Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est en contact avec le Hamas et les autorités israéliennes pour œuvrer à la libération des otages capturés en Israël par le mouvement islamiste ce week-end, selon un communiqué diffusé jeudi. Le CICR implore aussi « les deux parties de réduire les souffrances des civils ». « En tant qu’intermédiaire neutre, nous sommes prêts à effectuer des visites humanitaires ; faciliter la communication entre les otages et les membres de leur famille ; et pour faciliter toute éventuelle libération », a souligné dans ce texte Fabrizio Carboni, le directeur régional du CICR pour la région Proche et Moyen-Orient. La prise d’otages est interdite par le droit international humanitaire et toute personne détenue doit être immédiatement libérée, a aussi rappelé M. Carboni.
Des dizaines d’Israéliens et d’étrangers, soldats, civils, enfants et femmes, seraient aux mains du Hamas dans la bande de Gaza depuis son offensive en Israël. Les autorités israéliennes recensent 150 otages, alors que des centaines de personnes sont encore portées disparues et des corps toujours en cours d’identification. Aucune libération officielle n’est intervenue à ce stade.
« Une femme colon israélienne et ses deux enfants ont été libérés après avoir été détenus lors des affrontements » entre le Hamas et l’armée israélienne, a indiqué mercredi soir un communiqué de la branche armée du mouvement palestinien.
La télévision publique israélienne a démenti ce communiqué, affirmant, que ces images montraient des personnes qui « n’avaient jamais été emmenées dans Gaza ». La presse locale explique qu’il s’agit d’Avital Aladjem, habitante du kibboutz Holit qui, selon le récit qu’elle a livré dans une série d’entretiens, avait été emmenée de force samedi par des hommes du Hamas avec deux des enfants d’une voisine jusqu’à la zone frontière entre Israël et la bande de Gaza. Mme Aladjem a raconté que ses ravisseurs l’avaient laissée libre de repartir avec les enfants au niveau de la clôture.