Des combats et des raids aériens ont eu lieu dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mai à Khartoum malgré l’entrée en vigueur officielle de la trêve d’une semaine entre l’armée et les paramilitaires censée laisser passer civils et aide humanitaire au Soudan.
Depuis le 15 avril, la guerre entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo a fait un millier de morts et plus d’un million de déplacés et de réfugiés.
Après l’entrée en vigueur officielle de la trêve à 21 heures 45 (heure locale et de Paris), des habitants de la banlieue nord-est de Khartoum ont fait état de combats et d’autres, dans le sud de la capitale, ont rapporté des frappes aériennes à l’AFP. « Au-delà des annonces officielles, le Soudan est toujours bombardé et des millions de civils sont en danger », s’est alarmé Karl Schembri, du Norwegian Refugee Council (NRC), dénonçant sur Twitter « plus d’un mois de promesses rompues », alors que près d’une dizaine de trêves ont déjà échoué dès leurs premières minutes au Soudan.