Un membre de l’armée israélienne aurait annoncé à des journalistes une «puissante action» d’Israël dans la nuit de mardi à mercredi. «L’armée mènera de puissantes attaques dans tout le Proche-Orient», a écrit le journaliste israélien Barak Ravid sur X. Les frappes aériennes devraient selon lui toucher plusieurs pays.
Les cibles les plus évidentes sont celles déjà visées après la nuée de drone et de roquettes tirées par le régime de Téhéran sur l’État hébreu le 13 avril: des postes de commandements de l’armée iranienne, des stations radar et des infrastructures militaires. Le tout, pour paralyser toute capacité offensive de Téhéran.
L’inquiétude porte néanmoins sur une autre cible: les installations nucléaires iraniennes que Benjamin Netanyahu s’est juré de démanteler. Or le moment de telles frappes pourrait être opportun pour le premier ministre israélien. Israël est assiégé. La commémoration du massacre du 7 octobre par les commandos du Hamas est proche. La défaite militaire du Hezbollah, dont le chef Hassan Nasrallah a été tué, ouvre une brèche dans la capacité de l’Iran à infliger des pertes à Israël via ses «proxys».
«Nous allons agir»: cette phrase, prédisent les experts, pourrait aussi inciter l’Iran à lancer une seconde attaque, même si beaucoup doutent de la capacité balistique à moyen terme du régime de Téhéran. Une chose est sûre: les frappes iraniennes ne resteront pas sans réponse. Et le moment de passer à l’attaque contre les infrastructures atomiques des Ayatollahs s’est peut-être ce soir grandement rapproché.