A l’occasion du 63e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef, le Premier ministre algérien Aymen Ben Abderrahmane devrait présider avec son homologue tunisienne Najla Bouden, la 22e session de la haute commission mixte tuniso-algérienne . Une série de projets est évoquée selon le site Mondafrique : La restructuration de la raffinerie de Bizerte via une coentreprise tuniso-algérienne. Elle pourrait transformer la raffinerie de Bizerte en une plaque tournante sécurisée d’approvisionnement maritime pour les bateaux en transit, et ainsi rentabiliser la position géographique stratégique de Bizerte ; une coentreprise entre la STEG et SONELGAZ (Société nationale Algérienne de l’électricité et du gaz qui élargirait l’alimentation en gaz naturel à tout le nord-ouest ; une coentreprise avec la SNCPA (Société nationale Tunisienne de cellulose et de papier alfa ) afin de restructurer et moderniser l’usine de Alfa de Kasserine ; une technopole dans le gouvernorat de Tozeur au sud Tunisien qui œuvrerait dans les domaines de l’ agriculture, du commerce, du tourisme et de la culture. Un accord d’échange de devises serait aussi parmi les propositions algériennes. Ce type d’accord consiste à échanger des montants déterminés de devises avec l’Algérie en contrepartie de l’équivalence en dinars tunisiens.
Mondafrique ajoute que pour Alger, le choix semble clair et simple : soit la mise en place rapide d’un vrai partenariat bilatéral, dépassant les obstacles bureaucratiques et les tergiversations politiques, ce qui est encore faisable, soit la faillite de l’Etat tunisien et l’ouverture d’un nouveau front d’instabilité à l’Est.