Deux appels à la réunion du même parlement libyen, ce lundi 15 Février. Pourtant, ledit parlement est appelé à se réunir pour accorder la confiance au gouvernement d’Union nationale de Abdelhamid D’beyba, désigné la semaine dernière à Genève, par la commission politique du Dialogue national libyen.
Il y a d’abord, le président du parlement, Salah Aguila, qui appelle à tenir une réunion de concertation à Toubrouk. Mais, plusieurs groupes politiques libyens sont réticents à se réunir à l’Est, même après le choix de Younes El Menfi, un homme de Toubrouk, à la tête du Conseil présidentiel.
Par ailleurs, il y a un deuxième appel aux députés, pour se réunir le même jour, le lundi 15 Février, à Sabratha. Une centaine de députés pourrait faire le déplacement à cette ville de l’Ouest, plutôt neutre dans le différend politique libyen. Le problème avec cette réunion, c’est que ses décisions ne sauraient être valables, en l’absence du président de l’Assemblée.
Enfin, les deux vice-présidents du parlement libyen, Faouzi Nouaïri et H’maïed Houma, appellent pour leur part, à une réunion du parlement dans une zone neutre, comme la ville de Ghedames, pour garantir la présence de tous les députés. Le Sud est proposé pour pareil compromis, surtout que l’accord politique libyen prévoit d’attribuer la présidence du parlement à quelqu’un du Sud. Mais, les parlementaires du Sud ne sont pas d’accord sur un nom.
Les observateurs et les politologues sont unanimes pour dire que l’élection d’une nouvelle présidence du parlement, doit être reportée à l’après-attribution de la confiance au nouveau gouvernement D’beyba, pour contourner un blocage qui pourrait traÏner.