Le journaliste libanais Fadi Boudia, rédacteur en chef du site d’information en langue arabe Maraya International Network a été surpris par une frappe israélienne alors qu’il était en direct depuis son domicile à Baalbeck.
Le Liban a vécu sa journée la plus meurtrière en près d’un an d’échanges de tirs entre les deux parties en marge de la guerre à Gaza.
Les intenses frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait plus de 492 morts, parmi lesquels 35 enfants, et plus de 1 240 blessés, a annoncé le ministre libanais de la santé, Firass Abiad.
L’armée israélienne, qui pilonne le sud et l’est du pays voisin, a aussi annoncé une « frappe ciblée » à Beyrouth. Une source proche du Hezbollah a affirmé qu’Ali Karaki, le commandant pour le front sud de cette formation, avait été visé dans la banlieue sud de la capitale. Mais le mouvement islamiste libanais a affirmé que ce leader allait bien et s’était « rendu en lieu sûr ».
L’armée israélienne a annoncé avoir frappé « plus de 1 300 cibles » du Hezbollah ces dernières 24 heures au Liban.
L’armée a annoncé de nouvelles frappes « de grande envergure » sur la plaine de la Bekaa, un bastion du Hezbollah dans l’est du Liban, dont les habitants, comme ceux du sud, ont été appelés à s’éloigner des entrepôts d’armes du mouvement islamiste.
Le Hezbollah a, de son côté, affirmé avoir riposté avec des dizaines de roquettes tirées dans le nord d’Israël, précisant avoir visé « les principaux entrepôts » de l’armée dans la zone, et une caserne militaire.