L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé qu’au cours des 10 dernières années, la Syrie a souffert de l’exploitation par certains pays occidentaux de l’organisation des Nations unies pour servir leur politique hostile à la Syrie, soulignant l’importance de procéder à une révision des mécanismes de travail de l’organisation et d’empêcher leur exploitation par ces pays au service de calculs politiques étroits.
Lors d’une séance tenue lundi par le Conseil de sécurité sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales et le multilatéralisme efficace en défendant les principes de la Charte des Nations Unies, Sabbagh a dit : « Au cours de la dernière décennie, la Syrie a été victime de la perte du véritable pluralisme et de l’exploitation par certains pays du système des Nations Unies pour servir leurs politiques hostiles et interventionnistes dans leurs affaires ».
« Les ressources et les richesses de la Syrie ont été pillées par des forces étrangères présentes illégalement sur ses territoires, tandis que la souffrance humaine de son peuple a été aggravée par des mesures coercitives unilatérales, illégales, inhumaines et immorales qui lui sont imposées, affectant tous les aspects de la vie et laissant un grand nombre de personnes déplacées et de réfugiés, dans une violation flagrante des principes et des objectifs de la Charte des Nations Unies » a-t-il assuré.
Sabbagh a expliqué qu’il est urgent aujourd’hui et plus que jamais de revoir les méthodes et le système de fonctionnement des Nations unies, en respectant les objectifs et les principes de la Charte, atteignant les objectifs des Nations Unies, et en améliorant l’efficacité de son travail.