Le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), Jamel Msallem, a appelé ce jeudi 4 novembre à impliquer le quartet (UGTT, UTICA, Conseil de l’ordre des avocats, et LTDH) ayant conduit le dialogue en 2013, dans le cadre d’une initiative de dialogue participative, en vue d’une sortie de crise.
Dans une déclaration médiatique, en marge de sa participation à une conférence sur « le régime politique pendant l’état d’exception », organisée par l’association tunisienne des jeunes avocats (ATJA), le président de la LTDH a exprimé sa crainte envers « l’accaparement des pouvoirs par le président de la république, ce qui risque de conduire vers une dictature, et constituer un danger pour le dispositif des droits et libertés. »
Il a rappelé la proposition présentée par la LTDH au chef de l’Etat de mettre en place une commission de contrôle, d’autant que le décret présidentiel n’o 117 ne prévoit pas de contrôle ni en amont, ni en aval. Cette proposition est, néanmoins, restée sans suite.