Le sommet des Brics s’ouvre mardi en Afrique du Sud avec, au programme, l’expansion du bloc de pays émergents à de nouveaux membres ainsi que les moyens d’étendre son influence politique et économique mondiale.
M. Ramaphosa a réitéré avec force dimanche sa politique de « non-alignement », affirmant que l’Afrique du Sud « ne se laissera pas entraîner dans une compétition entre puissances mondiales ».
Dans une tribune publiée lundi dans des médias sud-africains, le président Xi Jinping a déclaré que les dirigeants au sommet exhorteront la communauté internationale « à promouvoir un rôle plus important du mécanisme de coopération des Brics dans la gouvernance mondiale ».
Produisant un quart de la richesse mondiale et comptant 42% de la population du globe, les Brics ont en commun leur revendication d’un équilibre politique et économique mondial plus inclusif, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis et de l’Union européenne. Le groupe cherche à étendre son influence et réfléchit à s’élargir.
Une quarantaine de nations ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe. L’Iran, l’Argentine, le Bangladesh, l’Algérie et l’Arabie Saoudite font notamment partie des aspirants.
Mais les cinq membres actuels, éloignés géographiquement et dotés d’économies à la croissance inégale, ont des opinions divergentes sur les pays qui devraient intégrer le bloc et les conditions. La question de l’élargissement divise surtout l’Inde et la Chine, les deux économies les plus puissantes du bloc. Pékin veut développer son influence alors que Delhi se méfie des intentions de son rival régional.