Une frappe aérienne israélienne a touché l’hôpital Al-Ahli, également appelé hôpital Baptiste, dans la ville de Gaza, a annoncé la défense civile palestinienne à Gaza dans la nuit de samedi à dimanche.
D’après un communiqué du service de presse du gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, « le bombardement » de l’hôpital Al-Ahli a provoqué la « destruction d’un bâtiment [abritant] la réception et un service d’urgence » et le « déplacement de patients et de blessés ». Les responsables de l’hôpital avaient évacué le bâtiment à la suite d’un appel téléphonique de la part d’une personne se présentant comme membre de la sécurité israélienne juste avant le bombardement, d’après l’agence de presse Reuters qui ne fait état d’aucune victime dans l’immédiat.
Le mouvement islamiste a dénoncé un « nouveau crime de guerre » perpétré par « une entité criminelle qui a violé toutes les lois, règles et normes humanitaires, sous couverture et avec la complicité américaine ».
L’hôpital Al-Ahli a été la cible au tout début de la guerre à la mi-octobre 2023 d’une frappe qui avait fait des centaines de morts. Le Hamas avait accusé Israël d’en être l’auteur, tout comme l’Iran et de nombreux pays arabes. Mais le président des Etats-Unis de l’époque, Joe Biden, avait mis son allié israélien hors de cause et accusé le Jihad islamique, un autre groupe « terroriste », d’avoir tiré « une roquette hors de contrôle ».
L’armée israélienne affirme, dans un communiqué publié sur son compte X, que l’hôpital Al-Ahli, abritait un « complexe de commandement et de contrôle » du Hamas. Cet hôpital, situé dans la ville de Gaza, était « utilisé par les terroristes de l’organisation pour planifier et exécuter des complots terroristes contre les forces de Tsahal et les citoyens de l’Etat d’Israël », ajoute-t-elle.