Interpellé par un auditeur de France Info ce vendredi sur la situation des orphelins de jihadistes français bloqués en Syrie, Emmanuel Macron a assuré que ces derniers allaient être rapatriés dans un futur proche, sans dévoiler de calendrier précis. Cette déclaration indique donc que l’État français a décidé de reprendre le rapatriement de ses orphelins bloqués dans des camps syriens, alors que ces opérations étaient au point mort depuis janvier 2021.
Si bien qu’en février 2022, le comité des droits de l’enfant des Nations unies avait estimé que la France violait ses obligations relatives à la Convention internationale des droits de l’enfant, dont elle est signataire depuis 1990. Sur la situation des enfants français possédant encore au moins un parent, Emmanuel Macron a indiqué: « La règle qu’on a toujours eue, c’est que quand il y avait des parents qui refusaient, ou quand il y avait des fratries à séparer, on ne menait pas ces opérations ». La France refuse en effet toujours de rapatrier les mères françaises, et ne leur propose de ramener leur enfant dans l’Hexagone que si elles acceptent de s’en séparer. Depuis 2019, seulement 35 enfants ont pu regagner le territoire français.