Le roi Abdallah II de Jordanie a catégoriquement écarté mardi toute possibilité que son pays puisse servir de « patrie alternative » pour les Palestiniens, mettant en garde contre un déplacement contraint de populations par Israël, qui constituerait un « crime de guerre ».
« Permettez-moi d’être très, très clair : cela n’arrivera jamais. Nous n’accepterons jamais le déplacement forcé des Palestiniens, qui est un crime de guerre », a-t-il déclaré à la tribune de l’ONU, en dénonçant les extrémistes qui « continuent de propager » cette idée.
Le monarque a encore affirmé « qu’aucun pays ne peut profiter de l’escalade » actuelle au Proche-Orient et dénoncé la guerre d’Israël dans la bande de Gaza.
Il a également appelé la communauté internationale à se joindre à « une vaste opération de secours visant à fournir de la nourriture, de l’eau potable, des médicaments et d’autres produits vitaux » à la bande de Gaza assiégée, où près d’un an de guerre a provoqué des « souffrances sans précédent ».
« J’exhorte toutes les nations ayant une conscience à s’unir à la Jordanie dans les semaines cruciales à venir pour mener à bien cette mission », a-t-il affirmé.
« Notre monde a échoué sur le plan politique, mais notre humanité ne doit plus échouer face à la population de Gaza », a-t-il ajouté.