L’ex président de la République, Moncef Marzouki, a appelé ceux qui croient en la démocratie dans le pays à mettre de côté leurs différences et à se rassembler pour s’opposer à la « dictature » si la constitution était suspendue.
Dans des déclarations à l’agence de presse turque Anadolu, il a cependant concédé que « jusqu’à présent, le président Kais Saied confirme qu’il agit conformément à la constitution et qu’il y est encore attaché. »
« Si [le président Saied] déclare officiellement ce à quoi son conseiller Walid Hajjam ouvre la voie », en référence aux projets de suspension de la constitution, « il aura brisé le serment qu’il a fait sur le Coran de protéger cette constitution. »
« Si cela est fait, il ne restera plus aux démocrates, qu’ils soient laïques ou islamistes, qu’à laisser leurs différences de côté et à faire obstacle au retour de la dictature. »