L’histoire se déroule en 1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, dans la péninsule de Gallipoli en Turquie. Un paysan australien répondant au nom de Joshua Connor se rend en Turquie à la recherche de ses trois fils portés disparus. Malgré les barrages de la bureaucratie militaire, sa détermination ne fléchit pas. Il est d’abord aidé par la belle Ayshe, la propriétaire de l’hôtel dans lequel il séjourne à Constantinople, puis par un officier turc ayant combattu contre ses fils. Pour découvrir la vérité et enfin trouver la paix intérieure, Joshua, accompagné du Commandant Hassan, est contraint de sillonner un pays ravagé par la guerre où la frontière entre le Bien et le Mal n’est plus si nette et l’ennemi si clairement identifiable.
La première réalisation de Russel Crowe (Gladiator) évoque « La bataille des Dardanelles », également appelée bataille de Gallipoli qui est un affrontement de la Première Guerre mondiale qui opposa l’Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l’actuelle Turquie du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916. L’acteur et comédien d’origine néo-zélandaise Russel Crowe surprend son monde et signe avec « Les promesse d’une vie » une œuvre magistrale, intimiste qui aborde de plein fouet les dégâts psychologiques, physiques et matériels causés par la guerre (et pour se faire, il s’est inspiré d’une histoire vraie). Mise en scène (hormis quelques maladresses), montage, décors, costumes, musique… Voici une œuvre étonnante à plus d’un titre qu’il convient de découvrir et redécouvrir.