Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi soir avoir ordonné à l’armée de « préparer » une offensive sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza. Il estime que la victoire sur le Hamas est « une affaire de mois ».
Dans un discours à la télévision, Benjamin Netanyahu a par ailleurs estimé que se plier aux » exigences délirantes » du mouvement de resistance palestinien ne ferait que « mener à un autre massacre », alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est en Israël depuis mardi soir pour discuter d’un accord de trêve.
« La poursuite de la pression militaire est une condition essentielle pour la libération des otages, estime Benyamin Netanyahu. Capituler devant les exigences délirantes du Hamas (…) non seulement n’amènera pas la libération des otages, mais entraînera un autre massacre, et un désastre pour l’État d’Israël qu’aucun de ses citoyens n’est préparé à accepter. »
Une offensive sur Rafah est redoutée depuis plusieurs jours alors que la ville, située au bord de la frontière avec l’Egypte, accueille aujourd’hui la majorité de la population du territoire palestinien, poussée vers le sud par les combats qui font rage depuis octobre.
Plus de 1,3 million de déplacés, soit cinq fois la population initiale de la ville, s’y entassent dans des conditions désespérées, selon l’ONU.