Le patriarche maronite Bechara Raï s’entretiendra avec le président français Emmanuel Macron lors d’une rapide visite de 48 heures à Paris le 2 juin, selon l’agence de presse Al-Markazia.
Cette visite est considérée comme une tentative de rassurer les leaders chrétiens libanais qui avaient été déçus par l’initiative de la France soutenant la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la présidence de la République, en échange de la désignation du juge Nawaf Salam au poste de Premier ministre.
L’initiative française avait été vivement critiquée par les leaders chrétiens, dont les chefs des Forces libanaises, Samir Geagea, des Kataëb, Sami Gemayel, et du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.
Selon des informations dans la presse, confirmées par le quotidien « l’Orient-Le Jour », la France aurait changé de cap. Cette semaine, un chercheur libanais basé aux États-Unis, Firas Maksad, publie un tweet dans lequel il affirme qu’un « responsable français de premier plan » lui a indiqué que le leader des Marada, Sleiman Frangié, « n’était plus une option viable » pour la présidentielle. S’il n’a pas précisé sa source, il reste que Firas Maksad semblait annoncer tout haut ce qui se dit tout bas depuis plusieurs jours dans les coulisses politiques libanaises. Contactés, les services de l’ambassade de France au Liban n’ont pas souhaité commenter