Walid Hajjem, conseiller du président de la République, a déclaré à Reuters qu’il existe une tendance à changer le système politique en Tunisie.
Ce changement pourrait avoir lieu par le biais d’un référendum, a-t-il expliqué, soulignant que la Constitution actuelle est un obstacle majeur et devrait être suspendue.
Hajem a ajouté que le programme du président est maintenant à quelques pas et qu’il devrait être annoncé bientôt.
En mai, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, avait lancé un appel à organiser un référendum afin d’évaluer le système politique mis en place depuis 2011.
Il avait expliqué, sur les ondes de la radio nationale, que la Tunisie traverse actuellement une crise politique, appelant ainsi à organiser un référendum pour permettre aux Tunisiens d’évaluer le système politique actuel et de jauger son efficacité ou son inefficacité.
Il avait notamment déclaré que la classe politique qui insiste sur la légitimité électorale « doit se pencher sur l’efficacité du système politique, ses points positifs et l’étendue de son harmonie avec une orientation politique déterminée ».
Il avait en outre affirmé que la Tunisie s’est inscrite dans des axes régionaux dont elle n’est pas habituée depuis l’Indépendance.