Après avoir pleuré ses morts, le Maroc doit désormais penser à la reconstruction. Le séisme a détruit des milliers d’habitations, anéanti des villages entiers, et endommagé également sérieusement une partie du patrimoine architectural du royaume.
Selon le site d’information marocain Le Desk, qui rapporte les estimations de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), les dégâts matériels pourraient coûter au pays entre 1 et 9 milliards d’euros, c’est-à-dire jusqu’à 8% du PIB du Maroc en 2022.
Cette facture conséquente sera principalement supportée par l’État lui-même, explique aussi le média marocain, qui a mis en place un fonds spécifique pour les destructions engendrées par le séisme, financé par les dons de différentes structures, davantage que sur des mécanismes d’assurances.
Parmi les destructions, on compte notamment des dommages important dans les 700 hectares de la médina, la vieille ville de Marrakech. Les remparts du XIIe siècle qui entourent la cité impériale, fondée vers 1070 par la dynastie des Almoravides, sont en partie défigurés.
En comparaison, le coût du séisme en Turquie en février dernier s’élèverait environ à 100 milliards de dollars, selon un calcul effectué par la Banque mondiale un mois après le tremblement de terre, soit environ 11% du PIB du pays en 2022.