La Présidence de la République porte à la connaissance du public les précisions suivantes :
La Présidence de la République a reçu lundi 25 Janvier vers 5h de l’après-midi un courrier spécial adressé au Président de la République, consistant en une enveloppe ou le nom de l’expéditeur n’est pas précisé. La ministre, Directrice du cabinet présidentiel, a procédé à l’ouverture de l’enveloppe, qu’elle s’est avérée vide de toute missive.
Toutefois, dès qu’elle a ouvert l’enveloppe, l’état de santé de la Directrice du cabinet s’est compliqué et elle a senti un état d’évanouissement et de perte quasi-complète de la vision, en plus d’un très fort maux de tête. En plus, il est à souligner que l’un des fonctionnaires du Secrétariat du Cabinet présidentiel était présent lors de l’incident. Il a senti les mêmes symptômes mais à un degré moindre.
L’enveloppe a été mise dans une déchiqueteuse de papiers, avant qu’il n’ait été décidé de la transférer aux services du ministère de l’Intérieur. Quant à la Directrice du cabinet présidentiel, elle a été dirigée à l’hôpital militaire pour faire les examens nécessaires et comprendre les raisons de la détérioration surprise de son état de santé. Et si les services de la Présidence n’ont pas publié l’information, le jour-même de l’incident, c’était juste pour éviter la perturbation de l’opinion publique. Mais, face à la circulation de l’information sur les réseaux sociaux, il a fallu apporter les précisions nécessaires.
Et si l’institution de la Présidence de la République tranquillise le peuple tunisien sur la santé du Président, elle tient à remercier les services sécuritaires spécialisés, notamment la Direction Générale de la Sécurité du Président de la République et des personnalités officielles, pour leur disponibilité et réactivité, tout comme les services médicaux de la santé militaire, pour leur intervention rapide.
La Présidence de la République insiste aussi sur la préservation des libertés garanties par la Constitution, comme la liberté de pensée, d’expression, d’information et de diffusion. Elle exprime son soutien absolu à la libre parole, traduisant la pensée libre. La Présidence s’interroge sur les raisons des poursuites contre ceux qui ont diffusé l’information sur la tentative d’empoisonnement, à la place de rechercher l’auteur de cette misérable tentative.