Le nouveau Premier ministre tunisien Ahmed Hachani, nommé mardi par le président Kais Saied, doit s’ouvrir « aux différentes composantes » du pays, a estimé le chef de la principale centrale syndicale du pays UGTT, en marge d’un rassemblement samedi à Sfax (centre-est).
« L’essentiel ne consiste pas à changer les gens, mais plutôt à changer les stratégies et les politiques », a déclaré, à un correspondant de l’AFP, Noureddine Taboubi, à propos du limogeage de la cheffe de gouvernement Najla Bouden au bout d’un an et demi dans son poste.
« Le nouveau Premier ministre aura-t-il des pouvoirs de décision et sera-t-il ouvert aux différentes composantes dans le pays pour pouvoir surmonter les difficultés et les défis du pays », s’est demandé M. Taboubi au micro de l’AFP.
Interrogé sur une nouvelle « Initiative de salut national » lancée en janvier par l’UGTT avec d’autres organisations de la société civile, M. Taboubi a assuré qu’elle « sera prête lorsque le peuple tunisien en aura besoin ».
Les manifestants réunis autour de leur chef ont scandé des slogans critiquant le gouvernement tels que: « citoyen opprimé, la misère et la faim ont augmenté » ou encore « où est le sucre, où est l’huile ? ».