Des navires chargés de 30 000 têtes de bovins en provenance du Brésil et de l’Uruguay sont attendus dans différents ports entre le 15 et 20 février prochain. C’est ce qu’a annoncé Mohamed Karimine, président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (Fiviar) le 31 janvier.
Ces importations constituent une bouée de sauvetage pour l’industrie d’abattage des animaux qui est confrontée à une baisse de l’offre locale en bovins, notamment en raison des effets cumulés de la sécheresse et de la hausse généralisée des prix des aliments de bétail qui ont fait flamber les coûts de production.
Elles s’inscrivent dans le cadre des mesures entreprises par l’exécutif pour améliorer l’approvisionnement du marché local en viandes rouges. Le kilogramme de viande bovine qui s’échange actuellement à 110 dirhams (10,8 $) contre un tarif moyen de 70 dirhams (6,8 $) en vigueur en octobre 2022.
« Les premiers bateaux de bovins importés du Brésil devraient arriver dans 15 à 20 jours. On espère surtout que ce lot permettra de freiner la tendance haussière », a déclaré M. Karimine. Pour rappel, le Maroc est l’un des plus gros consommateurs de viande bovine par tête en Afrique, avec près de 17 kg par an selon la FAO.