« Le “Déluge d’Al-Aqsa” a ramené l’occupant à la case départ et menacé son existence », a dit Khaled Mechaal, ancien chef du Hamas de 2004 à 2017, sur la chaîne Al-Arabiya, utilisant le nom donné par le mouvement islamiste palestinien à cette attaque sans précédent sur le sol israélien ayant causé la mort de plus de 1 200 personnes, et qui a déclenché la guerre à Gaza.
Pour lui, il s’agissait d’« une réponse naturelle à l’occupation et à ses projets accélérés de colonisation, de siège et d’agression contre Al-Aqsa », en référence à l’esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem.
M. Mechaal a en outre accusé Israël de menacer l’Egypte et la Jordanie, malgré les traités de paix ayant mis fin à l’état de guerre entre Israël et ces pays arabes voisins en 1979 et 1994 respectivement.
« L’ennemi veut que tout le monde dans la région lui soit soumis, et il agit ainsi même contre des pays qui ne le combattent pas », a-t-il dit, affirmant qu’Israël « s’en prend à la sécurité nationale arabe et islamique partout ».