Hier dimanche 16 janvier, le capitaine de la garde nationale, Mohsen Adili, a été retrouvé pendu à son domicile dans la localité de Bir Bou Regba. Une affaires qui a suscité de nombreuses réactions, puisque plusieurs voix se sont élevées criant à un assassinat.
Lors d’une interview dans la Matinale de la Radio Shems FM ce lundi 17 janvier, le porte parole de la garde nationale, le colonel-major, Houssemeddine Jebabli a fait la lumière sur les circonstances du décès de la victime.
Ainsi, il a affirmé que le défunt avait prévenu le jour de son décès son supérieur au travail pour l’informer de la perte de son équipement de travail. Il a été recontacté par ce dernier pour lui signifier de rejoindre son poste de travail, mais jusqu’à 15h il ne s’était pas présenté.
Son domicile relevant de la Garde nationale à Nabeul, ses supérieurs ont décidé d’envoyer l’unité de recherche sur les lieux. Ils ont retrouvé le véhicule de la victime devant son domicile et le capitaine a été retrouvé pendu dans son garage. Le ministère public a été informé et a ouvert une enquête sur les circonstances du décès.
Depuis dimanche, jour du drame, des personnalités ont réagis sur les réseaux sociaux. Ils sont plusieurs à privilégier la piste criminelle affirmant que Mohsen Adili s’apprêtait à divulguer des dossiers impliquant le député assigné à résidence Noureddine Bhiri et un gouverneur de Ben Arous dans un réseau terroriste.
C’est le cas notamment de l’avocate et députée du parti Attayar, Mounira Ayari a, qui a appelé à l’ouverture d’une enquête concernant concernant cette affaire. « Tous les éléments montrent qu’il a été assassiné avant de témoigner dans une l’affaire d’octroi de permis de taxi à des terroristes impliquant l’ancien gouverneur de Ben Arous et Noureddine Bhiri », a-t-elle écrit dans un post Facebook publié ce lundi matin.