Dans un post publié sur sa page Facebook, le député président du bloc parlementaire de Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed, a déclaré que la réalité a montré que toutes les institutions constitutionnelles et juridiques existantes, ne sont pas en mesure de résoudre le différend entre Méchichi et Saied.
En effet, en plus de la problématique de la prestation de serment, il y a la question de nomination, qui, de par la Constitution, est une attribution exclusive du Chef de l’Etat. Donc, il ne reste que les solutions pragmatiques.
Ainsi, l’unique solution selon Ben Ahmed, c’est que le Président du gouvernement retire les quatre noms de ministres, suspectés par le Président de la République. Pour sa part, le Président de la République appelle les sept autres ministres nominés, à prêter serment. Ainsi, se résout partiellement ce blocage institutionnel, installé depuis le 27 Janvier dernier.
Par la suite, toujours selon le président du bloc de Tahya Tounes, il est nécessaire d’installer un débat politique national pour installer les fondements d’un accord qui va sceller la stabilité de l’avenir. Car, ce n’est pas évident que l’on va parvenir, facilement, à installer un Tribunal constitutionnel, avec l’architecture actuelle de l’Assemblée des Représentants du Peuple, et au sein de la magistrature, les deux instances qui vont désigner des représentants au sein de cette Cour, aux côtés de ceux, désignés par la Présidence de la République.