Anxiété et dépression croissante chez les élèves, tentatives de suicides: les responsables des écoles publiques de Seattle, aux Etats-Unis, ont déposé une plainte contre les réseaux sociaux comme Facebook ou TikTok, les accusant d’« atteintes » à la santé mentale du jeune public.
Cette plainte vise Facebook et Instagram, qui font partie du groupe Meta, mais aussi Snapchat, YouTube, ainsi que le chinois TikTok et sa maison-mère ByteDance, ou encore Google et sa maison-mère Alphabet
Les responsables des écoles publiques de cette ville située dans l’Etat de Washington, au nord-ouest du pays, expliquent vouloir « tenir les entreprises de réseaux sociaux responsables des atteintes qu’elles ont causées à la santé sociale, émotionnelle et mentale de leurs élèves », selon un communiqué de presse.
« L’augmentation des suicides, tentatives de suicide et visites aux urgences liées à la santé mentale n’est pas une coïncidence. (…) Cette crise s’aggravait déjà avant la pandémie et la recherche a identifié les réseaux sociaux comme jouant un rôle majeur dans l’apparition de problèmes de santé mentale chez les jeunes », ajoutent-ils.
Dans cette plainte, déposée vendredi et que l’AFP a pu consulter dimanche, ils accusent ces entreprises d’avoir exploité « la psychologie et la neurophysiologie de leurs utilisateurs pour qu’ils passent de plus en plus de temps sur leurs plateformes, (…) créant une crise de santé mentale chez les jeunes américains ».
Ce, dénoncent-ils, « dans un but lucratif », car « plus les usagers passent de temps sur ces plateformes, plus les accusés peuvent vendre de publicités ».