La Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) a annoncé, dans un communiqué publié ce vendredi 19 février, qu’ «un incident technique est survenu le 18 février au niveau de certains de ses services informatiques et provoqué des perturbations dans quelques agences du réseau commercial».
Cette annonce fait suite à des informations véhiculées sur les réseaux sociaux selon lesquelles la première banque tunisienne en termes des actifs, a subi une attaque par ransomware, qui aurait chiffré et bloqué son système d’information. Certaines sources ont même évoqué une rançon de 20 millions de dollars (près de 60 millions de dinars) réclamée par les hackers à la banque.
La BIAT a cependant précisé dans son communiqué que l’incident technique, dont la nature n’a pas été précisée, n’a pas eu un impact conséquent sur son activité. « Dès la détection de l’incident, les équipes de la BIAT se sont mobilisées pour le résoudre et assurer la continuité de l’ensemble des opérations dans les meilleures conditions possibles. Aucun arrêt des services n’a été observé et les clients des agences concernées ont été orientés vers d’autres agences BIAT, pour assurer une prise en charge et un traitement de leurs demandes», a souligné la banque.
L’établissement de crédit détenu essentiellement par le groupe Mabrouk a d’autre part fait savoir que «la situation est maîtrisée», tout en s’excusant auprès de ses clients du désagrément causé par l’incident.
«Les services perturbés sont en cours de reprise et la BIAT confirme que le problème rencontré n’a pas touché le système de production de la banque et n’a aucun impact sur les opérations de la clientèle», a fait savoir la banque.
A noter qu’un ransomware (rançongiciel en français) est un logiciel informatique malveillant qui chiffre les données et les prend en otage. Lorsqu’il infecte un ordinateur, il empêche les utilisateurs d’accéder au système ou à leurs fichiers. Le paiement d’une rançon est alors exigé en échange d’une clé permettant de déchiffrer les fichiers. Dans la plupart des cas, le ransomware s’infiltre sous la forme d’un ver informatique, à travers un fichier téléchargé ou reçu par email.
W.K