Le projet de loi visant à révoquer la citoyenneté ou le statut de résident des terroristes condamnés, rémunérés par l’Autorité palestinienne, a été adopté mercredi en lecture préliminaire à la Knesset, avec le soutien de plus de 70 députés. Si elle est définitivement adoptée, la mesure s’appliquera aux citoyens israéliens et aux résidents permanents incarcérés à la suite d’une condamnation pour terrorisme. L’Autorité palestinienne verse régulièrement des allocations aux terroristes condamnés, et la loi s’appliquera également aux organisations qui versent des allocations au nom de l’AP.
Le projet de loi visant à révoquer la citoyenneté ou le statut de résident des terroristes condamnés, rémunérés par l’Autorité palestinienne, a été adopté mercredi en lecture préliminaire à la Knesset, avec le soutien de plus de 70 députés. Si elle est définitivement adoptée, la mesure s’appliquera aux citoyens israéliens et aux résidents permanents incarcérés à la suite d’une condamnation pour terrorisme. L’Autorité palestinienne verse régulièrement des allocations aux terroristes condamnés, et la loi s’appliquera également aux organisations qui versent des allocations au nom de l’AP.
De son côté, la ministre des Transports Miri Regev a déclaré que « les terroristes devraient pourrir en prison sans aucun droit ». « Qui peut imaginer qu’un terroriste reçoive des droits de l’État, de la sécurité sociale, des aides au revenu, des études ? C’est quelque chose qui ne se produit dans aucun autre pays au monde », a-t-elle affirmé.
Raphaël Jerusalmy, ancien officier du renseignement militaire, s’interroge l’efficacité de cette mesure. « Punir ou se venger c’est une chose, mais l’effet dissuasif par rapport au terrorisme c’est autre chose. Est-ce que ces mesures dissuaderont les terroristes potentiels ou au contraire attiseront le feu ?