En réponse à la controverse visant la boxeuse algérienne Imane Khelif, la société algérienne, de toutes générations et de tous genres, s’est ralliée pour défendre son honneur. Ils estiment que remettre en question son identité féminine est une forme d’humiliation et d’injustice, appelée « hogra ».
L’athlète italienne Angela Carini a aggravé la situation en refusant de serrer la main de Khelif après avoir été vaincue en seulement 46 secondes. Selon le journal TSA, ce geste était une façon de sous-entendre les accusations persistantes contre Khelif, prétendant qu’elle serait en réalité un homme.
Ce débat a gagné en intensité avec l’intervention de figures publiques telles qu’Elon Musk, Giorgia Meloni, Matteo Salvini et J.K. Rowling. Même dans la campagne présidentielle américaine, des partisans de Donald Trump ont mentionné le nom Khelif. Face à ce scandale international, la boxeuse semble rester impassible, tout en bénéficiant d’un soutien accru de la part du peuple algérien.
Après sa qualification rapide contre Carini aux Jeux Olympiques, Khelif a déclaré : « C’est toujours une satisfaction de remporter une victoire dans une telle compétition, mais mon ambition reste d’obtenir une médaille olympique. Je me concentre déjà sur mon prochain adversaire en quarts de finale. »
Après avoir été disqualifiée lors des championnats du monde de boxe féminine à New Delhi en 2023, pour ne pas avoir réussi les tests d’éligibilité pour concourir dans la catégorie féminine, elle avait fait remarquer avec amertume que « il y a eu un complot contre l’Algérie pour empêcher notre drapeau d’être levé et pour que la médaille d’or ne nous revienne pas ». Cela a dû faire taire les détracteurs conservateurs du sport féminin en Algérie.
En battant la Hongroise Luca Hamori, Khelif s’est qualifiée pour les demi-finales, assurant au moins une médaille de bronze. « Tu as honoré l’Algérie, la femme algérienne et la boxe algérienne », a réagi le président Tebboune sur X.