L’Union populaire républicaine (UPR) a réaffirmé mercredi son opposition au « coup d’Etat » du président de la République Kaïs Saïed, l’appelant à « quitter volontairement le pouvoir », à « cesser d’usurper l’identité de président » et à « mettre un terme à la mascarade à laquelle il a conduit le pays ».
Le parti de l’ancien candidat à la présidentielle Lotfi Mraïhi insiste sur « l’impératif de préserver l’indépendance de l’autorité judiciaire de tout calcul politique », appelant à la « criminalisation de la diffamation des juges intègres et de toute atteinte à leur dignité ».
Il souligne, dans un communiqué, qu’il « existe des exceptions comme dans tous les secteurs » et que « la généralisation visant à accabler les magistrats relève de fausses allégations.; l’objectif étant d’imputer à la Justice la responsabilité de l’échec de l’accusateur ».
Kaïs Saïed a reçu lundi le président du Conseil supérieur de la magistrature Youssef Bouzakher. Il a déclaré au cours de l’entretien que « les revendications des Tunisiens ne peuvent être réalisées sans une Justice équitable » et que « l’assainissement du pays exige l’assainissement de la Justice afin qu’elle puisse accomplir son rôle historique ».