Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a critiqué dimanche les services de renseignement israéliens, assurant n’avoir jamais été alerté du risque d’une attaque d’ampleur du Hamas avant le 7 octobre, ce qui a provoqué des vagues au sein de son « cabinet de guerre ».
Le chef du gouvernement a jusqu’ici refusé d’endosser la responsabilité des graves défaillances opérationnelles qui ont permis aux commandos du groupe islamiste palestinien de semer la terreur dans le sud d’Israël.
Les chefs de l’armée et du Shin Bet, le service de renseignement intérieur, ainsi que le ministre des Finances ont reconnu leurs erreurs, contrairement à Benjamin Netanyahu, qui s’est borné à déclarer qu’il y aurait un temps, après la guerre contre le Hamas, pour répondre aux questions.
Vers 01h00 du matin dimanche, à l’issue d’une conférence de presse donnée dans la soirée, Benjamin Netanyahu a écrit sur X qu' »à aucun moment », l’alerte ne lui avait été donnée concernant « les intentions guerrières du Hamas ».
« Au contraire, tous les responsables de la sécurité, y compris le chef des renseignements de l’armée et le chef du Shin Bet, ont estimé que le Hamas était découragé et prêt à un arrangement », a-t-il poursuivi.
Le message a par la suite été retiré avant que dans la matinée de dimanche, une dizaine d’heures plus tard, Benjamin Netanyahu ne présente ses excuses.
« J’ai eu tort », a-t-il dit, ajoutant qu’il n’aurait pas dû faire ces remarques et s’en excusait. « Je soutiens pleinement tous les chefs des agences de sécurité », a-t-il ajouté.
Le message initial du Premier ministre israélien a été immédiatement critiqué par les alliés ou anciens alliés de Benjamin Netanyahu.