La présidente de l’Union des Magistrats Administratifs (UMA), Refka Mbarki, a affirmé que plusieurs juges ont été victimes de campagne de harcèlement et d’incitation.
Dans une déclaration accordée à Jawhara FM, Refka Mbarki a précisé que la présidence du tribunal administratif est la plus exposée à ces pressions. « Le président du tribunal administratif traite les dossiers de suspension d’exécution », a-t-elle expliqué.
Elle a, également, considéré que ces campagnes visent à fragiliser la justice administrative. Elles ont, selon elle, été préméditées et orchestrées par des pages Facebook et des blogueurs qui opèrent pour le compte de certains partis.
« L’UMA a dénoncé ceci et a insisté sur l’honnêteté et l’intégrité des juges administratifs… Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas constaté l’implication de l’un des juges administratifs dans des affaires de corruption ou de pots-de-vin… Nous traitons plusieurs dossiers sensibles relatifs à l’interdiction de voyage », a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, Refka Mbarki a précisé que le tribunal administratif n’a pas encore statué sur les dix demandes de levée de l’interdiction de voyage et d’assignation à résidence.