Volontaires et secouristes restent mobilisés pour tenter de trouver d’éventuels survivants, même si les espoirs s’amenuisent plus de 72 heures après le séisme qui a déjà fait environ 2 900 morts et autant de blessés .
L’épicentre du séisme est situé dans une zone montagneuse du Haut-Atlas, où les éboulements ont encore rendu difficile l’accès aux villages sinistrés. Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, tentent d’accélérer les recherches pour retrouver d’éventuels survivants et fournir des abris à des centaines de familles qui ont perdu leurs maisons. Mais dans certaines zones isolées, les habitants affirment être abandonnés à leur sort.
Aucun véhicule ne peut y accéder. Les survivants et les blessés arrivent parfois à dos d’âne, ou simplement en marchant avant d’être pris en charge et d’être envoyés dans les hôpitaux de la région. Et puis il y a les sans-abris : ils sont extrêmement nombreux, 300 000 personnes dorment dans de simples tentes ou sous des couvertures, selon l’ONU. Parmi ces personnes, il y a 100 000 enfants qui sont dans un état de détresse absolue,
La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix- Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé ce mardi un appel de fonds d’environ 100 millions d’euros pour soutenir les opérations de secours au Maroc après le terrible séisme.
« Nous avons besoin de 100 millions de francs suisses (105 millions d’euros) pour pouvoir répondre aux besoins les plus urgents », tels que sont notamment la santé, l’eau et l’assainissement et l’hygiène, a déclaré la directrice des opérations du FICR, Caroline Holt.