaise, vendredi, a fait au moins 31 morts et 68 blessés.