Interrogé dimanche sur CBS News à propos de la réforme judiciaire, Benjamin Netanyahou a indiqué qu’il recherchait un compromis autour de la clause de contournement (ou clause dérogatoire) – l’une des plus controversées – et qu’elle ne verrait pas le jour telle que mentionnée dans le plan initial.
Selon celui-ci, la clause dérogatoire devait permettre à une majorité absolue de 61 députés de faire revoter une loi invalidée par la Cour Suprême.
S’adressant à la chaîne américaine, le Premier ministre israélien a déclaré qu’il « n’accepterait pas que le Parlement ait la capacité d’outrepasser les décisions de la Cour suprême, tout comme il n’accepterait pas que la Cour puisse abroger toute décision du Parlement ». « Ces deux extrêmes entravent l’équilibre entre les pouvoirs », a-t-il déclaré.
Tout en affirmant qu’il existait un « large consensus » en Israël sur la nécessité de « corriger » le système judiciaire, le Premier ministre a noté qu' »il existait des conceptions très différentes sur la manière de le faire ».