Les conclusions de l’enquête de l’ONU sont sans appel. La journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh a été tuée le 11 mai par un tir des forces de défense israéliennes, a conclu, vendredi 24 juin, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.
« Toutes les informations recueillies, y compris de l’armée israélienne et du procureur général palestinien, corroborent le fait que les tirs qui ont tué Mme Abu Akleh et blessé son collègue Ali Sammoudi provenaient des forces de sécurité israéliennes et non de tirs indiscriminés de palestiniens armés, comme l’affirmaient initialement les autorités israéliennes », a déclaré Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève (Suisse).
La journaliste couvrait une opération militaire de l’armée israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée. Elle portait une veste pare-balles sur laquelle était inscrit le mot « presse » et un casque de protection lorsqu’elle a été atteinte d’une balle juste sous la coupe de son casque. Après sa mort, l’armée israélienne, accusée par plusieurs parties, avait démenti son implication, tout en assurant avoir ouvert une enquête après ces affrontements décrits comme « massifs ».