Cinquante-cinq pays participent, depuis ce samedi 18 février, au 36ᵉ sommet de l’Union africaine qui se tient à Addis-Abeba, la capitale de Ethiopie. La cérémonie d’ouverture s’est tenue, dans la matinée, au siège de l’organisation, en présence de quelque trente-cinq chefs d’État et de quatre chefs de gouvernement, dans la plus pure tradition de l’organisation africaine.
Succédant au Sénégalais Macky Salla, le président des Comores, Azali Assoumani, a pris la présidence tournante.
Le sommet est consacré notamment aux violences meurtrières au Sahel et en RDC, qui préoccupent « profondément » l’ONU, et au projet de zone de libre-échange continentale. Les crises alimentaires, alors que le continent est confronté à une sécheresse historique dans la Corne de l’Afrique, figurent également parmi les priorités de ce 36e sommet de l’UA.
« L’Afrique a besoin d’action pour la paix », a exhorté devant l’assemblée de l’UA le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, évoquant notamment la situation au Sahel et dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).