Pas moins de 64 membres ont mis fin à leur expérience au sein du parti des travailleurs, et l’ont quitté définitivement.
Dans une déclaration à la TAP, l’ancien membre du comité central du parti des travailleurs, Wael Naouar, a indiqué que cette décision était prise, à l’issue d’une réunion tenue hier soir, jeudi, en présence de tous les membres ayant signé le communiqué de départ, qui sont au nombre de 64 faisant partie d’une liste préliminaire, devant connaitre plus de signatures.
Ladite liste comprend des dirigeants centraux, régionaux et locaux, jeunes et femmes, a-t-il dit, signalant que ce processus intervient après une bataille contre la bureaucratie détenant le leadership du parti, et sa déviation de ses orientations et principes.
Il a imputé la décision de départ de 64 membres définitivement du parti à trois principales raisons : La première porte sur l’échec à préserver l’identité du parti, en cherchant le positionnement et l’apparition médiatique, au détriment de la défense des idées et choix, sur lesquels, il était fondé.
La deuxième raison tient aux tactiques du parti lors des élections écoulées, notamment l’attachement à la candidature de Hamma Hammami à la présidentielle, ce qui a donné lieu à la division du front populaire, outre les dernières positions au sujet du coup d’Etat du 25 juillet, qui étaient plus proches des positions d’Ennahdha et de celles de certaines ambassades occidentales, en totale contradiction avec les institutions officielles du parti, ayant décidé de ne pas traiter complètement avec le régime en place, avec ses différentes ailes (Le président de la république, le mouvement Ennahdha, et le parti destourien libre).
La troisième raison est liée à la situation interne du parti des travailleurs, en prime, la centralisation de la décision entre les mains d’un petit nombre de dirigeants historiques, en fermant la porte devant l’avis contraire.
Le leadership a renvoyé et gelé des membres pour divergences des positions, a-t-il conclu.