Salah Abdeslam, principal accusé au procès des attentats du 13-Novembre, a été condamné mercredi soir à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible par la cour d’assises spéciale de Paris.
« Bien entendu que nous nous attendons à une sanction lourde. Il a apporté son aide à l’État islamique. Il a accepté ensuite de faire partie du commando. Il a déposé trois hommes vêtus de gilets explosifs au Stade de France. Mais quand j’entends requérir une perpétuité sans espoir de libération, je vous avoue que j’ai l’impression qu’on a perdu tout sens de la mesure. » C’était le 24 juin, devant la cour d’assises spécialement composée. Me Olivia Ronen entamait sa plaidoirie pour Salah Abdeslam devant une salle comble – une plaidoirie qui visait d’abord à éviter à son client la peine exceptionnelle de perpétuité incompressible requise par le parquet. Une « peine de mort lente », « une peine de mort blanche », avait-elle dénoncé. Les magistrats ne l’auront donc pas suivie