Intervention de police à la gare du RER C Bibliothèque François-Mitterrand à Paris, dans le XIIIe arrondissement, ce mardi matin. Une femme tenant des propos menaçants et faisant l’apologie du terrorisme, a été neutralisée par balle et interpellée. Elle est entre la vie et la mort. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Une femme intégralement voilée, menaçante et proférant des propos inquiétants, a été interpellée à la station du RER C Bibliothèque François-Mitterrand, à Paris (XIIIe), ce mardi matin vers 9 heures, à la suite d’une intervention de police. La suspecte a été touchée au niveau de l’abdomen par le tir d’un policier de la brigade anticriminalité (BAC) durant l’intervention, alors qu’elle refusait de se soumettre aux injonctions des forces de l’ordre, rapporte Actu17. Médicalisée sur place, la suspecte a été évacuée à l’hôpital.
« La femme ayant refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers et menaçant de se faire exploser, un policier a fait un usage unique de son arme à feu. Le pronostic vital de la femme est engagé », précise le parquet de Paris.
La gare est actuellement fermée et un périmètre de sécurité a été mis en place par les forces de l’ordre. Les policiers du groupe de soutien opérationnel (GSO) de la compagnie de sécurisation et d’intervention parisienne (CSI 75) ont participé à cette intervention.
Selon les premiers éléments, cette femme a hurlé « Allah akbar », affirmant plusieurs fois que « tout allait péter ». « Elle a commencé à tenir des propos inquiétants dans un train, quelques stations avant d’arriver à Bibliothèque François-Mitterrand, d’après des témoins », confie une source proche de l’affaire.
Aucun explosif découvert
Les démineurs se sont rendus sur place et aucun objet explosif ou dangereux n’a été découvert, selon nos informations. Les motivations de la suspecte restent à déterminer, tout comme son profil.
Deux enquêtes ont été ouvertes, ajoute le parquet de Paris. L’une est confiée à la police judiciaire de Paris pour « apologie, menaces de mort et acte d’intimidation sur un dépositaire de l’autorité publique pour l’empêcher de conduire sa mission ». La seconde a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violences volontaires », afin de confirmer que le fonctionnaire a bien fait usage de son arme dans des conditions réglementaires.